Aller au contenu

Route 340 (Nouveau-Brunswick)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 16 mai 2018 à 10:33 et modifiée en dernier par Mro (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

B340
Route 340
Rue des Fondateurs
Informations
Gérée par MTNB
Longueur 30 kilomètres (18,6 mi)[1]
Direction ouest-est
Localisation
Villes Rocheville, Notre-Dame-des-Érables
Intersections
Extrémité ouest B11 R-11 à Janeville
Extrémité est B135 R-135 à Paquetville
Réseaux
Routes du Nouveau-Brunswick

La route 340 est une route locale du Nouveau-Brunswick située dans le nord-est de la province, entre Janeville et Paquetville. Elle est longue de 30 kilomètres, et n'est pas pavée sur toute sa longueur, alors que quelques sections de la route sont en gravier.

Tracé

La 340 débute sur la route 11, à Janeville, 25 kilomètres à l'est de Bathurst. Elle commence par traverser une région forestière, plus ou moins isolée, en traversant Canobie et Rocheville, où elle bifurque vers le sud pendant 9 kilomètres. À Notre-Dame-des-Érables, elle tourne vers l'est pour le reste de son parcours, jusqu'à Paquetville, terminus est de la 340, sur la route 135.
La 340 ne possède pas d'intersections majeures: elle ne croise que de petites routes forestières[2].

Histoire

Origines

Notre-Dame-des-Érables est fondé en 1936 pour aider les familles acadiennes de la région souffrant de la Grande Dépression[3].

Réfection

Jusque dans les années 1990, certains citoyens ont une conduite dangereuse en faisant des « toupies » ou « shows de boucane » sur les routes. Une intervention de l'escouade anti-émeute de la GRC met fin à cette activité[4].

Le , une vingtaine de résidents de Rocheville manifestent et bloquent la route 340, exigeant qu'elles soit réparée avec de l'asphalte au lieu de la pierre concassée bitumée ; selon les manifestants, ce matériau est dangereux pour une route aussi fréquentée et ils affirment que le ministre des Transports du Nouveau-Brunswick, Denis Landry, avait promis l'asphaltage de la route, ce que ce dernier nie. Malgré un soutien politique, le ministre décide finalement de poursuivre les travaux[5],[6],[7]. L'année suivante, une autre portion de la route est réparée en utilisant une nouvelle technique plus écologique, l'asphaltage tiède. Le ministre Landry affirme que les manifestations l'ont poussé à démontrer cette nouvelle technologie sur place[8].

Notes et références

  1. New Brunswick Department of Transportation: Designated Provincial Highways, 2003
  2. MapArt 2008, p. 476, 477.
  3. Margerite Michaud, Les Acadiens des Provinces maritimes : Guide historique et touristique, Moncton, Imprimerie acadienne, , 165 p., p. 77.
  4. Mélanie Sivret, « « Toupies du 15 août: la GRC entend prendre les grands moyens » », dans L'Acadie Nouvelle, 13 février 2009.
  5. (fr) Réal Fradette, « Rocheville: des manifestants ralentissent la circulation », dans L'Acadie nouvelle, 28 août 2008 [lire en ligne (page consultée le 10 octobre 2008)].
  6. (fr) Réal Fradette, « Rocheville : les manifestants rencontreront le ministre  », dans L'Acadie nouvelle, 29 août 2008 [lire en ligne (page consultée le 10 octobre 2008)].
  7. (fr) « « http://www.capacadie.com/AcadieNouvelle/2008/8/30/Rocheville_831.cfm »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) », dans L'Acadie nouvelle, 30 août 2008 [lire en ligne (page consultée le 10 octobre 2008)].
  8. (fr) Réal Fradette, « « De l’asphalte plus vert sur les routes du N.-B. » », dans L'Acadie Nouvelle, 26 mai 2009.

Annexes

Bibliographie

  • MapArt, Canada back road atlas / atlas des rangs et chemins, Oshawa, Ontario, MapArt Publishing, , 702 p. (ISBN 978-1-55368-614-9)