Eduardo Blanco Amor

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Eduardo Blanco Amor
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 82 ans)
VigoVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cemetery of San Francisco, Ourense (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Parentèle
Emilio Amor Rolán (d) (cousin au troisième degré)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Genres artistiques
Poésie, théâtre, récit (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
A esmorga (d), Romances galegos (d), Xente ao lonxe (d), Os biosbardos (d), Farsas para títeres (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Eduardo Blanco Amor
Signature
Plaque commémorative

Eduardo Modesto Blanco Amor, né à Ourense en 1897 et mort à Vigo en 1979, est un écrivain et journaliste espagnol, écrivant tant en galicien qu'en castillan[1], exilé sous la dictature franquiste.

Biographie

Son père abandonne le foyer familial alors qu'Eduardo n'a que trois ans. En 1915, à l'âge de dix-sept ans, il commence à travailler au Diario de Orense. Il fréquente les clubs littéraires de Vicente Risco, défenseur de la culture galicienne. En 1919, il s'installe à Buenos Aires (Argentine), et prend part, avec les intellectuels galiciens, à Fédération des sociétés galliciennes, fondée en 1921. Il entre en 1925 au quotidien argentin La Nacion, où il se lie avec Leopoldo Lugones, Jorge Borges, Ernesto Sabato et Eduardo Mallea, ainsi qu'avec l'écrivain uruguayen Horacio Quiroga.

Il entame sa carrière littéraire en 1927 avec le roman Os Nonnatos, puis l'année suivante avec le recueil de poèmes Romances Galegos.

Il revient en Galice en 1928 comme correspondant du quotidien La Nacion. Il rencontre alors Alfonso Castelao et divers intellectuels du Parti Galleguiste et le groupe Nós.

Il rencontre Federico García Lorca, à Madrid, avec qui il entame une grande amitié. Il publie en 1935 les Six poèmes galiciens de Lorca.

Il est Argentine lorsqu'éclate la guerre d'Espagne et défend la République depuis ce pays. Il rentre en Espagne en 1965, où il continue à publier. Il meurt à Vigo le 1er décembre 1979.

Références