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Société des Ingénieurs Diplômés Par l'Etat

Cadre
Forme juridique Association loi de 1901, Reconnue d'Utilité Publique
Zone d’influence Francophonie
Fondation
Fondation 1937
Identité
Siège Cnam, 292 rue Saint Martin, 75003 Paris
Président Michel Borde, Electro-technique, Promotion 1991
Financement Cotisations et mécénats
Slogan Deviens qui tu es.
Site web www.sidpe.fr


La Société d'Ingénieurs Diplômés Par l’État est une association à but non lucratif. Elle a été reconnue d’utilité publique le 25 juillet 1997. L’association regroupe exclusivement des Ingénieurs Diplômés Par l’État à la suite des examens prévus par l’article 8 de la loi du 10 juillet 1934 et par les textes subséquents. Elle est l’interlocutrice du Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l'innovation, membre de la Fédération des Associations du Cnam, du conseil National des Ingénieurs et Scientifiques de France.[1]

Histoire[modifier | modifier le code]

La société qui regroupe exclusivement les ingénieurs à qui les autorités universitaires françaises ont décerné la qualité d'Ingénieur Diplômé Par l'État, a été déclarée le 3 avril 1937 J.O. du 29 avril 1937, p.4815 à la Préfecture de Police de Paris, sous le nom de Société des Ingénieurs Diplômés, par René Dussourt, assisté de Henri Gontier, René de Grotte, René Lafeuile, Robert Mario, Jean Niclot, tous appartenant à la première promotion de 1936.

Ce titre d'ingénieur relève de l'article Code de l'éducation - art. L642-9 (V) du code de l'éducation article 8 de la loi du 10 juillet 1934. Cette loi du 10 juillet 1934 est l'aboutissement d'un certain nombre de textes et de propositions déposées devant les parlements, après l'adoption de ces derniers de la loi du 2 août 1918 qui, par son article 7, protégeait l'usage du titre ingénieur agronome, reprend, en partie, la recommandation du 16 décembre 1922; exprimée par le Conseil Supérieur de l'Enseignement Technique qui suggérait le dépôt d'un texte législatif aux termes duquel "toute école ayant pour but de former des ingénieurs devra enregistrer sous lequel sont dénommés les élèves pourvus du diplôme". Cette suggestion étant une invitation et non une obligation, le législateur, par l'article 8 de la loi, a, dans un esprit objectif, estimé que toute personne possédant les connaissances exigées pour obtenir la qualification d'ingénieur, indépendamment de la position prise par tel ou tel établissement scolaire où elle est censée avoir subi les études correspondantes, avait les ressources, pour faire reconnaître ses aptitudes, de se présenter devant ses pairs.

Activités[modifier | modifier le code]

Processus pour obtenir le titre d'Ingénieur Diplômé Par l'État[modifier | modifier le code]

Conditions d'admission[modifier | modifier le code]

Le titre l’Ingénieur Diplômé Par l’État IDPE est accessible aux personnes justifiant de 5 années d’expérience professionnelle dans des fonctions communément confiées aux ingénieurs, dans l’une des 20 spécialités couvertes par le diplôme. Les ingénieurs de nationalité étrangère peuvent faire acte de candidatures, quel que soit le lieu de leur résidence ou celui de leur employeur.

Les spécialités proposées[modifier | modifier le code]

Agro-alimentaire, agronomie, automatisme et informatique industrielle, énergétique, génie biologique, génie de l’eau et de l’environnement, génie des procédés, génie électrique, génie industriel, génie physique, gestion des risques, informatique, instrumentation, électronique, matériaux, bâtiment Bâtiment Travaux Public, chimie, logistique, mécanique, télécommunications et réseaux.

Inscription[modifier | modifier le code]

Les épreuves conduisant à obtenir le diplôme sont organisées par des écoles d’Ingénieurs accréditées par le Ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l'Innovation. La liste des écoles organisant les épreuves est consultable sur le site https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ . Cette liste est revue périodiquement. Les dossier sont déposés dans la période d’ouverture des inscriptions, fixée par un avis ministériel. Il est également disponible sur le site https://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/ . Les dates de la période d’inscription, ainsi que les écoles accréditées à organiser les épreuves, sont publiées chaque année au Journal Officiel.

Jury[modifier | modifier le code]

Les épreuves sont dirigées et évaluées par un Jury particulier, il est nommé par le Directeur de l’école et composé de 5 à 6 membres : – le directeur de l’école ou son représentant, président du jury – 2 membres du personnel enseignant de l’école – 2 ingénieurs diplômés, dont si possible un ingénieur IDPE, – un sixième membre éventuel, choisi par le directeur de l’école en raison de ses compétences particulières.

