Utilisateur:Wlibertaire/Anarchisme au Chili

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Le drapeau rouge et noir de l'anarchie.

Le mouvement anarchiste au Chili est née grâce à l'influence de migrants européen, partisans de Mikhail Bakounine affilié à l'Association International des Travailleurs, qui avait pris contact avec Manuel Chinchilla, un Espagnol vivant à Iquique. Leurs influences a pu être perçue dans un premier temps dans les syndicats de typographes, de peintres, des ouvriers de la construction et des marins. Durant la première décennie du XXe siècle, l'anarchisme a une influence considérable sur le mouvement ouvrier et les cercles intellectuels du Chili. Certains des plus importants anarchistes Chilien étaient: le poète Carlos Pezoa Véliz, le professeur Dr Juan Gandulfo, les syndicalistes Luis Olea , Magno Espinoza, Alejandro Escobar y Carballo, Angela Muñoz Arancibia, Juan Chammorro,Armando Triviño et Ernesto Miranda, la professeure Flora Sanhueza et les écrivains José Domingo Gómez Rojas, Fernando Santiván, José Santos González Vera etManuel Rojas. En ce moment, les groupes anarchistes font leur retour au Chili à travers divers collectifs étudiants, groupes affinitaires, centres communautaires et sociaux ainsi que dans les squats.


L'histoire de l'anarchisme Chilien[modifier | modifier le code]

Première étape: Les premières années (1880-1921)[modifier | modifier le code]

Carlos Pezoa Véliz.

Premières publications[modifier | modifier le code]

 La propagande anarchiste a commencée à circuler au Chili autour de 1880, composée d'œuvres littéraires arrivant d'Espagne et d'Argentine. Le premier journal libertaire, El Oprimido, a été publié en 1893, dans la ville de Valparaíso, suivi par d'autres, tels que: El Ácrata, La Luz, La Revuelta, La Batalla, El Surco, Acción Directa,... La Batalla a été la publication qui eut la plus grand longévité, entre 1912 et 1926. Il y avait aussi des journaux publiés par des syndicats avec des tendances anarchistes, tels que: El Siglo XX, La Imprenta (typographe) et El Marítimo à Antofagasta (marins).[1]

Après la Révolution russe (qui a été considéré avec méfiance par la plupart des anarchistes dès le début), les différences entre les anarchistes et les marxistes se sont creusées . Leur cohabitation au sein des syndicats généraux a prit fin, les modérés et réformistes socialistes ont pris  possession de la Fédération des Travailleurs du Chili (FOCH).[2]

En décembre 1919, l'aile Chilienne de l' Industrial workers of the World (IWW) fut fondée à Valparaiso. Le  IWW  Chilien diffère de l'organisation révolutionnaire des travailleurs aux États-unis: au Chili, elle avait une tendance clairement plus anarcho-syndicalistes que aux USA. Les IWW ont eu une influence nationale, de Iquique à Corral. Ils se sont déclarés ennemis du capital, du gouvernement et de l'église. Leurs tactiques habituelles étaient la grève, le boycott et le sabotage. Ils ont eu une énorme influence sur les marins de Valparaíso, Iquique et Antofagasta. Ils ont également organisés des syndicats de boulangers, de fabricants de munitions, de constructeurs et de cordonniers. Ses plus célèbres wobblies (membres) ont été entre autres, Juan Onofre Chamorro, Armando Triviño, Pedro Ortuzar et Porfirio Soto.

Aussi loin que l'on peut remonter dans la littérature anarchiste, la maison d'édition Editorial Lux s'est distinguée par l'impression de livres d'anarchistes Chilien et Européen tels que Manuel Márquez et José Domingo Rojas Gómez. Parmi les autres  militants notoires on peut citer le typographe Enrique Arènes de Iquique, fondateur d'un certain nombre de journaux anarchistes, ainsi que Luis Olea, Alejandro Magno Espinosa et Alejandro Escobar y Carballo, force motrice de plusieurs syndicats (Cappelletti, LXXXV).

Au moins 200 artefacts ont explosé au Chili depuis 2005. Cela a conduit à la formulation d'accusations à l'encontre d'une trentaine d'anarchistes. Dans la grande majorité des cas, ces appareils ont explosé à cause des dommages à la propriété de l'application de la loi et les forces de sécurité, les banques ou les sociétés transnationales et, dans certains cas, ils ont blessé ou même tué des gens.[3][4][5]

Références[modifier | modifier le code]

[[Catégorie:Histoire du Chili]]