Jean Davray
Nom de naissance | Gottschalk Jean Davray |
---|---|
Naissance |
Sarreguemines |
Décès |
Paris 14e |
Nationalité | Français |
Profession |
Jean Davray, né le à Sarreguemines (Moselle) et mort le à Paris 14e[1], est un écrivain et publicitaire français.
Biographie
[modifier | modifier le code]La plus grande part de la vie professionnelle de Jean Davray a lieu au sein des entreprises d'eaux minérales Perrier pour lesquelles il proposa le slogan publicitaire Perrier, c'est fou[2].
Davray est un collectionneur de tableaux — notamment Dans le jardin de Vuillard —, de meubles et d'objets d'art, et un grand bibliophile ; la majeure partie de son importante bibliothèque est dispersée de son vivant, en 1961, le reste après sa mort en 1986 (ainsi que sa collection).
Œuvres
[modifier | modifier le code]Romans
[modifier | modifier le code]- Fraîcheur1936 (Albin Michel)
- L'Eau trouble, 1939 (Albin Michel)
- La Fin du premier acte, 1946, (Albin Michel)
- Le Bruit de la Vie
- I. Le Bruit de la vie, 1957 (Plon)
- II. Le matin vient et la nuit aussi, 1958 (Plon)
- III. Sur les genoux des dieux, 1960 (Plon)
- IV. Les astres meurent, 1960 (Plon)
- Le Désert, 1968 ( Fayard) (Prix Combat)
Essais
[modifier | modifier le code]- George Sand et ses amants, 1935 (Albin Michel)
- Michel- Ange , 1937 (Albin Michel)
- Les Complaintes , 1945 (Albin Michel)
- Notre Stendhal, 1949, (Albin Michel)
- Le Reflet et la Réflexion, 1974 ( Fayard)
- La Brûlure, 1983 (Luneau-Ascot Editeurs)
Théâtre
[modifier | modifier le code]- Dominique et Dominique, 1951 (Les œuvres libres, librairie Fayard)
- Quarante et Quatre, 1952 (Les œuvres libres, librairie Fayard)
- Théâtre sans bornes, 1958 (Plon)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Insee, « Extrait de l'acte de décès de Gottschalk Jean Davray », sur MatchID
- Nicolas Marty, Perrier, c'est nous !, Éditions de l'Atelier (ISBN 9782708238169, BNF 39978575, lire en ligne), p. 154 :
« En 1970, un nouveau slogan, imaginé par Davray, est pour la première fois utilisé : « Perrier, c'est fou » ! Il devient l'emblème pour les vingt ans à venir. »