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René-Jean-François, secrétaire du roi auprès du Parlement de Grenoble[modifier | modifier le code]
Le Parlement de Grenoble, où René-Jean-François officiait comme secrétaire du roi.

Le troisième fils de René Prudhomme est René-Jean-François Prudhomme de La Boussinière (il portait le nom de Prudhomme des Touches lors de son mariage en 1765[ouv 1],[EC 1]et le nom Prudhomme de La Boussinière en 1789[EC 2])

En 1753, il sera lauréat du collège-séminaire de l'oratoire du Mans, où il soutiendra une thèse en physique et une thèse en morale. Sa thèse de physique sera très applaudie[Bull 1].

Il fut président au siège de l'élection du Mans en 1761 et subdélégué au Mans de l'intendant de Tours en 1764 [Bull 2],[web 1].

Il se fit anoblie en 1782 en achetant une charge honorifique de secrétaire du roi[ouv 2], et figurera sur la liste des nobles lors des Etats-Généraux[ouv 3].

De son mariage le à Saint-Pierre-du-Lorouër avec Françoise Lefebvre[ouv 1],[EC 1],[ouv 4] il eut deux fils :

  • René-Jean-François Prudhomme de La Boussinière (1766-1863) qui après avoir émigré en Angleterre trouva une place chez un négociant de Londres (ou des environs) dont il épousa la fille en 1801[ouv 5] d'où postérité[ouv 6] ;
  • Jacques-François Prudhomme de La Boussinière (1773-1853) d'où postérité[ouv 6].

Pendant la Révolution la totalité de ses biens était estimée à 294 000 livres. Le gouvernement lui en saisira 99 000[ouv 7], 100 000 livres étant le prix d'un gros château avec 500 hectares de terres[ouv 8].

Depuis le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Statue d'Édouard Prudhomme de La Boussinière.

René-Jean-François Prudhomme de La Boussinière (1766-1863), fils du secrétaire du roi et auteur de la branche aînée, émigra pendant la Révolution à la grande désapprobation de son père[ouv 7], ce qui provoqua le pillage de la maison de ce dernier (ou son fils résidait) et la disparition de ses titres[ouv 2]. Il fut anobli par lettres patentes du roi Charles X en date du [ouv 4],[a],[b]. Il a lui aussi deux fils : le premier mourra sans postérité en 1885 tandis que le second, décédé en 1886, laissera un fils naturel reconnu[ouv 6].

  1. ↑ a et b La Province du Maine, Société historique de la province du Maine, (lire en ligne), p. 209 : « Le 4 mai 1765, demoiselle Françoise Lefebvre, fille de M. Jean Lefebvre, écuyer, conseiller du Roy, contrôleur ordinaire des guerres, seigneur de Follet, les Exemples, Rambouillet, etc. épousa René-François Prudhomme des Touches ».
  2. ↑ a et b Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Maine 303
  3. ↑ Paul Bois, Paysans de l'Ouest. Des structures économiques et sociales aux options politiques depuis l'époque révolutionnaire dans la Sarthe, Vilaire, (lire en ligne), p. 362.
  4. ↑ a et b Albert Révérend, Les familles titrées et anoblies au XIXe siècle : titres, anoblissements et pairies de la Restauration, 1814-1830, t. 5, Paris, H Champion, (lire en ligne), p. 438-439.
  5. ↑ René Pierre Nepveu de la Manouillère, Mémoires, tome 2, Pellechat, 1878, p. 405.
  6. ↑ a b et c Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-nobiliaire français, éditions Sedopols, 2002, page 442.
  7. ↑ a et b Guy Chaussinand-Nogaret et Louis Bergeron, historiens, Grands notables du Premier Empire, Editions du CNRS 1983, p. 133.
  8. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :2
  9. ↑ L. d'Hortries, Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe, (lire en ligne), p. 253.
  10. ↑ Philippe du Puy de Clinchamps, La noblesse, PUF, (lire en ligne), p. 71.
  1. ↑ a et b Acte de mariage le de René-François Prudhomme des Touches avec Françoise Lefebvre, Registre paroissial de Saint-Pierre-du-Lorouër 1740-1765, 1MI 851, p. 136/139 [lire en ligne].
  2. ↑ Registre paroissial de Rouez-en-Champagne 1779-1792, 1MI 1007, p. 190/273 [lire en ligne].
  1. ↑ Commission météorologique, Bulletin de la Société d'agriculture, sciences et arts de la Sarthe, 1903 [lire en ligne].
  2. ↑ Revue Historique et Archéologique du Maine, t. 50, (lire en ligne), p. 214.
  1. ↑ Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Blanchard 2016


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