Marie-Isabelle d'Alcantara Bourbon
Marie-Isabelle d'Alcântara Brasileira, comtesse d'Iguaçu, est née à São Paulo, au Brésil, le et décédée à Ouro Preto, le . C'est une fille légitimée de l'empereur Pierre Ier du Brésil et de sa maîtresse Domitila de Castro, marquise de Santos.
Biographie
Marie-Isabelle reçoit le même nom que sa seconde sœur, la duchesse de Ceara, morte en 1828. Contrairement à ses aînés, elle ne reçoit aucun titre de son père, l'empereur Pierre Ier à cause du remariage de celui-ci avec la princesse Amélie de Leuchtenberg.
À sa mort en 1834, l'empereur Pierre Ier reconnaît Marie-Isabelle dans son testament mais il ne lui lègue aucun bien, se contentant de demander à l'impératrice Amélie de prendre soin d'elle[1]. L'empereur aurait souhaité que sa fille reçoive une bonne éducation en Europe, comme celle accordée à sa sœur, la duchesse de Goiás. Cependant, la marquise de Santos refuse de voir une autre de ses filles partir en Europe et Marie-Isabelle reste au Brésil[2].
Le , Marie-Isabelle épouse Pedro Caldeira Brant, comte d'Iguaçu, et fils de Felisberto Caldeira Brant, marquis de Barbacena[3]. De leur mariage naissent sept enfants :
- Isabel dos Santos ;
- Luís de Alcantâra Caldeira Brant, qui épouse Maria Luísa Pereira de Brito ;
- Pedro de Alcântara Caldeira Brant ;
- Deulinda dos Santos, qui épouse Claudiano dos Santos ;
- Maria Teresa Caldeira Brant, qui épouse Charles Collins ;
- Isabel Maria dos Santos, qui épouse Antônio Dias Paes Leme ;
- João Severino de Alcântara Caldeira Brant.
Marie-Isabelle meurt à Ouro Preto, le , à l'âge de 66 ans[4].
Bibliographie
Sur Marie-Isabelle et la descendance illégitime de son père
- (en) Linda Lewin, Surprise Heirs : Illegitimacy, inheritance rights, and public power in the formation of Imperial Brazil, 1822-1889, Stanford, Stanford University Press, (ISBN 0804746060)
Autres ouvrages
- (pt) Alberto Rangel, Dom Pedro Primeiro e a Marquesa de Santos, Tours, Arrault,
- (pt) Alberto Rangel, Cartas de Pedro I à Marquesa de Santos, Editora Nova Fronteira,
- (pt) Hélio Vianna, Vultos do Império, São Paulo, Companhia Editora Nacional,
Liens internes
Références
- Rangel 1928, p. 447
- Lewin 2003, p. 155-156
- Vianna 1968, p. 206
- Rangel 1984, p. 590