Utilisateur:Altef quatre/ecjs

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Les manipulations embryonnaires[modifier | modifier le code]

Sujet[modifier | modifier le code]

(Bon voila histoire de se retrouver pasque bon là, je sens que yen a qui sont un peu pommé... ^^)

  • Thème : La citoyenneté et l'évolution des sciences et techniques.
  • Sujet : La génétique entre espoirs et dangers pour les citoyens.
  • => Problématique qui en découle par rapport à notre sous-sujet (avis personnel...) :

"Les manipulations génétiques liées à la reproduction : doit-on les craindre ou au contraire doit-on les considérer comme un espoir méritant de se développer ?"


/!\ Points à aborder /!\[modifier | modifier le code]

  • Dr Steptoe et Dr Edward :

http://history1900s.about.com/od/medicaladvancesissues/a/testtubebaby.htm

  • Louise Brown

La loi et les manipulations embryonaires[modifier | modifier le code]

  • "En pratique, rien, aucune expérimentation ni aucune recherche"
  • En France ne pourront recourir à le DPI que les couples consentants qui risquent de transmettre une maladie incurable parce que l'un d'eux au moins est porteur de l'anomalie génétique impliquée. Un conseil génétique préalable en définit les enjeux.
  • On pourrait utiliser les méthodes PCR ou FISH pour choisir le sexe du bébé mais en France, le DPI pour convenance est formellement interdit.
  • loi n°94-654 du 29 juillet 1994 : loi relative au don et à l'utilisation des éléments et produits du corps humain, à l'assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal.

Les différents avis[modifier | modifier le code]

  • Peut-on utiliser les embryons abandonnés ?

les avis contre[modifier | modifier le code]

Jean François Mattei (professeur de génétique médicale à l'hopital d'enfants de La Timone à Marseille, et membre du comité directeur de bioéthique du conseil de l'Europe):

  1. "Non, car si nous n'avons pas le droit de créer des embryons pour la recherche, pourquoi on pourrait utiliser des embryons abandonnés ? [...]
  2. ...Ceci empièterait sur les recherches indispensables comme la congélation des ovocytes, l'amélioration de leurs aptitudes à la FIV...
  3. ...l'Eglise est contre l'instrumentation de l'être humain et préfère sa mort pour la dignité"
  • Jacques Testart (directeur de l'unité Maturation gamétique et fécondation de l'Inserm) :
  1. "L'empressement à travailler sur l'embryon humain est davantage du ressort de l'idéologie que de la science car les recherches utiles peuvent être d'abord menées soit sur l'embryon animal, soit sur les gamètes humains."
  2. Selon lui, on congèlerait 35 000 embryons et on en décongèlerait 23 000 par an, soit un millier d'embryons par mois qui pourraient être destinés à la recherche. "Je ne suis pas contre [la recherche embryonnaire]. Mais je trouve scandaleux qu'on autorise ces recherches sur l'embryon humain alors qu'on a mené si peu de recherches sur les cellules souches chez l'animal. Ce faisant, on ne suit pas les recommandations ethiques habituelles. On justifie cette précipitation au nom du bien public, alors que les enjeux financiers et industriels sont déterminants. Les intérêts économiques mènent l'éthique."

Le président de la conférence des évêques de France, Mgr Jean Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux s’est élevé contre les projets de recherche sur l’embryon humain qui le réduiraient « au rang d’objet » (AFP-28/01/03)

  • Didier Sicard, président du comité consultatif national d’éthique (CCNE) : dénonce l’élaboration d’une norme, et cite un exemple marquant : « Einstein avait une anomalie pariétale inconnue. S’il avait été conçu aujourd’hui, il aurait sans doute été l’objet d’un avortement. »

Les avis pour/mitigés[modifier | modifier le code]

  • L'OPECST (Office Parlementaire des Choix Scientifiques et Technologiques) propose d'autoriser l'utilisation des embryons surnuméraires avec autorisation exprès des parents, mais pense comme le CCNE (Comité Consultatif National d'Ethique pour les sciences de la vie et de la santé) qu'il ne faut pas créer des embryons destinés à la recherche.
  • Michel Vekemans (chef du service d'histologie, embryologie et de cytogénétique à l'hôpital Necker) :

"Nous étudions depuis deux ans dans notre service les embryons (morts) récupérés au centre d'orthogénie de l'hôpital Broussais (Paris). Ils ont jusqu'à cinq semaines, stade jusqu'auquel on peut interrompre une grossesse non désirée à l'aide du composant hormonal RU486 (au delà, l'aspiration les désintègre). Nous découvrons de multiples différences sur l'expression des gènes entre le modèle souris (ou le poisson zébré, ou la drosophile...) et les embryons humains."

