Angelo Tarlazzi
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Angelo Tarlazzi est un styliste italien, résidant à Paris. Souvent appelé « le plus parisien des créateurs italiens »[1].
Angelo Tarlazzi et la mode
Tout en continuant ses études à Sciences Politiques à Rome, Angelo Tarlazzi commence à travailler comme assistant dans la maison de couture Carosa[2]. Il s'installe à Paris en 1965 et travaille comme assistant de Michel Goma chez Jean Patou jusqu’en 1968, date à laquelle il part à New York. Il y travaille en indépendant pour la maison Jerry Silverman. Il est également rappelé par la maison Carosa à Rome pour être le directeur artistique[3]. Il crée en collaboration, la nouvelle collection de prêt-à-porter Laura Biagiotti[4].
En 1972, il revient à Paris pour succéder à Michel Goma en tant que directeur artistique de la maison Jean Patou[5]. Il décide de bousculer les codes de la maison et improvise 4 robes du soir pour le défilé, faites de simples foulards de soie noués et drapés sur les mannequins, à la manière de paréos. La presse ne cesse de parler de ses robes « mouchoir », qu’il décline ensuite au gré de ses collections[1],[6].
Il décide ensuite de créer sa propre ligne[6], dont il fait la première présentation en , avec des robes du soir pailletées qui s'enfilent comme de simples t-shirts [7].
Il assure également la direction artistique de Guy Laroche[8], à la suite du décès de ce dernier, de 1989 à 1993[9],[10].
En 1996, parallèlement à la ligne portant son nom, il devient le nouveau créateur du prêt-à-porter de Carven[11].
En 2008, il doit faire face à des difficultés de financement[6], mais poursuit sa carrière.
En 2012, il participe au projet de Sarah Ohana, qui a demandé à 15 créateurs (Félix, Olivier Lapidus, Jean-Claude Jitrois, Junko Shimada, Franck Sorbier, Jérôme L’huillier, Julien Fournié… ) de dessiner chacun une robe pour la marque Brigitte Bardot[12],[13].
En 2017, il fait partie du jury des PV awards, prix remis par le salon international du tissu de Première Vision, aux côtés de l’acteur John Malkovich[14]
Il est depuis 2015 membre de la Commission classement Couture-Création accordant l'appellation « Haute couture »[15].
Notes et références
- (en) Bruno Remaury, Dictionnaire de la mode au XXe siècle, Paris, Éditions du Regard, , 592 p. (ISBN 978-2-84105-025-3), p. 31
- La Mode Pour les Nuls de Catherine Bézard, Page 119, On prend les mêmes et on recommence
- (en)Madame Butterfly Look Flutters Through Rome Fashion Shows by Bernardine Morris, juillet 13, 1970, New York Times Archives
- Luinotizie
- « Deux nouveaux noms », Le Monde, (lire en ligne)
- Nicole Vulser, « La vaine quête de Tarlazzi pour sauver sa maison de couture », Le Monde, (lire en ligne)
- (en) « Angelo Tarlazzi », sur Fashion Model Directory« In April 1977, Angelo Tarlazzi created his own ready to wear line and his first presentation was held in an art gallery. His evening gowns, simple sequined dresses pulled over the head like T-shirts, could be seen at all the fashionable gatherings and every magazine heralded his fabric as supple, feminine and colourful. »
- (it)Parigi rende omaggio al talento di Angelo Tarlazzi, di Silvia Manzoni (Parigi)
- Gala, Marcel Marongiu, héritier de l'élégance Guy Laroche, par Pauline Gallard, mercredi 2 mars 2011
- (en)Fashionista
- Le couturier italien Angelo Tarlazzi devient le nouveau créateur de Carven, Les Echos, 27/06/1996
- [image] Puretrend, Brigitte Bardot revue et corrigée par Angelo Tarlazzi
- Brigitte Bardot icône de mode inspire les créateurs by Stéphanie Laskar, 25 mai 2012
- Première Vision : John Malkovich, président des PV Awards 2017, 14 juin 2017 by Riviera Magazine
- Journal officiel, Nominations
Liens externes
- Site officiel
- « Angelo Tarlazzi » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la mode : Europeana Collections
- Ressource relative au spectacle :