« Chien de prairie à queue noire » : différence entre les versions
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C'est un animal grégaire, en d'autres termes, il vit en groupe, et ne semble véritablement s'épanouir qu'au contact de ses congénères. Ensemble, ils s'organisent en clans, comportant chacun dans la majorité des cas un mâle, quelques femelles, et les jeunes. Ils creusent de vastes galeries souterraines organisées. L'entrée est muni d'un petit dôme afin de permettre une meilleure visibilité, ces chiens de prairie étant d'excellents sentinelles prêtes à déclencher l'alerte au moindre danger<ref name=marion/>. |
C'est un animal grégaire, en d'autres termes, il vit en groupe, et ne semble véritablement s'épanouir qu'au contact de ses congénères. Ensemble, ils s'organisent en clans, comportant chacun dans la majorité des cas un mâle, quelques femelles, et les jeunes. Ils creusent de vastes galeries souterraines organisées. L'entrée est muni d'un petit dôme afin de permettre une meilleure visibilité, ces chiens de prairie étant d'excellents sentinelles prêtes à déclencher l'alerte au moindre danger<ref name=marion/>. |
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L'accouplement se déroule dans la grande majorité des cas sous terre, à l'abri des regards, dans le terrier<ref>[http://animaldiversity.ummz.umich.edu/site/accounts/information/Cynomys_ludovicianus.html: Animal Diversity Web : Cynomys Ludovicianus (eng) <!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. |
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Leurs prédateurs sont des carnivores comme le [[putois à pieds noirs]], le [[Coyote]], les [[Crotale]]s, etc. |
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En [[captivité]], le chien de prairie se révèle être un compagnon particulièrement attachant. C'est un animal qui s'avère pouvoir construire une relation très personnelle avec son maître, et qui se montre souvent très affectueux à son égard. |
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Cet animal a trouvé sa place au sein de quelques familles agréées, où il est alors bien souvent aimé pour son caractère particulièrement sociable et proche de l'homme, à condition de respecter son mode de vie et lui accorder une attention toute particulière. |
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Il convient de prendre au minimum deux chiens de prairie, deux femelles ou bien un couple (les portées étant excessivement rares, surtout sans enclos), afin de conserver le mode de vie [[grégaire]] de cet animal. |
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Les mâles sont réputés pour être plus adeptes des câlins, tandis que les femelles sont généralement plus joueuses. Néanmoins, cet aspect est bien entendu fonction du caractère de chaque animal, et tous les individus s'avèrent être très différents les uns les autres. |
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Aussi, le mâle se montre particulièrement agressif au cours du [[rut]], pouvant s'échelonner de novembre à février. Les maîtres doivent alors faire preuve d'une extrème prudence afin d'éviter de douloureuses morsures. Passée cette poussée hormonale, le mâle redevient aussi doux qu'auparavant. Les chaleurs des femelles occasionnent aussi un changement de comportement, mais bien souvent moindre, comparé à celui des mâles. |
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Le chien de prairie est un [[rongeur]] qui nécessite une attention très particulière de la part de son maître. En effet, ce dernier doit se montrer présent pour son animal, qui réclame en permanence de longues sorties hors de sa cage, ou simplement des moments de tendresse, même pour ceux résidant en enclos <ref name=marion/>. |
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=== Législation === |
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En France, [[Animal domestique en droit français|depuis la loi de aout 2004]] l'importation des chiens de prairie est désormais interdite. Le détention en captivité nécessite d'être titulaire d'un [[Certificat de capacité pour l'entretien d'animaux d'espèces non domestiques|certificat de capacité]] ou bien d'avoir moins de 6 individus acquis antérieurement, de les identifier par puce et de les déclarer à la [[Direction des services vétérinaires|D.S.V]] de son département <ref>[http://www.rongeurs.net/General/legislation.php RongeurS.net: Legislation des rongeurs et lapins<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Il existe aussi des refuges destinés à recueillir ces animaux. |
En France, [[Animal domestique en droit français|depuis la loi de aout 2004]] l'importation des chiens de prairie est désormais interdite. Le détention en captivité nécessite d'être titulaire d'un [[Certificat de capacité pour l'entretien d'animaux d'espèces non domestiques|certificat de capacité]] ou bien d'avoir moins de 6 individus acquis antérieurement, de les identifier par puce et de les déclarer à la [[Direction des services vétérinaires|D.S.V]] de son département <ref>[http://www.rongeurs.net/General/legislation.php RongeurS.net: Legislation des rongeurs et lapins<!-- Titre généré automatiquement -->]</ref>. Il existe aussi des refuges destinés à recueillir ces animaux. |
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Version du 5 février 2008 à 14:46
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Le Chien de prairie à queue noire (Cynomys ludovicianus) est une espèce de rongeur du genre Cynomys. C'est l'espèce de chien de prairie la plus répandue et celle que l'on trouve en captivité.
