Hyper-ruralité
Apparence
La notion d'hyper-ruralité désigne les territoires isolés, les plus éloignés des villes, et de très basse densité démographique de la France métropolitaine[1],[2],[3]. Cette notion a été proposée la première fois en 2014 par un rapport[4] parlementaire[5] du sénateur Alain Bertrand[1].
« L'enclavement, la faible densité de population le manque d'équipement, de services et de ressources sont les critères retenus pour classer dans l'hyper ruralité 250 bassins de vie »[6],[7].
Dans la culture
Le livre de Sylvain Tesson « Sur les chemins noirs » rapporte son périple à pied à travers la France hyper-rurale et fait une ode à cet enclavement[8].
Références
- « Rural isolé, hyper-rural, rural « profond » — Géoconfluences », sur geoconfluences.ens-lyon.fr (consulté le )
- « Un rapport sénatorial formule dix propositions pour « l'hyper-ruralité » | Maire-Info, quotidien d'informations destiné aux élus locaux », sur www.maire-info.com (consulté le )
- Samuel Depraz, La France des marges: Géographie des espaces « autres », Armand Colin, (ISBN 978-2-200-61845-2, lire en ligne), chap. 5 (« L’hyper-ruralité, marge paradoxale en recomposition »), p. 135 à 163
- Bertrand, A. (2014). Hyper-ruralité: un pacte national en 6 mesures et 4 recommandations pour rétablir l’égalité républicaine. Paris, ministère du Logement et de l’Égalité des territoires.
- Samuel Depraz, « Penser les marges en France : l’exemple des territoires de « l’hyper-ruralité » », Bulletin de l’association de géographes français. Géographies, vol. 94, nos 94-3, , p. 385–399 (ISSN 0004-5322, DOI 10.4000/bagf.2086, lire en ligne, consulté le )
- Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs, Editions Gallimard, (ISBN 978-2-07-282343-5, lire en ligne)
- « 250 bassins de vie hyper-ruraux en France », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
- « Sur les chemins noirs, de Sylvain Tesson », sur Contrepoints, (consulté le )
Articles connexes