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Norma Ford Walker

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Norma Ford Walker
Biographie
Naissance
Décès
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TorontoVoir et modifier les données sur Wikidata
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Distinction
Archives conservées par
University of Toronto Archives & Records Management Services (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

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Norma Ford Walker (née le – décédée le ) est une scientifique canadienne pionnière de la génétique médicale. Elle commence sa carrière académique en entomologie, et commence à s’intéresser à la génétique médicale dans les années 1930, et travaille notamment sur le cas des sœurs Dionne. Elle est l’un des membres fondateurs de l’American society of Genetics. De 1947 à 1962, elle est la première directrice du département de Génétique au Toronto Hospital for sick children[2]. Elle est une ardente supportrice des femmes en science, notamment en tant que mentor et superviseure[2]. En 1958, elle est élue membre de la Société royale du Canada.

Biographie

Fille de Norman W. Ford et Margaret Henrietta Dyke, Norma Henrietta Carswell Ford naît le à St.Thomas en Ontario[3]. Elle commence des études à l’Université de Toronto en 1914 et obtient son doctorat de zoologie en 1923 sous la direction d’Edmund Murton Walker[4]. Durant ses études, elle enseigne des cours de biologie, santé et génétique humaine pour des groupes de femmes, notamment des groupes de guidisme[2].

Ses premier travaux de recherches en zoologie des invertébrés s’intéressent notamment à la physiologie et au comportement des Grylloblattidae ainsi que des mouches du genre Wohlfahrtia[5],[6],[7],[8]. En 1937, elle se tourne vers la génétique humaine lorsqu'elle est chargée de déterminer si les cinq sœurs Dionne sont génétiquement identiques[9]. En 1943 elle épouse Edmund Murton Walker, son ancien directeur de thèse.

De 1937 jusqu’à sa mort, Norma Ford Walker poursuit ses recherches en génétique humaine. Elle utilise notamment des dermatoglyphes pour le diagnostic de la trisomie 21[10]. Elle encadre Oliver Smithies et leur collaboration permet la découverte de l’hérédité de l’haptoglobine[11],[12].

En 1996, elle est diplômé de l’Université Queen’s à titre honorifique pour l’ensemble de ses travaux.

Références

  1. ↑ « https://discoverarchives.library.utoronto.ca/index.php/norma-ford-walker-fonds »
  2. ↑ a b et c (en) Fiona Miller, « The importance of being marginal: Norma Ford Walker and a Canadian school of medical genetics », American Journal of Medical Genetics, vol. 115, no 2,‎ , p. 102–110 (ISSN 0148-7299 et 1096-8628, DOI 10.1002/ajmg.10544, lire en ligne, consulté le )
  3. ↑ (en) « "Ontario Births, 1869-1912," database with images », sur FamilySearch (consulté le )
  4. ↑ (en) « Obituary », Canadian Journal of Genetics and Cytology, vol. 10, no 4,‎ , i–ii (ISSN 0008-4093, DOI 10.1139/g68-095, lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ (en) Norma Ford, « Further Observations on the Behaviour of Wohlfahrtia vigil (Walk.) with Notes on the Collecting and Rearing of the Flies », The Journal of Parasitology, vol. 22, no 4,‎ , p. 309 (DOI 10.2307/3271857, lire en ligne, consulté le )
  6. ↑ (en) Norma Ford, « Observations on the Behaviour of the Sarcophagid Fly, Wohlfahrtia vigil (Walk.) », The Journal of Parasitology, vol. 19, no 2,‎ , p. 106 (DOI 10.2307/3271610, lire en ligne, consulté le )
  7. ↑ (en) Norma Ford, « ON THE BEHAVIOR OF GRYLLOBEATTA », The Canadian Entomologist, vol. 58, no 3,‎ , p. 66–70 (ISSN 0008-347X et 1918-3240, DOI 10.4039/Ent5866-3, lire en ligne, consulté le )
  8. ↑ (en) Ford, Norma, A comparative study of the abdominal musculature of orthopteroid insects, (PhD Dissertation ed.). University of Toronto
  9. ↑ (en) MacArthur, J.; Ford, N. Blatz, WE, « "A biological study of the Dionne quintuplets: an identical set". Collected studies on the Dionne quintuplets. », University of Toronto Press:,‎ , p. 3–49
  10. ↑ (en) Norma Ford Walker, « The use of dermal configurations in the diagnosis of mongolism », The Journal of Pediatrics, vol. 50, no 1,‎ , p. 19–26 (DOI 10.1016/S0022-3476(57)80005-5, lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ (en) O. Smithies et Norma Ford Walker, « Notation for Serum-Protein Groups and the Genes controlling their Inheritance », Nature, vol. 178, no 4535,‎ , p. 694–695 (ISSN 0028-0836 et 1476-4687, DOI 10.1038/178694a0, lire en ligne, consulté le )
  12. ↑ (en) O. Smithies et Norma Ford Walker, « Genetic Control of some Serum Proteins in Normal Humans », Nature, vol. 176, no 4496,‎ , p. 1265–1266 (ISSN 1476-4687, DOI 10.1038/1761265a0, lire en ligne, consulté le )

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