Stump Evans
Nom de naissance | Paul Anderson Evans |
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Naissance |
Lawrence, Kansas, États-Unis |
Décès |
(à 23 ans) Douglas County, Kansas, États-Unis |
Genre musical | Chicago Jazz |
Instruments | saxophone baryton |
Années actives | années 1920 |
Paul "Stump" Evans ( - ) est un des premiers saxophonistes de jazz américains[1].
Coleman Hawkins, qui était plus jeune que lui d'un mois, le considérait comme l'une de ses influences, mais il n'a pas été retenu par l'Histoire[1],[2].
Biographie
Paul Anderson Evans naît le à Lawrence, dans le Kansas aux États-Unis, d'un père musicien, Clarence Evans[2],[3].
Atteint de la tuberculose[3],[4], il meurt le , à Douglas au Kansas, à l'âge de 24 ans seulement[1],[2].
Carrière
Evans reçoit d'abord des leçons de cor alto de son père, le joueur de cor Clarence Evans.
Il passe ensuite au trombone, joue dans le groupe du lycée de Lawrence, passe au saxophone alto puis se fait rapidement connaître comme l'un des meilleurs saxophonistes baryton[3].
Il part ensuite à Chicago où il joue dans le Vendome Orchestra d'Erskine Tate[3] aux côtés de Louis Armstrong et de Ruben Reeves, dans l'Original Creole Orchestra de King Oliver[1],[3], avec Jimmy Wade ainsi que dans l'orchestre de Carroll Dickerson au Sunset Cafe, à nouveau avec Armstrong et avec Earl Hines[2].
Evans a participé aux enregistrements d'Oliver, Dickerson, Jelly Roll Morton, Lil Hardin Armstrong et Jimmy Blythe[2].
Pendant un temps, il a été directeur musical du Moulin Rouge Club[2].
Ayant contracté la tuberculose alors qu'il jouait avec Tate, il retourne au Kansas où il meurt âgé de 24 ans à peine[1],[2].
Instruments
Dans les années 1920, il a joué du saxophone baryton à Chicago en tant que membre du Creole Jazz Band dirigé par King Oliver et des Dixie Syncopators.
Il a joué du saxophone ténor en ut ou C-mélody[3] lorsqu'il accompagnait la chanteuse Priscilla Stewart. Earl Hines a dit de lui « Stumpy Evans jouait d'un beau ténor »[2].
Avec Oliver, il a joué du saxophone soprano, puis du saxophone alto avec les Red Hot Peppers dirigés par Jelly Roll Morton.
Bibliographie
- Ian Carr, Digby Fairweather, Brian Priestley : The Rough Guide to Jazz, Rough Guides Ltd, Londres, 2004.
- Richard Cook et Brian Morton : The Penguin Guide of Jazz on CD. Penguin, Londres, 2002, (ISBN 0-14-051521-6).
Références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Stump Evans » (voir la liste des auteurs).
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Stump Evans » (voir la liste des auteurs).
- (en) Gunther Schuller, The Swing Era: The Development of Jazz, 1930-1945, Oxford University Press, 1989, p. 426.
- (en) Ian Carr, Digby Fairweather et Brian Priestley, The Rough Guide to Jazz, Rough Guides Ltd, Londres, 2004, p. 251-252.
- (en) Eugene Chadbourne, « Stump Evans », sur allmusic.com (consulté le ).
- (en) Howard Rye, The New Grove Dictionary of Jazz. 1 (2nd ed.), Grove's Dictionaries, 2002, p. 729x.