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Elinor Wylie

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Elinor Wylie
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 43 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Forty Fort Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Elinor Hoyt MartynVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Henry M. Hoyt (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
William Rose Benét (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

Elinor Morton Wylie (née Elinor Morton Hoyt le et morte le ) est une poétesse et écrivaine américaine ayant connu le succès au cours des années 1920 et 1930.

Biographie

Elinor Wylie[1] naît à Somerville (New Jersey)[2],[3], dans une famille bien en vue. Son grand-père, Henry M. Hoyt[4], est gouverneur de Pennsylvanie. Sa tante, Helen Hoyt, est poétesse[5]. Ses parents sont Henry Martyn Hoyt, Jr., qui sera avocat général des États-Unis[6] de 1903 à 1909, et Anne Morton McMichael. Ses frères et sœurs sont :

  • Henry Martyn Hoyt ( - à New York), qui a épousé Alice Gordon Parker (1885–1951)
  • Constance A. Hoyt ( – 1923 en Bavière, Allemagne), qui a épousé Ferdinand von Stumm-Halberg le à Washington (district de Columbia)
  • Morton McMichael Hoyt ( à Washington (district de Columbia) - à Philadelphie), marié et divorcé à multiple reprises.
  • Nancy McMichael Hoyt ( à Washington, D.C. - 1949), romancière.

Elinor grandit à Washington DC[7]. Elle fréquente la Miss Baldwin's School (1893–97), la Mrs. Flint's School (1897–1901) et la Holton-Arms School (1901–04)[8].

Après le mariage d'Elinor avec Horace Wylie, Philip Simmons Hichborn se suicide dans cet édifice.

La future Elinor Wylie se fait une certaine réputation en cumulant les relations et mariages. Son premier mari est Philip Simmons Hichborn[9] (1882–1912). Ils se marient le . Le couple a un fils, Philip Simmons Hichborn, Jr., né le à Washington (district de Columbia).

À la fin de 1910, Wylie quitte son époux et son enfant pour épouser Horace Wylie.

Encouragée par son mari, Elinor publie anonymement Incidental Number (1912), un petit livre de poèmes écrits la décennie précédente[9].

Entre 1914 et 1916, Wylie tente d'avoir un autre enfant, mais fait plusieurs fausse couches[9].

Souffrant d'hypertension artérielle, elle meurt le à Manhattan, elle est enterrée au Forty Fort Cemetery de Forty Fort dans le comté de Luzerne (Pennsylvanie)[4].

Œuvres

Poésie

  • (en)[Anonyme], Incidental Numbers. London: private, 1912.
  • (en)Nets to Catch the Wind. New York: Harcourt, Brace, 1921.
  • (en)Black Armour. New York: Doran, 1923.
  • (en)Trivial Breath. New York, London: Knopf, 1928.
  • (en)Angels and Earthly Creatures: A Sequence of Sonnets Henley on Thames, UK: Borough Press, 1928. (also known as One Person).
  • (en)Angels and Earthly Creatures. New York, London: Alfred A. Knopf, 1929. (includes Angels and Earthly Creatures: A Sequence of Sonnets).
  • (en)Birthday Sonnet. New York: Random House, 1929.
  • (en)Collected Poems of Elinor Wylie. New York: Alfred A. Knopf, 1932.
  • (en)Last Poems of Elinor Wylie, transcribed by Jane D. Wise, foreword by William Rose Benet, tribute by Edith Olivier. New York: Knopf, 1943. Chicago: Academy, 1982.
  • (en)Selected Works of Elinor Wylie. Evelyn Helmick Hively ed. Kent State U Press, 2005.

Romans

  • (en)Jennifer Lorn: A Sedate Extravaganza. New York: Doran, 1923. London: Richards, 1924.
  • (en)The Venetian Glass Nephew. New York: Doran, 1925. Chicago: Academy, 1984.
  • (en)The Orphan Angel. New York: Knopf, 1926. Also published as Mortal Image. London: Heinemann, 1927.
  • (en)Mr. Hodge & Mr. Hazard. New York. Knopf, 1928. London: Heinemann, 1928. Chicago: Academy, 1984.
  • (en)Collected Prose of Elinor Wylie. New York: Knopf, 1933.

Archives

  • (en)Papers reside in the Elinor Wylie Archive, Beinecke Rare Book Room and Manuscript Library, Yale University, New Haven, CT, and in the Berg Collection, New York Public Library.[10]

Notes et références

  1. (en) « Elinor Wylie | American writer », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  2. (en) Poetry Foundation, « Elinor Wylie », sur Poetry Foundation, (consulté le )
  3. (en) Elinor Wylie, « Elinor Wylie - Poet | Academy of American Poets », sur Elinor Wylie, (consulté le )
  4. a et b (en) « Elinor Wylie », sur Find a grave
  5. (en) Taylor, Georgina, H.D. and the Public Sphere of Modernist Women Writers 1913-1946 : Talking Women, Oxford, Oxford University Press, , 240 p. (ISBN 0-19-818713-0), p. 76
  6. (en) « Elinor Wylie (Elinor Morton Hoyt Wylie) Biography - (1885–1928), (Elinor Morton Hoyt Wylie), Incidental Numbers, Nets To Catch the Wind, Black Armour, Trivial Breath », sur www.jrank.org (consulté le )
  7. (en) Claribel A. Moroney, An Investigation of the "Fragile Escape in the Work of Elinor Wylie (Masters Thesis), Chicago, Loyola University, (lire en ligne)
  8. (en)"Selected Poetry of Elinor Wylie: Notes on Life and Works « https://web.archive.org/web/20120320030604/http://rpo.library.utoronto.ca/poet/462.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), ," Representative Poetry Online, UToronto.ca, Web, Apr. 7, 2011.
  9. a b et c (en)"Elinor Wylie 1885-1928," Poetry Foundation, Web, Apr. 7, 2011.
  10. "Elinor Wylie: Bibliography," The Poetry Foundation, Web, Aug. 6, 2011.

Bibliographie

  • (en)Stanley Olson, Elinor Wylie: A Biography, New York, Dial, 1979.
  • (en)Evelyn Helmick Hively, « Elinor Wylie », Twentieth Century Criticism, vol. 8, Detroit, Gale Research, 1982.
  • (en)Evelyn Helmick Hively, A Private Madness: The Genius of Elinor Wylie, Kent State U P, 2003.

Liens externes

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