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=== Nouvelles===
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* ''La dernière épouse'', Abidjan, EDILIS, 1997, 128 p. {{ISBN|2-909238-64-4}} ; réunit neuf nouvelles : ''Un garçon pour Malick'' ; ''Le fils de l'abbé Banbaga Jean-Baptiste'' ; ''Hommes tout-puissants'' ; ''L'amant de Josette'' ; ''Rue de l'hôpital'' ; ''Sacrée mère Zizanie'' ; ''Un albinos pour le trône'' ; ''La dernière épouse'' ; ''Tony le rêve''<ref name="UWA"/>.
* ''La dernière épouse'', Abidjan, EDILIS, 1997, 128 p. {{ISBN|2-909238-64-4}} ; réunit neuf nouvelles : ''Un garçon pour Malick'' ; ''Le fils de l'abbé Banbaga Jean-Baptiste'' ; ''Hommes tout-puissants'' ; ''L'amant de Josette'' ; ''Rue de l'hôpital'' ; ''Sacrée mère Zizanie'' ; ''Un albinos pour le trône'' ; ''La dernière épouse'' ; ''Tony le rêve''<ref name="UWA"/>{{,}}<ref>{{article|langue=en|auteur1=Joyce Hope Scott|titre=New Griottes of the African Sahel: Intersectionalities and Women’s Narrative Authority in Sanou Bernadette Dao’s
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* ''La femme de diable'', 2000.
* ''Avance, mon peuple et autres nouvelles du Burkina Faso'', Ouagadougou, Découvertes du Burkina, 2005, 233 p. {{ISBN|2-915991-02-2}}.
* ''Avance, mon peuple et autres nouvelles du Burkina Faso'', Ouagadougou, Découvertes du Burkina, 2005, 233 p. {{ISBN|2-915991-02-2}}.



Version du 24 mars 2018 à 13:07

Bernadette Sanou Dao ou Bernadette Dao, née le 25 février 1952 à Bamako (alors au Soudan français, aujourd'hui au Mali) est une enseignante, écrivaine de langue française et femme politique burkinabé[1].

Biographie

À l'âge de 11 ans, sa famille quitte le Mali pour le Burkina Faso (alors Haute-Volta). Elle est élève au collège Notre Dame de Kolog-Naba à Ouagadougou et obtient son baccalauréat en 1972 ; elle poursuit des études de littérature et de linguistique aux États-Unis (Université de l'Ohio) et en France (Sorbonne).

De retour au Burkina Faso, elle est enseignante de français, responsable du service de linguistique appliquée puis directrice de l'Institut Pédagogique du Burkina et participe à l'édition de manuels scolaires. En 1986-1987, elle est ministre de la culture du Burkina Faso, lors de la présidence de Thomas Sankara. Après le coup d'état contre Sankara, elle se consacre à des associations de protection des femmes et des enfants, fondant en 1988 l'UNTENI (Association pour la survie, la protection et le développement de l'enfant) et en 1991 la GUIMBI ( Caisse mutuelle pour les femmes). A partir de 1996, elle occupe divers postes (membre du Conseil Supérieur de l'Information ; .ministre de l'Intégration Régionale en 1999 ; directrice de de l’Office national du Tourisme burkinabè).

Bernadette Sanou Dao écrit de la poésie, des récits et des histoires pour enfants, sous le pseudonyme de Mâh Dao. Elle est lauréate du prix Jean-Cocteau de poésie en 1995 [2]

Œuvres

Nouvelles

  • La dernière épouse, Abidjan, EDILIS, 1997, 128 p. (ISBN 2-909238-64-4) ; réunit neuf nouvelles : Un garçon pour Malick ; Le fils de l'abbé Banbaga Jean-Baptiste ; Hommes tout-puissants ; L'amant de Josette ; Rue de l'hôpital ; Sacrée mère Zizanie ; Un albinos pour le trône ; La dernière épouse ; Tony le rêve[1],[3].
  • La femme de diable, 2000.
  • Avance, mon peuple et autres nouvelles du Burkina Faso, Ouagadougou, Découvertes du Burkina, 2005, 233 p. (ISBN 2-915991-02-2).

Poésie

  • Quote-part et Symphonie, Paris, Nouvelle Pléiade, 1995, 58 p. (ISBN 2-84185-030-7).

Références

  1. a et b « Bernadette SANOU DAO », Reading Women Writers and African Literatures, sur Reading Women Writers and African Literatures, University of Western Australia,
  2. Françoise Houzelot, « Bernadette Sanou Dao (Burkina Faso) », Africultures, (consulté le )Modèle {{Lien brisé}} : paramètres « url » et « titre » manquants. ,
  3. (en) Joyce Hope Scott, « New Griottes of the African Sahel: Intersectionalities and Women’s Narrative Authority in Sanou Bernadette Dao’s La Dernière èpouse & Aïcha Fofona’s Mariage on Copie », Advances in Literary Study, no 4,‎ , p. 54-66.> (lire en ligne).


Bibliographie

  • K. Landry Guy Gabriel Yaméogo, « Étude actantielle du poème Une femme comme il faut de Bernadette Dao », dans Sciences du langage : articulations, désarticulations, réarticulations, (lire en ligne), p. 69-88.