Les manipulations[modifier | modifier le code]

Assistance Médicale à la Procréation (AMP) : ensemble des techniques cliniques/biologiques qui aides à la procréation. Parmi ces méthodes, on retrouve :

  • Fécondation In Vitro (FIV) : on sélectionne le meilleur embryon d'une culture en éprouvette, qu'on introduit dans l'utérus de la femme. Les inconvénients :
  1. taux de grossesse par transfert = 20-25%
  2. lourds désagréments au niveau de la stimulation ovulatoire
  • Diagnostique Préimplantatoire (DPI) : ensemble de techniques permettants de caractériser les gènes d'un foetus, et de notamment pouvoir repérer d'éventuels malfonctionnements génétiques liés au patrimoine génétique des parents.

Malgré cela, il y a quand même des candidats à la DPI, un tiers qui ont vécu une histoire dramatique, un autre tiers qui a des problèmes de fertilité, et le dernier tiers qui est contre l'avortement.

Stéphane Viville (chercheur à l'institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire de Strasbourg, et l'un des quatre pionniers désignés par le ministère de la santé pour le diagnostique préimplantatoire (DPI)) : "Si l'on ne prélève pas plus du quart des blastomères, soit une ou deux cellules selon le cas, on n'altère pas le développement de l'embryon."

  • Intracytoplasmic Spermatozoïd Injection (ICSI) : A la différence de la FIV, on choisit le meilleur spermatozoïde à introduire dans l'ovule destiné à aller dans l'utérus lors de la culture.

L'ICSI a tendance à gagner du terrain sur la FIV. A peu près 33% de taux de réussite "Or, les risques semblaient supérieurs au problème d’infertilité masculine, qui pouvait être résolu par une insémination artificielle avec sperme de donneur ou une adoption. On pouvait soupçonner, à cette époque, une augmentation des malformations due au traumatisme subi par l’ovule, à la possible injection d’éléments présents dans le milieu de culture ou l’injection d’un spermatozoïde non fécondant." "Des publications ont rapporté que les enfants nés après ICSI présenteraient un nombre accru de malformations, notamment mineures, mais on manque encore de recul pour apprécier ce risque éventuel." "après FIV classique, toutes les données sont rassurantes et confirment que les enfants issus de cette technique ne diffèrent pas des autres enfants." "On peut également suspecter une transmission de l’infertilité du père ou d’autres anomalies génétiques non détectées"

  1. Pr Jouannet : "Les résultats sont comparables ou supérieurs à la FIV classique, et la tentation est forte de recourir d'emblée à l'ICSI."
  2. >> : "L'état parfois pathologique des testicules peut entrainer la transmission aux fils d'une stérilité ou d'affections liées à des anomalies du chromosome Y."
  • Polymerase Chain Reaction (PCR) : méthode pour multiplier une séquence ADN en grand nombre.
  • Fluorescent In Situ Hybridation (FISH) : technique pour pouvoir localiser les gènes à l'aide d'un microscope à fluorescence et donc pouvoir repérer des gènes anormalement placés.

http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2000/mag0915/dossier/sa_2310_icsi.htm

Louise Brown, le premier bébé-éprouvette[modifier | modifier le code]

A cause de l'infertilité de Lesley Brown (due à un blocage des trompes utérines), celle-ci était dans l'impossibilité de procréer avec son compagnon John. Le couple a accepté de servir de cobaye

[[1]]

Sources[modifier | modifier le code]

  • science et vie, 0985, 10/1999
  • science et vie, 0996, 9/2000
  • wikipedia
  • loi bioéthique :

http://www.sante.gouv.fr/htm/actu/loi_bioethiq/sommaire.htm


AUtre...

les avis contre[modifier | modifier le code]

Jean François Mattei (professeur de génétique médicale à l'hopital d'enfants de La Timone à Marseille, et membre du comité directeur de bioéthique du conseil de l'Europe):

