Nicéphore Chrysoberge

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 16 avril 2018 à 23:11 et modifiée en dernier par 12akd (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Nicéphore Chrysoberge
Fonction
Métropolite
Biographie
Naissance
Vers Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Après Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Statut

Nicéphore Chrysoberge (en grec : Νικηφόρος Χρυσοβέργης, vers 1160 - probablement après 1213) est un rhétoricien byzantin et le métropolite de Sardes.

Biographie

Il est probablement né vers 1160 ou, selon une autre thèse, en 1142. C'est un protégé de Constantin Mésopotamitès et il parvient à être nommé enseignant (didaskalos) à l'école patriarcale de la basilique Sainte-Sophie vers 1186. Dans les années 1190, il semble tomber en disgrâce avant de retrouver sa position en étant nommé au poste important de magistros ton rhetoron (maître des rhéteurs) en 1200. Il conserve ce poste jusqu'aux environs de 1204, quand il succède à son oncle comme métropolite de Sardes. Il meurt probablement après 1213[1].

En tant que magistros ton rhetoron, il écrit des discours panégyriques en l'honneur des empereurs Alexis III Ange, Alexis IV Ange et le patriarche Jean X Kamateros. Selon Alexander Kazhdan, « tant ses vues politiques que ses principes littéraires étaient traditionnels et conventionnels. Il loue le pouvoir impérial mais n'est pas impressionné par les prouesses militaires ». Les troubles entre Byzance et les républiques maritimes italiennes jouent un rôle important dans la rhétorique de Chrysoberge[1].

Notes et références

  1. a et b Kazhdan 1991, p. 451.

Bibliographie