Max Hermant

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Max Hermant est un écrivain, historien et économiste français né en 1892[1].

Dans son plus célèbre ouvrage paru en 1931, Les paradoxes économiques de l'Allemagne moderne, Max Hermant explique entre autres un sentiment largement partagé en Allemagne à cette époque, et l'une des causes majeures de la montée du nazisme (force politique intrinsèquement anti-démocrate) : la démocratie est un système qui ne correspond en rien à la tradition et à la culture germanique. Ici est évidemment visée la République de Weimar, vue comme un régime politique en quelque sorte étranger, et ne pouvant fonctionner en Allemagne. Ce régime est né avec la fin de la Première Guerre mondiale et peu avant le Diktat, c'est-à-dire le traité de Versailles, peu accepté en Allemagne.

Bibliographie

  • Les paradoxes économiques de l'Allemagne moderne, 1918-1931, Paris, A. Colin, 1931 (Préface de Henri Lichtenberger)
  • Origines économiques de la révolution hitlérienne : Conférence faite au Musée social le 10 mai 1933, Paris, Musée Social, coll. « Bibliothèque du musée social », 1933
  • Hitlérisme et Humanisme, Paris, Impr. Brodard et Taupin, 1936, 8e éd.
  • Idoles allemandes, Paris, Grasset, 1935
  • A. Siegfried, M. de Marcilly, P. Ernest-Picard [et coll.], L'économie dirigée : Conférences organisées par la Société des anciens élèves de L'École libre des sciences politiques
  • La Coopération européenne dans l'ordre économique... [Exposé présenté à l'Assemblée générale du Comité français de coopération européenne, le 25 mars 1927.] (article), Paris, La Revue politique et parlementaire, 1927
  • Michel ou l'affranchissement, Toulouse, La Nef, 1942

Notes et références