  1. "Non, car si nous n'avons pas le droit de créer des embryons pour la recherche, pourquoi on pourrait utiliser des embryons abandonnés ? [...]
  2. ...Ceci empièterait sur les recherches indispensables comme la congélation des ovocytes, l'amélioration de leurs aptitudes à la FIV...
  3. ...l'Eglise est contre l'instrumentation de l'être humain et préfère sa mort pour la dignité"
  • Jacques Testart (directeur de l'unité Maturation gamétique et fécondation de l'Inserm) :
  1. "L'empressement à travailler sur l'embryon humain est davantage du ressort de l'idéologie que de la science car les recherches utiles peuvent être d'abord menées soit sur l'embryon animal, soit sur les gamètes humains."
  2. Selon lui, on congèlerait 35 000 embryons et on en décongèlerait 23 000 par an, soit un millier d'embryons par mois qui pourraient être destinés à la recherche. "Je ne suis pas contre [la recherche embryonnaire]. Mais je trouve scandaleux qu'on autorise ces recherches sur l'embryon humain alors qu'on a mené si peu de recherches sur les cellules souches chez l'animal. Ce faisant, on ne suit pas les recommandations ethiques habituelles. On justifie cette précipitation au nom du bien public, alors que les enjeux financiers et industriels sont déterminants. Les intérêts économiques mènent l'éthique."

Le président de la conférence des évêques de France, Mgr Jean Pierre Ricard, archevêque de Bordeaux s’est élevé contre les projets de recherche sur l’embryon humain qui le réduiraient « au rang d’objet » (AFP-28/01/03) Didier Sicard, président du comité consultatif national d’éthique (CCNE) : dénonce l’élaboration d’une norme, et cite un exemple marquant : « Einstein avait une anomalie pariétale inconnue. S’il avait été conçu aujourd’hui, il aurait sans doute été l’objet d’un avortement. »


Dossier Rédigé[modifier | modifier le code]

Dans ce dossier, nous allons nous intéresser à la génétique et la reproduction, et ceci en se penchant plus spécifiquement sur trois parties prépondérantes, à savoir la recherche embryonnaire, les manipulations embryonnaires et le clonage reproductif. Chacune de ces trois parties touchent un thème crucial, celui de la bioéthique. Mais avant de commencer sur les recherches embryonnaires, il est nécessaire d’expliquer deux notions fondamentales au sujet, le Diagnostic Préimplantatoire (DPI) et la Fécondation In Vitro (FIV).

Le Diagnostique Préimplantatoire (DPI) est l’ensemble des techniques permettant de caractériser les gènes d'un fœtus.

La Fécondation In Vitro (FIV) est l’action de sélectionner le meilleur embryon d'une culture en éprouvette, que l’on introduit ensuite dans l'utérus de la femme.

(Manip embryonnaires) En s’intéressant de plus près à ces deux types de manipulations embryonnaires, on peut s’apercevoir qu’elles offrent des avantages et inconvénients non négligeables ayant un impact direct sur la bioéthique. En effet, en ce qui concerne le DPI, il est possible de repérer d'éventuels malfonctionnements génétiques liés au patrimoine génétique des parents, et d’ainsi pouvoir les traiter plus tôt. Et du côté de la FIV, il s’agit d’un véritable espoir répondant au problème de la stérilité des couples ne pouvant procréer. D’ailleurs, il s’avère qu’une autre méthode prenne du terrain sur la FIV et elle porte le nom d’injection intracytoplasmique de spermatozoïde (ICSI). Elle consiste à sélectionner non pas le meilleur embryon mais le meilleur spermatozoïde à introduire dans l'ovule destiné à aller dans l'utérus lors de la culture. Elle a un taux de réussite de 33% et qui est plus élevé que la FIV. Mais d’un autre côté, ces manipulations sont également la cible des détraqueurs qui mettent en avant leurs inconvénients indéniables. En effet, le DPI nécessite de ne pas prélever plus de deux cellules du fœtus sous risque d’altération de celui-ci. Et en ce qui concerne la FIV, le taux de réussite de cette manipulation est de l’ordre de 25% ce qui n’en fait pas une technique très efficace. De plus, elle apporte un lourd désagrément au niveau de la stimulation ovulatoire. Et pour l’ICSI, cette manipulation peut transmettre l’infertilité du père ou encore on la suspecte de transmettre des anomalies génétiques à l’enfant (des malformations mineures ont été notées chez les enfants ayant été conçus de cette manière).

De là nous pouvons poser une question fondamentale : A-t-on le droit d’assouvir son désir d’enfant au prix d’altérer la santé du futur bébé et de soi-même ?

Sources : http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2000/mag0915/dossier/sa_2310_icsi.htm science et vie, 0985, 10/1999 science et vie, 0996, 9/2000 wikipedia