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Institut national afghan de musique

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Institut national afghan de musique

Histoire et statut
Fondation 20 juin 2010
Type École de musique
Administration
Président Ahmad Naser Sarmast
Localisation
Ville Afghanistan
Pays Drapeau de l'Afghanistan Afghanistan
Site web http://www.anim-music.org/

L'Institut national afghan de musique (en anglais Afghanistan National Institute of Music ; ANIM) est une école de musique à Kaboul, en Afghanistan. Il a été fondé par l'ethnomusicologue afghano-australien Ahmad Naser Sarmast, et propose un programme combinant les cours de musique afghane et occidentale[1],[2]. L'ANIM est un institut mixte d'enseignement[3],[4].

Selon un accord entre Sarmast et le ministère afghan de l'Éducation, l'école accueille à la fois des élèves exceptionnellement talentueux et des enfants défavorisés[1],[5].

En 2013, l'Afghan Youth Orchestra d'ANIM fait une tournée aux États-Unis, notamment au Carnegie Hall et au Kennedy Center[2],[5].

En 2014, un attentat-suicide à la bombe lors d'un concert d'étudiants au centre culturel du lycée français de Kaboul tue un membre du public et le kamikaze[6]. De nombreux autres personnes sont blessées dont Sarmast, qui perd une partie de son audition[7],[8],[9].

En 2015, la première cheffe d'orchestre issue de l'institut, Negin Khpalwak, âgée de 17 ans, tient son premier concert avec un ensemble entièrement féminin[10],[11],[12].

En 2018, un tiers des 250 étudiants sont des femmes et la proportion continue d'augmenter[13]. En 2019, l'orchestre féminin Zohra effectue une tournée européenne[7].

En 2018, l'Institut national afghan de musique et Ahmad Sarmast reçoivent le Polar Music Prize[14].

En août 2021, lors de leur retour au pouvoir, les talibans ferment l'Institut, alors qu'Ahmad Sarmast se trouve en Australie[15].

Notes et références

  1. a et b (en) Kimball Gallagher, « Dr. Ahmad Sarmast on the Afghanistan National Institute of Music » [archive du ], Notes on the Road (consulté le )
  2. a et b (en) Alex Ross, « Border Crossings East meets West at Carnegie Hall. », The New Yorker, (consulté le )
  3. (en) Rosanna Ryan, « Emma Ayres on her new adventure: teaching music in Afghanistan », Australian Broadcasting Corporation, (consulté le )
  4. (en) Anna Coren, « Music school strikes chord with Afghan street kids », CNN, (consulté le )
  5. a et b (en) Barrymore Laurence Scherer, « Making Music Against the Odds », sur The Wall Street Journal, (consulté le )
  6. (en-GB) Sune Engel Rasmussen, « He was the saviour of Afghan music. Then a Taliban bomb took his hearing », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  7. a et b (en) Haider, Arwa, « Ahmad Zahir: The enduring appeal of the Afghan Elvis », BBC - Culture, (consulté le )
  8. (en) Khalil, « Afghanistan's first female conductor », sur www.bbc.com, (consulté le )
  9. (en) « The Day Afghan Music Didn't Die », sur Radio Free Europe (consulté le )
  10. (en) « Girls find their Place in Afghanistan's Music Institute », sur World Bank (consulté le )
  11. (en) « Afghan woman defies odds to pursue her dream », sur www.dw.com, Deutsche Welle, (consulté le ).
  12. (en) Frud Bezhan, « The Day Afghan Music Didn't Die », Radio Free Europe, (consulté le ).
  13. (en) Shaimaa Khalil, « Afghanistan's first female conductor », BBC, (consulté le )
  14. « The Afghanistan National Institute of Music », Polar Music Prize (consulté le )
  15. Suzana Kubik, « L'Institut national de musique d'Afghanistan : un havre de paix aujourd'hui menacé », sur France Musique, (consulté le ).