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École de cirque de Québec

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Ne doit pas être confondu avec École nationale de cirque.

L’École de Cirque de Québec (ECQ) a été fondée en 1995 par Michel Rousseau[1].

Histoire

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En 1995, l'école a pour lieu d'activité le gymnase du centre Louis-Jolliet dans le quartier de la Pointe-aux-Lièvres, et vise à initier les jeunes aux arts du cirque. Puis, au fil du temps, l'école a aussi proposé des formations professionnelles[2].

En 1997, l'école emménage au Pavillon de la Jeunesse d’Expo-Cité, un lieu qu'elle doit quitter chaque été lors de la tenue d'Expo Québec[2]. En 2002, elle acquiert l’Église Saint-Esprit au cœur du quartier Limoilou en partenariat avec la Ville de Québec, afin de s’y installer définitivement[2],[3]. Cette localisation lui permet de redonner vie à un lieu culte déserté tout en lui maintenant une vocation sociale active. Un budget de 2,6 millions de dollars est alloué pour des travaux de reconversion. L'église conserve son apparence extérieure mais l'intérieur est entièrement modifié pour y établir plusieurs salles d'entraînement, des espaces loisirs et une cafétéria. Les lieux deviennent utilisables en 2003[2]. En 2017, l'église sera citée comme exemple de réussite de revalorisation du patrimoine religieux par le ministre André Fortin[4].

L’ECQ est membre de la Fédération européenne des écoles de cirque professionnelles (FEDEC) depuis 2009.

Activités

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En 2015, une vingtaine de personnes sont employées à temps plein dans l'école, et plus de 160 intervenants y travaillent à temps partiel. L'école reçoit des subventions de la ville ainsi que de l'Etat. L'école n'est pas à but lucratif. Chaque année, le secteur récréatif de l'école accueille 25 000 personnes, et 90 élèves y sont formés aux arts du cirque[2],[4]. L'école organise aussi des spectacles[2],[5],[6],[7],[8].

Formation supérieure

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En 2010[9], l’École de cirque de Québec en partenariat avec le Cégep Limoilou met sur pied un nouveau diplôme d’études collégial (DEC)[10]. L'École de cirque de Québec est le seul organisme d'enseignement publique au Québec à proposer ce cours[11],[12].

Les élèves de l'École de cirque de Québec ont créé après leurs études des compagnies de cirque, dont certaines ont eu une réputation dépassant les frontières de Québec. Par exemple, en 2016, FLIP Fabrique[13] et Machine de cirque, deux compagnies fondées par des anciens de l'école au Québec, se produisent en Hollande, Allemagne, France et Etats-Unis[2].

En 2020, l'école fait partie des 19 organismes de par le monde qui décernent des diplômes en arts du cirque[10].

Formation récréative

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Le secteur récréatif de l’ECQ offre des cours de formation générale en arts du cirque accessibles aux adultes et enfants de plus de trois ans, ainsi que des cours et des programmes de formation spécifique dans plusieurs disciplines[14]. L'école propose également des ateliers d’initiation au cirque pour les jeunes ainsi que des fêtes d’enfants. L’ECQ collabore occasionnellement à la production d’animations et d’ateliers pour des événements spéciaux[2],[15],[16],[17].

Parmi ses projets et initiatives, on retrouve entre autres :

  • Ateliers pour jeunes autistes
  • Ateliers pour jeunes ayant des déficiences intellectuelles
  • Atelier pour jeunes aveugles
  • Collaboration avec les Centres jeunesse de Québec
  • Programme d’aide aux devoirs
  • Programme pour contrer le décrochage scolaire « je réucirque »

Événements

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En plus de ses programmes de formation récréatifs et professionnels, elle offre un soutien accru aux artistes professionnels du secteur et diffuse des spectacles de cirque accessibles au grand public[2].

Plusieurs productions (animation et création de spectacles sur mesure) ont été présentées au Canada, en France et au Chili[réf. nécessaire].

  • 2010 - Animations du Kiosque de la Ville de Québec au Forum universel des cultures – Chili
  • 2011 – Participation au Festival CIRCa - France
  • 2017 - Projet Mâts et Cordages - Canada
  • 2005 à 2020 – Cabarets de Noël - Canada
  • 2004 à 2020 – Festival Jours de cirque - Canada

Références

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  1. ↑ [PDF] Yves Beauregard Dans les coulisses de l'école de cirque de Québec, Entrevue avec Yves Neveu, in Place au cirque!, numéro 97, 2009 sur Érudit.
  2. ↑ a b c d e f g h et i « L'École de cirque de Québec au fil des ans », sur Radio-Canada, (consulté le )
  3. ↑ Jean-Luc Lavallée, « Le cirque à la rescousse d’une deuxième église dans Limoilou », sur Le Journal de Québec (consulté le )
  4. ↑ a et b Marc-André Gagnon, « Trois fois plus d’argent pour l’École de cirque », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  5. ↑ Marie-France Bornais, « L'école de cirque en spectacle », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  6. ↑ Marc-André Séguin, « L'École de cirque de Québec se réjouit », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  7. ↑ Yves Leclerc, « Cirque, danse et musique », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  8. ↑ Yves Leclerc, « Dernier tour de piste pour les 22 finissants », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  9. ↑ Isabelle Porter, « Nouveau DEC en arts du cirque à Québec », sur Le Devoir, (consulté le )
  10. ↑ a et b Claudia Genel, « L'École de cirque de Québec jongle avec l'inconnu », sur Radio-Canada.ca, (consulté le )
  11. ↑ Pierre O. Nadeau, « De l'École au Cirque », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  12. ↑ Isabelle Porter, « L'École de cirque de Québec veut faire son entrée au cégep », sur Le Devoir, (consulté le )
  13. ↑ Caroline Montpetit, « Les six amis de Flip FabriQue », sur Le Devoir, (consulté le )
  14. ↑ Stéphane Baillargeon, « À Québec - Une nouvelle École de cirque, un nouveau Palais Montcalm », sur Le Devoir, (consulté le )
  15. ↑ Diane Précourt, « Courants: Le chapiteau du Château », sur Le Devoir, (consulté le )
  16. ↑ Catherine Couturier, « Un air de vacances à Québec », sur Le Devoir, (consulté le )
  17. ↑ Thierry Haroun, « Québec - Le Cirque du Soleil parcourt ses «chemins invisibles» », sur Le Devoir, (consulté le )

Articles connexes

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