Ribeira Peixe
Ribeira Peixe | ||
Vestiges de l'ancienne roça. | ||
Administration | ||
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Pays | Sao Tomé-et-Principe | |
Province | Sao Tomé | |
District | Caué | |
Démographie | ||
Population | 503 hab. (2012) | |
Géographie | ||
Coordonnées | 0° 05′ 26″ nord, 6° 36′ 49″ est | |
Altitude | 20[1] m |
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Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Sao Tomé-et-Principe
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Ribeira Peixe est une localité de Sao Tomé-et-Principe située sur la côte sud-est de l'île de Sao Tomé, dans le district de Caué. C'est une ancienne roça, dont le premier nom était Perseverança.
Géographie
[modifier | modifier le code]Les mythiques îlots rocheux Sete Pedras, sur lesquels se seraient échoués les premiers Angolares, sont visibles depuis la côte à Ribeira Peixe[2].
Climat
[modifier | modifier le code]Ribeira Peixe est doté d'un climat tropical de type Am, selon la classification de Köppen, avec une pluviométrie importante la plupart des mois de l'année et une saison sèche courte de peu d'effet. La température annuelle moyenne est de 25,1 °C[3].
Végétation
[modifier | modifier le code]Du fait de ces conditions climatiques, la végétation y est particulièrement luxuriante.
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Cocotiers en bord de mer.
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Bananiers.
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Orchidée épiphyte.
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Pandanus thomensis, plante endémique.
Population
[modifier | modifier le code]Lors du recensement de 2012, le village comptait 503 habitants[4].
Économie
[modifier | modifier le code]Dans le passé, la roça Ribeira Peixe produisait principalement du cacao (sur 845 hectares), du coprah, de la noix de coco (2 769,4 ha) et de l'huile de palme (160 ha[5]).
Depuis 2013, une co-entreprise entre l'État santoméen et le groupe luxembourgeois Socfin permet à la société Agripalma de relancer la plantation et l'exploitation des palmiers à huile (Elaeis guineensis), particulièrement à Ribeira Peixe où se trouvent également la pépinière et les bureaux de l'entreprise. Sous la pression des écologistes, la superficie des palmeraies a été limitée[6]. Cependant les défenseurs de la biodiversité, s'appuyant notamment sur les exemples de l'Indonésie et de la Malaisie, continuent de dénoncer les dangers de l'expansion de ces plantations[7].
Éducation
[modifier | modifier le code]La construction d'un jardin d'enfants est lancée en 2017[8].
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Jardin d'enfants.
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Jeux collectifs à l'école de Ribeira Peixe.
Sport
[modifier | modifier le code]Le club de football FC Ribeira Peixe (en), rattaché à la Fédération de Sao Tomé-et-Principe de football, y est domicilié[9].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Machado da Silva 2016, p. 413.
- Dominique Gallet, São Tomé et Principe. Les îles du milieu du monde, Karthala, 2008, p. 33 (ISBN 9782811100254).
- Climat Ribeira Peixe [1].
- (pt) Instituto Nacional de Estatística de São Tomé e Príncipe, Recenseamento Geral da População e da Habitação 2012 (IV RGPH 2012). Resultados Gerais sobre Localidades, 2016, p. 30 [2].
- (pt) Roça Ribeira Peixe, Guia das Roças & Pousadas históricas de São Tomé e Príncipe [3].
- Muriel Devey Malu-Malu, « À São Tomé, Agripalma marche sur des œufs », in Jeune Afrique, 13 mai 2016, [lire en ligne].
- Mário Lopes, « São Tomé-et-Príncipe : Les ravages de la culture de palmiers à huile sur la biodiversité », Global Voices, traduction publiée le 18 octobre 2012 [lire en ligne].
- (pt) Programa de Investimentos Públicos, 2017 [4].
- (en) São Tomé e Príncipe 2018 [5].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (pt) Pape Duarte et Rodrigo Rebelo de Andrade, As roças de São Tomé e Príncipe, Lisbonne, Tinta da China, , 239 p. (ISBN 9896711755).
- (pt) Hugo Alexandre Fernandes Machado da Silva, A Descodificação da Roça de São Tomé e Príncipe. Génese, processo e lógicas espaciais (thèse de doctorat en architecture), Université de Porto, , 1523 p. (lire en ligne).