Tétraophase de Verreaux
Tetraophasis obscurus
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Aves |
Ordre | Galliformes |
Famille | Phasianidae |
Sous-famille | Perdicinae |
Genre | Tetraophasis |
Le Tétraophase de Verreaux (Tetraophasis obscurus) est une espèce d’oiseaux de la famille des Phasianidae.
Distribution
[modifier | modifier le code]Montagnes du centre de la Chine ; du centre du Kansou et de l’est du Tsinghaï au nord (région de Songpan) et à l’ouest du Seutchouan (région de Baoxing).
Habitat
[modifier | modifier le code]Cette tétraophase vit en montagne, entre 3000 et 4100 m, dans les praires alpines situées au-dessus de la limite des arbres où elle évolue parmi les genévriers et les rhododendrons. Elle affectionne aussi les pentes caillouteuses et les ravines. Madge & McGowan (2002) citent le cas d’une femelle munie d’un radio-émetteur qui a effectué une migration altitudinale de 2850 m au printemps à 3000- 3350 m en été.
Mœurs
[modifier | modifier le code]Ces tétraophases sont très mal connues, et généralement observées seules ou en couples, toujours en milieu ouvert. En cas d’alerte, elles préfèrent fuir en courant et en criant.
Voix
[modifier | modifier le code]La voix serait similaire à celle de Tetraophasis szechenyii, assez rauque et gutturale. Un oiseau commence à crier puis d’autres lui répondent ; ce bruyant concert porte très loin dans la montagne (Madge & McGowan 2002).
Nidification
[modifier | modifier le code]Il n’y a aucune information disponible sur la reproduction et la nidification.
Statut, conservation
[modifier | modifier le code]La tétraophase de Verreaux n’est pas considérée comme menacée (BirdLife 2010) en raison de son habitat dans les prairies de haute montagne. Cependant, la construction de routes à des altitudes élevées pourrait représenter un dérangement à l’avenir. Madge & McGowan (2002) considéraient cette espèce comme presque menacée en raison de sa distribution fragmentée et de la destruction de son habitat, qui isole les populations. Il n’existe pas d’estimations précises des effectifs de cette perdrix.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Hennache, A. & Ottaviani, M. (2011). Cailles, Perdrix et Francolins de l’Ancien Monde, 400 pages. Editions W.P.A. France, Clères, France.
- Madge, S. & McGowan, P. J. K. (2002). Pheasants, Partridges & Grouse. Helm, London.
- Zhao, Z. J., Zhang, S. & Feng, K.F. (1992). The biology of the Daurian Partridge (Perdix dauuricae suschkini) in northeastern China. First International Symposium on Partridges, Quails, and Francolins., Gibier Faune Sauvage, 9 : 597-604.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Références taxinomiques
[modifier | modifier le code]- (en) Référence Congrès ornithologique international : Tetraophasis obscurus dans l'ordre Galliformes
- (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Tetraophasis obscurus dans Galliformes
- (en) Référence Tree of Life Web Project : Tetraophasis obscurus
- (fr + en) Référence Avibase : Tetraophasis obscurus (+ répartition)
- (en) Référence NCBI : Tetraophasis obscurus (taxons inclus)
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (fr) Référence Oiseaux.net : Tetraophasis obscurus (+ répartition)
- (en) Référence UICN : espèce Tetraophasis obscurus (J.Verreaux, 1869) (consulté le )