Physharmonica

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Un physharmonica datant de la première moitié du XIXe siècle de la collection d'Organeum à Weener en Allemagne.

Le physharmonica est un instrument de musique à vent et clavier.

Le physharmonica était semblable à un harmonium à main, encore en usage en Inde, avec un clavier de type piano. Il existe des petits modèles portatifs de ce modèle comme l'atteste une annonce de la revue Allgemeine musikalische Zeitung datée du [1] : « le maître réalise également de très petites versions qui reposent confortablement sur le bras gauche, et jouées à la main droite ». L'étendue de l'instrument est de si à sol.

Deux modèles de 1825 sont exposés au musée des techniques de Vienne (Inv. no 19480 de 20 touches blanches, et Inv. no 38956).

Parmi les instruments semblables, on observe :

  • Aelodikon[2]
  • En 1824 Anton Reinlein (en) a également reçu un brevet pour le perfectionnement de cet instrument.
  • Instruments à anche libre
  • Des instruments construits en France, ressemblant à un accordéon à touches piano moderne surdimensionné, étaient montés sur un support, et on pouvait donc utiliser les deux mains sur le clavier. Les soufflets sont maniés par des pédales et un mécanisme de chaîne. L'instrument n'avait pas de section basse, si bien qu'il ressemblait à un accordéon, et est considéré comme un précurseur de l'harmonium.
  • Un tel instrument, fabriqué par Busson et breveté à Paris en 1880, peut être également vu au musée des techniques de Vienne (Inv. no 15289).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le luthier local, Anton Haeckel a inventé un nouvel instrument, qu'il appelle Physharmonica, doté d'un clavier piano de 6 octaves sans cordes ni tuyaux, en basse le son de la pédale d'orgue en position médiane le son du cor de basset anglais, et le registre supérieur de l'instrument imite le flageolet de façon trompeuse. Le clavier est très facile à jouer, et le soufflet avec la pédale est enfoncée de sorte que le soufflet peut être gonflé ou réduit à volonté, au moyen d'une mutation zweyten. Également, dans un très petit format, le maître réalise des modèles reposant aisément sur le bras gauche, joués de la main droite. »
  2. Allgemeine musikalische Zeitung du 27 avril 1821, no 97 ; volume 23, Friedrich Rochlitz, p. 396.