Utilisateur:Le Minotaure/Sources sur les controverses historiographiques entourant les famines soviétiques de 1931-1933

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Contexte des famines soviétiques de 1931-1933[modifier | modifier le code]

Causes initiales de la famine soviétique de 1931-1933[modifier | modifier le code]

Le niveau des récoltes de 1931-1933 et le débat sur le caractère « artificiel » de la famine[modifier | modifier le code]

Politique du pouvoir soviétique de 1931 à 1933[modifier | modifier le code]

les réquisitions en 1932-1933[modifier | modifier le code]

Les déportations et autres lois répressives[modifier | modifier le code]

Le contrôle des mouvements de population[modifier | modifier le code]

La question des exportations[modifier | modifier le code]

la question des réserves[modifier | modifier le code]

La question Ukrainienne[modifier | modifier le code]

Position d'historiens sur le génocide historiens[modifier | modifier le code]

« pour »[modifier | modifier le code]

« contre »[modifier | modifier le code]

  • Orlando Figes, professeur au Birkbeck College de Londres : « The [Soviet] Regime was undoubtely to blame for the famine. But its policies did not amount to a campaign of "terror famine", let alone of Genocide, as Conquest and other have implied. »[1]
  • Viktor Kondrashin, enseignant à l'Université d'Etat de Penza : « Personne n'avait planifié la famine, mais le régime stalinien en profita pour forcer les paysans à travailler dans les kolkhozes et pour imposer sa ligne politique. La famine ne choisit pas les peuples qu'elle frappa. Il n'y eut aucun génocide du peuple ukrainien, mais une tragédie commune des Ukrainiens, des Russes et d'autres citoyens du pays, dont les dirigeants soviétiques portent la responsabilité. »[2]
  • Hiroaki Kuromiya, professeur à l'Université d'Indiana : « At the current state of knowledge, one cannot conclude that Stalin intended to kill millions of people through famine. Nor did he propagated a "terror famine" [...]. Yet not enough evidence exists to show that Staline enginereed the famine to punish specifically the ethnic Ukrainians. The famine did not take place in an international political vacuum. The sharp rise in the foreign threat was likely to have been an important aggravating factor. »[3]
  • Jean-Jacques Marie : « Des historiens ukrainiens, pour accréditer la thèse du « génocide ukrainien », ont avancé, pour leur seul pays, des chiffres fantaisistes : 7 à 15 millions de personnes auraient été victimes d'un plan d'extermination. Mais celui-ci est complètement imaginaire. Certes l'Ukraine, pays paysan aux traditions nationalistes fortes, et celles-ci sont perceptibles jusque dans le parti communiste ukrainien, est particulièrement visée, mais l'ampleur de la famine découle des méthodes de collectivisation et de la résistance acharnée de larges couches de la population. Ce processus ne saurait en aucun cas être regardé comme une variante du plan de liquidation nazi des populations slaves dîtes inférieures. »[4]
  • Terry Martin, professeur à l'Université Harvard : « The national interpretation [of the Famine], the, was not a cause of the grain requisitions crisis and the famine. Rather, it emerged as a consequence of it [...]. The famine was not an intentional act of genocide specifically targeting the Ukrainian nation. »[5] « I argue, as do almost all serious scholars,that the famine was not intentional genocide, but the result of a reckless collectivization and dekulakization policy and an even more reckless exporting of grain in 1930-31 to acquire hard currency, combined with a mediocre harvest. »[6]
  • Arno Joseph Mayer, Professeur à l'Université de Princeton : « En définitive, la pleine responsabilité de ce drame revient à Staline et à ses partisans qui s'obstinèrent à aller de l'avant [...] aveuglés par leur volonté d'industrialiser rapidement le pays et d'améliorer ses capacités militaires, ainsi que par l'exaspération que leur inspiraient les moujiks. [Cependant] dans la mesure où leur violence relevait de la terreur répressive, et malgré le recours aux boucs émissaires et aux rumeurs de complot, elle fut essentiellement instrumentale. On imagine mal que Staline ait organisé délibérément un génocide de la paysannerie ukrainienne en particulier, pour couper court au nationalisme naissant de cette province. En fait la famine irlandaise de la deuxième moitié des années 1840 [...] constitue un parallèle beaucoup plus proche que le judéocide des années 1940. »[7]
  • Alec Nove, professeur à l'Université de Glasgow (décédé en 1994) : « Yhis is one matter on which one must disagree with Conquest. It is what could be called the Ukrainian aspect. That the majority of those who died in famine where Ukrainian peasants is not in dispute. But did they die because they were peasants, or because they were Ukrainian? As Conquest himself points out, the largest number of victims proportionately were in fact Kazakhs, and no one has attributed this to Stalin's anti Kazakhs views... Yes the Ukrainian countryside suffered terribly. But conquest seems prone to accept the Ukrainian nationalist myth. »[8]
  • Stephen G. Wheatcroft, professeur à l'Université de Melbourne, Robert W. Davies, professeur émérite à l'Université de Birmingham : « Our study of the Famine has led us to very different conclusions from Dr. Conquest's. He told that Stalin "wanted a famine", thet "the soviet did not want the famine to be coped with successfully", and that the Ukrainian famine was "deliberately" inflicted for its own sake" (...). We do not at all absolve Stalin from responsibility for the famine. His policy towards the peasants were ruthless and brutal. But the story that emerged in this book is of a Soviet leadership wich was struggling with a famine crisis which had been caused partly by their wrongheaded policies, but was unexepected and undesirable. The background to the famine is not simply that Soviet agricultural policies were derived from Bolshevik ideology, though ideology played its part. »[9]

Les intentions de Staline[modifier | modifier le code]

Spécificités de la famine ukrainienne[modifier | modifier le code]

Une terreur paysanne spécifique ?[modifier | modifier le code]

« L'interprétation nationale » de la famine[modifier | modifier le code]

La fin de la politique d'ukrainisation et la répression nationale[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. The Whisperers : Private life in Stalin Russia, London, 2007, p. 98.
  2. "L'Holodomor de 1932-1933, une tragédie partagée" RIA Novosti, le 25 novembre 2008.
  3. « The Soviet Famine of 1933 reconsidered », Europe-Asia Studies, vol. 60, n°4, 2008, p. 667 et675.
  4. Staline, Fayard, 2003, p.410.
  5. The Affirmative Action Empire: Nations and Nationalism in the Soviet Union 1923-1939 , Ithaca, Cornell UP, 2001, p. 304-305.
  6. Book Review: Author's Response, The Institute of Historical Research, London, Juin 2002.
  7. Arno Joseph Mayer, Les Furies : Violence, vengeance, terreur aux temps de la Révolution française et de la Révolution russe, Fayard, 2002, p. 541.
  8. Alec Nove, "When the Head is Off", The New Republic, 3 novembre 1986, p. 37.
  9. The Years of Hunger, Palgrave, Mc Millan, 2004, p. 441.