Description de l'espèce
Durée de vie : 5 à 10 ans, les femelles ont tendance à vivre plus longtemps que les mâles.
Période de rut : De novembre à février.
Durée de la gestation : 30 à 35 jours.
Première sortie des petits : Elle coïncide avec la période du sevrage, à savoir vers 7 semaines.
Régime alimentaire : Herbivore, ainsi que quelques insectes.
Le chien de prairie à queue noire est un rongeur originaire d'Amérique du Nord. C'est un animal grégaire, en d'autres termes, il vit en groupe, et ne semble véritablement s'épanouir qu'au contact de ses congénères. Ensemble, ils s'organisent en clans, comportant chacun dans la majorité des cas un mâle, quelques femelles, et les jeunes. Ils creusent de vastes galeries souterraines organisées. L'entrée est muni d'un petit dôme afin de permettre une meilleure visibilité, ces chiens de prairie étant d'excellents sentinelles prêtes à déclencher l'alerte au moindre danger[1].
L'accouplement se déroule dans la grande majorité des cas sous terre, à l'abri des regards, dans le terrier[2].
Leurs prédateurs sont des carnivores comme le putois à pieds noirs, le Coyote, les Crotales, etc.
Le chien de prairie à queue noire et l'homme
Dans la nature
Sur ses terres d'origines, le chien de prairie est considéré comme nuisibles [1] notamment par les éleveurs de bétail. Et ce, pour plusieurs raisons :
- Le chien de prairie est herbivore, bien qu'il mange aussi parfois quelques insectes. Les éleveurs soulèvent donc la question de la concurrence alimentaire, craignant que leur bétail ne manque d'herbe. La preuve que ces animaux soient consommateurs des mêmes végétaux n'est pas faite[1].
- Ses terriers sont la frayeur des éleveurs qui craignent que leurs animaux ne s'y brisent les pattes. Les accidents de ce type seraient rares[1].
En captivité
En captivité, le chien de prairie se révèle être un compagnon particulièrement attachant. C'est un animal qui s'avère pouvoir construire une relation très personnelle avec son maître, et qui se montre souvent très affectueux à son égard.
Un ou deux ?
Il convient de prendre au minimum deux chiens de prairie, deux femelles ou bien un couple (les portées étant excessivement rares, surtout sans enclos), afin de conserver le mode de vie grégaire de cet animal.
Les mâles sont réputés pour être plus adeptes des câlins, tandis que les femelles sont généralement plus joueuses. Néanmoins, cet aspect est bien entendu fonction du caractère de chaque animal, et tous les individus s'avèrent être très différents les uns les autres.
Aussi, le mâle se montre particulièrement agressif au cours du rut, pouvant s'échelonner de novembre à février. Les maîtres doivent alors faire preuve d'une extrème prudence afin d'éviter de douloureuses morsures. Passée cette poussée hormonale, le mâle redevient aussi doux qu'auparavant. Les chaleurs des femelles occasionnent aussi un changement de comportement, mais bien souvent moindre, comparé à celui des mâles.
Le chien de prairie est un rongeur qui nécessite une attention très particulière de la part de son maître. En effet, ce dernier doit se montrer présent pour son animal, qui réclame en permanence de longues sorties hors de sa cage, ou simplement des moments de tendresse, même pour ceux résidant en enclos [1].
Législation
En France, depuis la loi de aout 2004 l'importation des chiens de prairie est désormais interdite. Le détention en captivité nécessite d'être titulaire d'un certificat de capacité ou bien d'avoir moins de 6 individus acquis antérieurement, de les identifier par puce et de les déclarer à la D.S.V de son département [3]. Il existe aussi des refuges destinés à recueillir ces animaux.
Notes et références
- Thèse de Marion Desmarchelier Le chien de prairie : Nouvel animal de compagnie
- Animal Diversity Web : Cynomys Ludovicianus (eng)
- RongeurS.net: Legislation des rongeurs et lapins
Voir aussi
Liens externes
Sites taxinomiques:
- (fr + en) Référence ITIS : - Cynomys ludovicianus (Ord, 1815)
- (en) Référence UICN : espèce Cynomys ludovicianus (Ord, 1815)
- (en) Référence Mammal Species of the World (3e éd., 2005) : Cynomys ludovicianus
- (en) Référence Animal Diversity Web : Cynomys ludovicianus
- (en) Référence NCBI : Cynomys ludovicianus (taxons inclus)
- (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Cynomys ludovicianus
Autres liens externes :
- M. Desmarchelier, Le chien de prairie (Cynomys ludovicianus), nouvel animal de compagnie : enquête auprès des propriétaires en France. Thèse école vétérinaire de Lyon, 2003. Lire le document PDF : thèse n°108