Rana djinak
Rana djinak ou encore Ahna Jinak, est une chanson populaire et traditionnelle algérienne[1],[2] qui puise ses origines dans le style musical arabo-andalous d'Alger.
Origine et histoire
A l'origine cette musique était chantée lors des cérémonies religieuses telles que les visites des tombeaux des saints musulmans d'Alger[3] à titre d'exemple l'illustre marabout Sidi Ramdane, le théologien Sidi Abderrahman et-Thaâlibi ou encore Sidi M'hamed.
Cette chanson sera reprise par les orchestres féminins traditionnels d'Alger appelés les "msamaa", pour être interpréter dans les mariages[4] en arrivant dans le domicile de la mariée. La plus vieille bande sonore audible aujourd’hui est celle du maître féminin l'algéroise Maalma Yamna bent el Hadj el Mahdi (المعلمة يامنة) enregistré en 1912 à Alger.
Interprètes
Parmi les chanteurs célèbres ayant interpréter cette chanson algéroise, nous pouvons citer :
- Meriem Fekkaï
- Fadhéla Dziria
- Hadj El Anka
- Rachid Nouni
- Naïma Dziria
- Cherifa Bouchemlal
- Salim Halali
- Fella El Djazairia
Notes et références
- (en) Charles Haywood, Folk songs of the world, gathered from more than 100 countries, Californie, L'université de Californie, , 320 p. (lire en ligne), p. 319
- L'université de Californie, S.I.M., Volume 2,Partie 3, Californie, International Musical Society, (lire en ligne)
- L'Université de Virginie, La Revue musicale, Volume 5, Annemarie Schnase, (lire en ligne)
- L'Université de Californie, S.I.M., Volume 2,Partie 3, Californie, S.I.M., (lire en ligne)