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Viser la lune

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Viser la lune est le premier roman d'Anne-Fleur Multon publié le chez Poulpe Editions dans la collection Allô Sorcières. Il s'agit d'une œuvre de littérature jeunesse (9-13 ans, filles comme garçons) qui entre dans une mouvance #GirlPower. Ce roman pour ados met en scène des personnages qui illustrent l'empowerment féminin du XXe siècle.

Les questions de l'amitié, du port du voile, des réseaux sociaux sont abordées[1]. Le sexisme est bien sûr un grand thème central du livre[2]. La couverture et les dessins intérieurs ont été réalisés par la dessinatrice Diglee alias Maureen Wingrove.

Résumé[modifier | modifier le code]

Quatre adolescentes habitant aux quatre coins de la terre (Montréal, Guyane, Nouvelle-Calédonie, France) se rencontrent sur twitter grâce à un hater de Steven Universe et se lient d'amitié. Elles décident même de créer une chaîne YouTube qui met en commun leurs savoirs-faire.

Un jour, Itaï se voit écartée d’un championnat d’e-gaming prétendument masculin (sexisme dans le milieu du jeu vidéo). Elles décident toutes ensemble d'utiliser leur outil social pour médiatiser cette discrimination patriarcale et lutter contre l'injustice !

Personnages[modifier | modifier le code]

Les personnages sont toutes de jeunes filles puissantes[2], dynamiques, pleines d'ambition et de combativité. Elles ne se laissent pas marcher sur les pieds et s'affirment comme elles ont envie de s'affirmer.

« On avait toutes treize ans et des brouettes, mais on ne se ressemblait pas vraiment »

Aliénor adore l'astronomie et désire participer à un concours de fabrication de fusées. Elle est badass[3] comme toutes les autres héroïnes du roman.

Itaï est fan de jeux vidéo et de maquillage.

Azza ne jure que par la pâtisserie et le handball.

Maria quant à elle, adore la photo et arbore fièrement ses cheveux roses.

Analyse[modifier | modifier le code]

Ce roman s'adresse aussi bien à des jeunes filles qu'à de jeunes garçons, selon le booktubeur Nathan[1].

L'ambition de l'autrice est entre autres de parler du quotidien des lecteurs et lectrices du XXIe siècle[3] : l'hyper-connexion aux réseaux sociaux. Le féminisme, l'égalité femme-homme est également au centre du roman. Ce dernier fait l'éloge de la différence comme force.

Toutes sont des filles fortes et puissantes. Toutes sont des odes à la différence à elles seules. Toutes composent leur vie bien loin des diktats de beauté, des clichés soit-disant [sic] « féminins » et autres comportements de princesses. Pour notre plus grand plaisir[4].

Il faut noter que l'écriture inclusive est utilisée tout au long du livre.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Le Cahier de lecture de Nathan, « TROIS ROMANS GIRL POWER - Féminibooks #8 »,
  2. a et b Poulpes Editions, « Viser la lune - vidéo pédagogique »,
  3. a et b Audrey - Le Souffle des Mots, « Interview d'Anne-Fleur Multon »,
  4. H.R., « Viser la lune, d’Anne-Fleur Multon : les bonnes idées fusent ! », Maze Magazine,‎ (lire en ligne)