Évaluation[modifier | modifier le code]

Première épreuve, l'entretien se déroule dans l’école d’inscription devant le Jury particulier. L’objectif est d'évaluer l'expérience et les acquis professionnels des candidats(es). Les candidats(es) doivent se présenter de façon détaillée, justifier au moins de 5 années d’expérience professionnelle, et proposer un sujet et un plan de mémoire. A l'issue de l'entretien, les candidats(es) qui répondent aux attentes du Jury particulier, s'engagent dans la rédaction du mémoire.

Rédaction du mémoire[modifier | modifier le code]

Les candidats(es) disposent d’environ 6 mois pour réaliser leur mémoire. Ils l'adressent ensuite à l’école dans les délais requis. Le plan validé au préalable par le Jury particulier et les consignes de mise en page doivent être strictement respectées. 80 pages environ, auxquelles il est possible d'adjoindre des annexes techniques, une bibliographie, un résumé en français et en anglais.

Soutenance du mémoire[modifier | modifier le code]

Les candidats(es) soutiennent leur mémoire dans l'école d’inscription à nouveau devant le Jury particulier. Ils exposent leur mémoire en s'appuyant sur une présentation spécifique. Les candidats(es) doivent prouver leurs compétences, qu’ils maîtrisent leur sujet et qu'ils sont capables de répondre aux questions du jury. En général, l’épreuve dure environ 1 h 30 : 1 heure de présentation et 30 minutes de questions. A l'issue de la soutenance, la proposition du Jury d’École de transmettre ou pas, les candidatures au Jury National, est notifiée.

Jury national[modifier | modifier le code]

Le Jury national est chargé d’arrêter la liste des candidats(es) admis(es) à porter le titre d’IngénieurDPE IDPE. A cet effet, il procède à l’examen des propositions de l’ensemble des jurys d’école et statue sur les dossiers des candidats(es) proposés(ées) à l’attribution du titre. Le Jury national est placé sous la présidence d’un enseignant-chercheur désigné par le Ministre chargé de l'Enseignement supérieur et sous la vice-présidence de l’administrateur général duCnam ou de son représentant. Il est composé des directeurs de 6 écoles autorisées à organiser l’examen, ou de leurs représentants, désignés par le Ministre chargé de l’Enseignement supérieur ainsi que de membres de la commission des titres d’ingénieur dont un représentant d’une organisation d’employeurs un représentant d’une organisation professionnelle d’ingénieurs et un représentant d’une association d’ingénieurs. Un représentant du Ministre chargé de l'Enseignement supérieur assiste aux délibérations avec voix consultative. La décision du Jury National sur l’issue des candidatures est notifiée par le Ministère de Enseignement supérieur de la Recherche et de l'Innovation.

Délivrance du diplôme[modifier | modifier le code]

Le diplôme est délivré par le Ministère de Enseignement supérieur de la Recherche et de l'Innovation. Le titre d’Ingénieur DPE Ministère de Enseignement supérieur de la Recherche et de l'Innovation. est enregistré de droit au Répertoire National des Certifications Professionnelles (RNCP) au niveau 1, il confère à ses titulaires le grade de Master. Son libellé prend la forme suivante:«Ingénieur diplômé par l’État Spécialité….....» (20 spécialités) La liste des candidats(es) diplômés(ées) est publiée au Journal Officiel de la République Française.

Réalisations des Ingénieurs DPE[modifier | modifier le code]

Quelques exemples de travaux menés par des ingénieurs DPE :

