Utilisateur:Mazuritz/Bacasable

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Historique[modifier | modifier le code]

La scission de 2012/2013[modifier | modifier le code]

Vers la fin de l'année 2012, plusieurs membres de l'Union valdôtaine, ne pouvant plus envisager de maintenir l'alliance avec le parti de Berlusconi, Le Peuple de la Liberté (PdL) (alliance confirmée lors des élections administratives de 2010, décident de lancer une nouvelle formation politique, déplorant que l'actuel parti ait perdu de vue les valeurs fondamentales sur lesquelles l'Union valdôtaine s'était depuis toujours appuyé. Ainsi va naître l'Union Valdôtaine Progressiste, menée par Laurent Viérin.[1][2][3][4]

À partir du 1er janvier 2013, la nouvelle formation politique forme un groupe autonome au sein du Conseil de la Vallée d'Aoste composé de 3 conseillers, Laurent Viérin, l'ancien député Luciano Caveri et Andrea Rosset, ce qui réduit le nombre des conseillers de l'UV à 14.[5]

La formation de l'UVP n'a évidemment pas été bien accueillie par les autres partis autonomistes de la Vallée d'Aoste. Ego Perron, président de l'Union valdôtaine a qualifié cette scission d'attaque directe au coeur de notre mouvement.[6] Le conseiller valdôtain Alberto Bertin, membre du parti autonomiste de gauche ALPE, dont l'UVP ambitionne surement d'attirer pour lui l'électorat, n'a pas épargné non plus ses critiques. Selon Bertin, la création de l'UVP obéit seulement à la quête du pouvoir pour lui-même.[7]

Le parti est créé officiellement le dans la perspective des élections générales italiennes de 2013, il reprend le nom d'une scission antérieure de l'Union valdôtaine, l'Union valdôtaine progressiste (1973-1984).

les élections générales de 2013[modifier | modifier le code]

Lors du scrutin du 24 et 25 février 2013, l'UVP manque de peu (185 voix) l'élection d'un député, Laurent Viérin, face à la coalition de l'Union valdôtaine, de Fédération autonomiste et de Stella alpina menée par Rudi Marguerettaz.[8]

Idéologie[modifier | modifier le code]

Cette nouvelle formation aspire à réunir les nouvelles générations désintéressées par la politique, les électeurs déçus, les personnes qui veulent suivre des méthodes politiques différentes pour reprendre le projet autonomiste et progressiste. L'UPV met en garde l'opinion publique valdôtaine contre les tendances centralisatrices que manifeste la grande majorité des partis politiques italiens, et oppose donc au centralisme étatique, la nécessité de récupérer les valeurs qui façonnent l'identité du peuple valdôtain.[9] Le premier article du éthique du parti affirme que Les femmes et les hommes qui adhérent au mouvement reconnaissent dans la Constitution italienne et dans le Statut de la Vallée d’Aoste la source primaire des règles de la communauté politique.[10]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (it) Moreno Vignolini, « Presentata la nuova Union valdôtaine progressiste », (consulté le )
  2. (it) Marco Camilli, « Union Valdôtaine, è scissione », (consulté le )
  3. (it) Daniele Mammoliti, « Scissione Uv, a Hone rinasce l'Union Valdotaine Progressiste », (consulté le )
  4. (it) « Groupes du Conseil », Conseil de la Vallée (consulté le )
  5. (it) Valledaostaglocal.it, « A Fenis è nato il nuovo movimento di Laurent Vierin. Dal primo gennaio nuovo gruppo in Consiglio Valle », (consulté le )
  6. (fr) Le président du Mouvement a ensuite parlé des dernières vicissitudes concernant la naissance de la soi-disant Union Valdôtaine Progressiste : « Cette manœuvre a représenté une attaque directe au cœur de notre Mouvement, mais je pense qu’après les blessures on peut guérir et se présenter plus forts et plus unis ». « L’Union a les hommes et les capacités pour réagir », Union valdôtaine, (consulté le )
  7. (it) Valledaostaglocal.it, « Alberto Bertin (Alpe) impallina Laurent Viérin (Uvp) », (consulté le )
  8. (fr) « ÉLECTIONS LÉGISLATIVES 2013 - CHAMBRE DES DÉPUTÉS », Région Vallée d'Aoste (consulté le )
  9. (ca) « En plena campanya electoral, a Aosta emergeix un moviment federalista escindit de la Unió Valldostana », Nationalia, (consulté le )
  10. (it) « Codice etico », Union valdôtaine progressiste (consulté le )