Thérèse Tardif

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Thérèse Tardif
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Thérèse Tardif (née à Ottawa le et morte le ) est une écrivaine franco-ontarienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tardif amorce sa carrière littéraire à la fin des années 1930, en signant des textes au Quartier latin et dans la revue En avant. À partir des années 1940, elle collabore à plusieurs périodiques, dont La Nouvelle Relève et Amérique française[1]. Elle se joint à la section Ottawa-Hull de la Société des écrivains canadiens en 1946 et en devient la vice-présidente en 1954[2]. Elle publie deux livres : Désespoir de vieille fille en 1943, aux Éditions de l'Arbre, et La Vie quotidienne en 1951, à compte d'autrice.

Elle est également traductrice au Bureau de la statistique du gouvernement canadien.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Désespoir de vieille fille, 1943.
  • La Vie quotidienne, 1951.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Delisle, « Thérèse Tardif, romancière franco-ontarienne avant-gardiste et méconnue », Le Chaînon, printemps-été 2015, p. 53-55.
  • Fernand Dorais, « La mémoire oubliée en Ontario français. Désespoir de vieille fille de Thérèse Tardif », Cahiers Charlevoix, vol. 1, 1995, p. 361-409.
  • Ariane Gibeau, « L’amour, le deuil et le fracas : d’Angéline de Montbrun à Désespoir de vieille fille » dans Lori Saint-Martin et Ariane Gibeau (dir.), Filiations du féminin, Montréal : Les Cahiers de l’IREF, collection « Agora », n° 6, 2014, p. 29–39.
  • Barbara Godard, « Transgressions », traduit de l’anglais par Lori Saint-Martin, dans Lori Saint-Martin (dir.), L’Autre lecture, la critique au féminin et les textes québécois, tome 1, Montréal : XYZ, 1992, p. 85-95.
  • Annette Hayward, « Les religieuses ratées du roman québécois avant 1960 », dans Lucie Joubert et Annette Hayward (dir.), La Vieille fille. Lectures d’un personnage, Montréal : Triptyque, 2000, p. 51-82.
  • Véronique Ostiguy, « Dire sans dire. Censure et affirmation du désir dans Désespoir de vieille fille de Thérèse Tardif (1943) et Orage sur mon corps d’André Béland (1944) », mémoire de maîtrise, Montréal : Université du Québec à Montréal, 2010.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean Delisle, « Thérèse Tardif, romancière franco-ontarienne avant-gardiste et méconnue », Le Chaînon (Réseau du patrimoine franco-ontarien),‎ , p. 53-55 (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « L'amour, le deuil et le fracas. D'Angéline de Montbrun de Laure Conan à Désespoir de vieille fille de Thérèse Tardif », sur www.academia.edu (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]