Isobutyronitrile
Isobutyronitrile | |||
Structure de l'isobutyronitrile | |||
Identification | |||
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Nom UICPA | 2-méthylpropanenitrile | ||
Synonymes |
Cyanure d'isopropyle, 2-cyanopropane |
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No CAS | |||
No ECHA | 100.001.043 | ||
No CE | 201-147-5 | ||
No RTECS | TZ4900000 | ||
PubChem | 6559 | ||
ChEBI | 28638 | ||
SMILES | |||
InChI | |||
Propriétés chimiques | |||
Formule | C4H7N [Isomères] |
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Masse molaire[1] | 69,105 1 ± 0,003 9 g/mol C 69,52 %, H 10,21 %, N 20,27 %, |
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Propriétés physiques | |||
T° ébullition | 107 à 108 °C[2] | ||
T° d'auto-inflammation | 481,6 °C[2] | ||
Point d’éclair | 8 °C[2] | ||
Précautions | |||
SGH[2] | |||
H225, H300, H311, H315, H319, H335, P210, P261, P264, P280, P301+P310 et P305+P351+P338 |
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Transport[2] | |||
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Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |||
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L'isobutyronitrile, ou cyanure d'isopropyle, est un composé organique de formule chimique (H3C)2CHCN. La molécule est formée de deux groupes méthyle –CH3 lié à un atome de carbone lui-même lié à un groupe nitrile –C≡N. Détecté en septembre 2014 dans le nuage moléculaire géant Sagittarius B2, il s'agissait alors du premier composé ramifié détecté dans le milieu interstellaire[3].
Contrairement à son isomère linéaire, le butyronitrile CH3CH2CH2CN, qui résulterait essentiellement de la condensation des radicaux NCCH2• et •CH2CH3, l'isobutyronitrile résulterait plus spécifiquement de la condensation des radicaux (H3C)2CH• et •CN[4]. Ces deux isomères comptent parmi les plus grosses molécules organiques détectées dans l'espace, et sont intéressants du point de vue de l'étude de l'abiogenèse pour deux raisons : ils ont été détectés dans des régions où se forment des étoiles, et les groupes nitrile sont des précurseurs des amines, elles-mêmes pouvant conduire aux acides aminés, qui sont des constituants essentiels de la vie.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- Fiche Sigma-Aldrich du composé Isobutyronitrile 99.6%, consultée le 16 mars 2017.
- (en) Arnaud Belloche, Robin T. Garrod, Holger S. P. Müller et Karl M. Menten, « Detection of a branched alkyl molecule in the interstellar medium: iso-propyl cyanide », Science, vol. 345, no 6204, , p. 1584-1587 (PMID 25258074, DOI 10.1126/science.1256678, Bibcode 2014Sci...345.1584B, lire en ligne)
- (en) Arnaud Belloche, Robin T. Garrod, Holger Müller et Norbert Junkes, « Interstellar molecules are branching out: Detection of iso-propyl cyanide with ALMA, the Atacama Large Millimeter/submillimeter Array », sur Max Planck Institute for Radio Astronomy, (consulté le ).