  • Louise Halm, DPE Matériaux 1942 : première femme Ingénieure DPE, Directrice du Laboratoire Central de l’Union Française des produits Réfractaires, experte internationale dans son domaine, ayant publiée de nombreuses communications sur les alliages légers, la corrosion, les alliages pour l’aéronautique et les céramiques et réfractaires pour la sidérurgie.
  • Lucien Servanty, DPE Aéronautique 1943 : conception du premier avion français à réaction le 6000 Triton.
  • Pierre Le Roux DPE Agriculture 1970 : docteur des universités avec deux thèses en biologie, fondateur et directeur d’un laboratoire d’analyses médicales, expert près de la Cour d’Appel de Rennes.
  • Guy Frézouls DPE Agriculture 1975 : docteur en biochimie, ingénieur chercheur à la faculté de pharmacie de Paris V.
  • Pierre Chapas DPE électrotechnique 1977 : Senior Expert ferroviaire, auteur de plusieurs publications dans les Techniques de l’ingénieur.
  • Jean Friess DPE Mécanique 1978 : créateur et président du conseil de surveillance de Realmeca.
  • Claude Marchand, DPE Bâtiment 1980 : étude et projet de l’ossature métallique de la basilique de Yamoussoukro.
  • Bernard Moulin, DPE technologie de l’information 1980 : docteur en sciences physiques des plasmas, projets Tore-Supra et ITER du CEA.
  • Maurice Nicolet, DPE électronique 1985 : procédé Visionero visant à suppléer une carence de lecture d’un livre.
  • Serge Rochain DPE Informatique 1985 : diplômé de l’université Paris XI Orsay en astronomie et astrophysique, ancien directeur technique de Informatique et PDG Fiducial informatique maintenance, observateur associé à l’observatoire du Pic du Midi.
  • Edouard Albert Fabre, DPE agriculture 1986 : ancien président directeur-général RAGT Semences, ancien Conseiller du Commerce Extérieur de la France, ancien vice-président du MEDEF Aveyron.
  • Pierre Larcher, DPE agriculture 1990 : expert national en Phytopharmacie, agréé par la Cour de cassation.
  • Jean-Claude Philip, DPE bâtiment 1991 : gère depuis 1993 la société BET Philip Ingénierie. Intervenant à l’ESTP et au Conservatoire national des Arts et métiers de Limoges, il est considéré aujourd’hui comme une référence incontournable en matière de démolition. Expert délégué à la Coopération technique internationale, au ministère des Affaires étrangères, il intervient sur divers projets à l’échelle nationale ou internationale. Il a co-écrit le Guide pratique de la démolition des bâtiments (Eyrolles, 2006).
  • Noël Nader, DPE informatique 1995 : pilote le projet européen NETC@RDS.
  • Brigitte Gaillard-Martinie, DPE agroalimentaire 1997 : responsable du plateau technique de microscopie de L’INRA Clemont-Ferrand auteure de nombreuses publications scientifiques
  • Philippe Parain, DPE Electronique 1998 : a redressé avec succès l’entreprise THALES ANGENIEUX entre 2005 et 2012 comme président-directeur général. Il est à l’origine de plusieurs innovations dans l’électronique pour des applications militaires.
  • Mario Lepage, DPE Agriculture 2002 : ingénieur de recherche à IRSTEA, spécialiste de l’écologie des estuaires et coordinateur national des contrôles de surveillance de la directive cadre européenne sur l’eau pour les poissons dans les eaux de transition.
  • Jean-François Carpentier, DPE informatique 2004 : a écrit La sécurité informatique dans la petite entreprise et La gouvernance du système d’information dans les PME (Editions ENI).
  • Fabienne Ertel, DPE Agroalimentaire 2004, codirigeante de christian-potier et ayant préalablement occupé des fonctions très techniques de Directrice Industrielle International Multisites.
  • José Vaz de Matos, DPE Hygiène et Sécurité 2005, vice-président de la Compagnie des Ingénieurs Experts près la Cour d’Appel de Paris.
  • Michel Cartier, DPE mécanique 2009 : ingénieur navigant d’essais, ayant participer aux essais moteurs de l’Airbus 400M.

Valeurs des ingénieurs DPE[modifier | modifier le code]

Relations institutionnelles[modifier | modifier le code]

Présidents qui se sont succédé[modifier | modifier le code]

  • 1936-1945 – René de Grotte (céramique) 1936
  • 1946-1947 – Gaston Pinotier (construction mécanique) 1937
  • 1947-1954 – Antoine Dunez (chimie agricole) 1937
  • 1955-1976 – Roger Lelaurin (électricité 1938)
  • 1976-1979 – Roger Lecot (thermique ) 1963
  • 1980-1982 – Pierre Jolly (O.S.T) 1961
  • 1983-1984 – Daniel Perrot (O.S.T) 1964
  • 1984-1992 – Gérard Dubuc (chimie) 1966
  • 1993-1994 – Jacques Lapeyronnie (aéronautique) 1966
  • 1995-1999 – Jean Marie Hache (topographie) 1970
  • 2000-2007 – Jean Marie Bray (mécanique) 1984
  • 2008-2011 – Yves Michalon (production mécanique) 1993
  • Depuis 2012 – Michel Borde (électrotechnique) 1991


[[Catégorie:Économie]] </gallery> </gallery>

  1. IESF, « Nos actions phares - IESF », sur www.iesf.fr (consulté le )