Utilisateur:Matheo103/ Aterson-N Sainval
| Naissance | |
|---|---|
| Pseudonyme |
Dade |
| Nationalité | |
| Formation |
Université d'État d'Haïti Lycée Faustin Soulouque (d) Collège de Petit-Goave (d) |
| Activités | |
| Père |
Rency Aterson SAINVAL (d) |
| Genre artistique |
Poète (d) |
|---|---|
| Distinction |
Detailee (en) |
Pages noires de vers Imprécis (d) |
Aterson-N Sainval, dit Dade, né à petit-goave le 21 mars 1996 est diseur ,poète, comédien, opperateur culturel ,juriste et ecrivain haitien[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Aterson-N Sainval, dit Dade, surnom qui vient de sa mère, décédée trop tôt. Après son baccalauréat, il a poursuivi ses études en journalisme à l’Institut de Formation en Communication Française (IFOCOF) et des études de Droit à l’Université d’État d’Haïti (UEH). Il est aussi formé en entrepreneuriat et photographie[2].
La poésie est pour Dade une sorte de thérapie. Une sorte de portion revitalisante qui l’a toujours permis de vivre le quotidien avec une certaine légèreté digne de l’innocence d’un enfant. Après des années d’expérimentations, il a commencé à faire le lien entre l’écriture et la performance surtout dans les milieux scolaires. C’est ainsi qu'il est devenu un passionné qui s’éclate sur scène en dénonçant les abus et en redonnant le sourire aux gens (rires).
En 2022, l’écriture a fait de lui l’auteur d’un recueil de poèmes (Pages noires de vers imprécis), publié aux éditions Pulucĭa [3]. Ce livre est le cri d’un sentiment patriotique. C’est la traduction en langage poétique de sa croyance en la dignité humaine, la bonté, le partage et le progrès de l’être : l’être haïtien en particulier.
Enfance[modifier | modifier le code]
Il est le cadet d'une fratrie de 7 enfants dont une fille, Jasmine Sainval. Dade, n’a pas eu une enfance facile. Il n’a pas vécu cette période entre quatre murs paradisiaques. Loin de l’enfance rêvée, il a grandi dans une atmosphère troublante. Des moments de choc, de douleur, de misère, il se rappelle les avoir vécus en combattant comme nos ancêtres l’avaient fait bien des lustres. Mais, il a appris à tirer de la beauté de cette période : le bonheur maintenant est qu'il porte les cicatrices de son enfance comme refrain d’une complainte chantée pour congédier la douleur. Quotidiennement, il essaie d’en faire une chanson de bonne espérance[4].
Grandi à Petit-Goâve plus précisement dans la localité de Gaston et de l'Avenue Solidarité là où il a passé presque son enfance. Il a fait ses études primaires à/au...., ses études secondaires au Lycèe Faustin Soulouque et au Collège de Petit-Goâve.
C’est très dur et loin de l’imaginaire qu’on a de cette période quand on a un père, fan de football, qui voulait avoir autant d’enfants que de joueurs dans une équipe de football. Et surtout, une mère avec une santé aussi fragile qu’une cheville anémique. Je me souviens de la passion de mon père pour le foot et son ambition pour nous (ses garçons) parce qu’à l’âge de 12 ans, il m’a fait inscrire à l’« École des Doués », une école de football de Petit-Goâve. Le chiffre douze (12) revient. J’ai passé plus de quatre ans à évoluer au sein de l’équipe. C’était à la fois amusant pour mon père, et un prétexte pour gérer les frais de mes scolarités. En face de chez nous, il y avait un terrain de tennis, où je voyais des jeunes jouer. Apollon et Elizé, je me souviens encore les voir, jouant au tennis, c’est un doux souvenir. Et c’est ainsi que mon amour pour le tennis a commencé à se manifester. Aujourd’hui, ce sport m’habite complètement, comme la poésie qui boit à ma santé[5].
Auteur[modifier | modifier le code]
Aterson-n a publié son premier ouvrage « Les pages noires de vers imprécis » en décembre 2022 aux éditions Pulucia, un recueil de poèmes qui agit comme une mise à nu poétique de la sombre conjoncture de notre pays. Chaque vers semble être une fenêtre ouverte sur la cruelle réalité que nous tentons tous d’échapper, révélant les nuances d’une existence souvent ignorée[6].
Dans ce court texte, Aterson-n explore également les recoins fulgurants de l’existence humaine. Son exploration de l’amour est une bouffée d’air frais au milieu de ce climat cataclysmique auquel nous faisons face. À travers ses métaphores délicates et ses images fascinantes, il dévoile une facette de l’expérience humaine qui transcende les frontières de la misère et de l’incertitude[7].
Il a participé à Slam en Folie une activité de Slam à Petit-Goâve. En 2022, il a été parmi les invités du festival autour de la culture qui est Marathon du livre à Petit-Goâve. Ses textes sont parus dans des journaux et magazines littéraires comme Oyapock, le national, laquestionews, le Nouvelliste, Loopnews et Tripfoumi où plusieurs de ses critiqués comme son long poème titré "Madan Sara", où il rend hommage à ses potomitan et heroïnes du pays.
Réfférences[modifier | modifier le code]
- Cretté Alexandra, « Qui est Aterson Sainval? », sur Oyapock, revue entre, (consulté le )
- TripFoumi Enfo, « Aterson-Sainval : « Parmi Les Choses Qu’on Doit Enseigner Au Monde, L’espérance En Est Une » », (consulté le )
- (en-US) « Dans le vaste panorama de la littérature contemporaine haïtienne, une voix atypique émerge, celle de Aterson-n Sainval », sur lenational.org/, (consulté le )
- Kerby Vilma, « Pages Noires De Vers Imprécis D'Aterson-n Sainval : Parce Qu'il Nous Reste Que La Parole », (consulté le )
- (en) « Aterson-Sainval entre poésie et espérance de vivre . Le Nouvelliste », sur lenouvelliste.com (consulté le )
- « Aterson-N Sainval dit Dade, un amoureux-poète », sur LA QUESTION NEWS, (consulté le )
- (en-US) « Dans le vaste panorama de la littérature contemporaine haïtienne, une voix atypique émerge, celle de Aterson-n Sainval », sur lenational.org/, (consulté le )