Victor Barrucand

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Victor Barrucand
Portrait par Félix Vallotton
paru dans La Revue blanche en 1900.

Victor Barrucand, né à Poitiers le et mort à El Biar (Algérie) le , est un journaliste et écrivain français.

Biographie

Humaniste teinté d'anarchisme, il a vécu une bonne partie de sa vie en Algérie, où il prend part à la vie culturelle et politique en devenant journaliste. Il édita Isabelle Eberhardt, qu'il connaissait bien, et écrivit plusieurs ouvrages sur les peintres orientalistes. En 1895, à l'époque où il collabore à La Revue blanche, il adapte pour le théâtre une pièce de Shûdraka, Le Chariot de terre cuite, qu'il transformera en conte en 1921.

Œuvre

Poésie
  • Rythmes et rimes à mettre en musique (1886)
  • Chanson de juin 1889 (1889) Texte en ligne
  • Amour et idéal. La Chanson des mois. Une partie d’échecs. Triomphe (1889)
  • D'un pays plus beau (1910)
Études
  • Henri Cros
  • Les Verres précieux
  • Brochure sur le Bouddhisme (1893)
  • L'Algérie et les Peintres orientalistes (1930)[1]
Parades dans le style du théâtre de foire
  • Les Deux Mezzetins, Colombine jalouse. La Farce du Sac, etc. Représentées au Théâtre de la Bastille, (1889-1890.
  • Le Chariot de terre cuite. Adaptation du sanscrit représentée au Théâtre de l’Œuvre.
Roman
  • Avec le Feu (1900, réédité en 2005)[2]
Varia
  • Le Pain gratuit
  • Théodore de Banville. Critiques. Choix et préface par Victor Barrucand, portrait de Banville par Gavarni en frontispice (1917)
  • Mémoire du Citoyen Rossignol, général en chef des armées de la République en Vendée et ceux du conventionnel Choudieu Texte en ligne

Citation

  • « Aux applaudissements d'une société lâche et complice la tête du libertaire est tombée sous le couteau légal. Ravachol est mort l'insulte à la bouche, ironique et méprisant, dominant de son dédain la foule vile.[3] »

Jugement

René Lalou, dans son Histoire de la Littérature française, salue en Barrucand un écrivain qui apporta à l’essai, au roman et à l’histoire les mêmes qualités de sincérité et de réalisme poétique :

« ...D’autres ont créé autour de leurs œuvres des sortes de sociétés secrètes : [...]; Victor Barrucand, parce qu’on ne peut pas oublier un anarchiste promoteur du « pain gratuit », ni l’éditeur d’Isabelle Eberhardt, si maladroit fût-il. Tous leurs écrits méritent-ils d’être intégralement réimprimés ? Non, bien sûr, à l’exception peut-être des Versiculets d’Alfred Poussin d’une étonnante fraîcheur. [...] Chacun découvrira dans le sommaire une ou plusieurs raisons de lire Le Livre des Egarés : [...]; Victor Barrucand...[4] »

Notes et références

  1. Editions du Tell - L'Algérie et les Peintres orientalistes
  2. [1]
  3. Le Rire de Ravachol dans l'En-dehors du 24 juillet 1892
  4. Histoire littéraire, n° 5, Comptes rendus de lecture. [2]