Paye ta shnek
Adresse | https://payetashnek.tumblr.com/ |
---|---|
Langue | Français |
Propriétaire | Anaïs Bourdet |
Lancement | |
modifier | |
Paye ta shnek (« paye ta chatte » en argot alsacien[1]) est un site web créé en 2012[2] par Anaïs Bourdet[1] qui recueille des témoignages de femmes victimes de harcèlement de rue[3].
En 2013, un livre contenant une sélection de témoignages est publié à la suite d'une campagne de financement participatif[4]. Ce livre sera ensuite réédité par Fayard[5]. Anaïs Bourdet commercialise également des illustrations basées sur des citations issues de témoignages[6].
Le site a inspiré la création d'autres sites similaires consacrés à des milieux professionnels (Paye ta robe pour les avocats, Paye ta blouse pour le milieu hospitalier, etc.) ou des situations spécifiques (Paye ta police, Paye ton sport, etc.)[7],[8].
En , Anaïs Bourdet annonce qu'elle arrête de mettre à jour le site[9].
Publications
- Anaïs Bourdet, Paye ta shnek : Tentatives de séduction en milieu urbain, Fayard, , 128 p. (EAN 9782863743546, présentation en ligne)
Références
- MahiMahi, « Qui est Anaïs Bourdet, la créatrice de “Paye ta Shnek” ? », Les Inrockuptibles,
- « Harcèlement de rue : des milliers de témoignages recueillis par "Paye Ta Shnek" »,
- Emilie Tôn, « «Paye Ta Shnek», le blog où les filles racontent le harcèlement de rue », StreetPress,
- Quentin Girard, « Les relous des rues épinglés sur papier », Libération,
- Victor Garcia, « Paye ta shnek : la compilation de "drague lourde des rues" », L'Express,
- Maud Darbois, « Paye Ta Shnek : quand l'insulte sexiste est transformée en objet déco », Les Inrockuptibles,
- Violaine Morin, « « Paye ta shnek », ta robe, ton taf… à quoi servent les recueils de témoignages de sexisme en ligne ? », Le Monde,
- Emilie Poyard, « Au boulot, en couple, au volant… ces remarques sexistes qu’on ne veut plus jamais entendre », Elle,
- Ophelia Pinto, « "Paye ta Shnek" s'arrête après 7 ans de témoignages sur le harcèlement », Le HuffPost,