Margaret D. Foster

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Margaret Dorothy Foster
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Margaret D. Foster, dans son laboratoire le 4 octobre 1919.

Naissance
Chicago Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès (à 75 ans)
Silver Spring - Maryland Drapeau des États-Unis États-Unis
Nationalité Américaine
Institutions Institut d'études géologiques des États-Unis
Projet Manhattan
Diplôme Baccalauréat universitaire en chimie (1918)
Maîtrise universitaire ès sciences (1923 : Université George Washington)
Philosophiæ doctor (1936)[1]

Margaret Dorothy Foster, née le , morte le , est une chimiste américaine : elle est la première femme a travailler pour l'institut d'études géologiques des États-Unis. Elle a été recrutée pour travailler sur le projet Manhattan.

Vie[modifier | modifier le code]

Margaret Dorothy Foster nait à Chicago, le . Elle est la fille de James Edward Foster et de Minnie MacAuley Foster. Elle est diplômée en chimie du collège de l'Illinois (en), de l'université George Washington et de l'American University, où elle a obtenu un Philosophiæ doctor[1].

À partir de 1918, elle devient la première femme chimiste à travailler pour l'institut d'études géologiques des États-Unis, sur le développement de moyens de détection des minéraux d'origine naturelle dans des masses d'eau[2].

En 1942, elle travaille sur le projet Manhattan, dans le département chimie et physique, avec Roger C. Wells, au développement de deux nouvelles techniques d'analyse quantitative, l'une pour l'uranium et l'autre pour le thorium[3], ainsi que deux nouvelles méthodes pour séparer les deux éléments[2].

À son retour à la commission géologique, après la guerre, elle étudie la chimie des minéraux argileux et le mica[2]. Elle prend sa retraite en [1]. Elle meurt à l'hôpital Sainte-Croix, Silver Spring, Maryland[1].

Publications[modifier | modifier le code]

  • (en) Margaret Dorothy Foster, The chemist at work. IX. : The chemist in the water resources laboratory, vol. 115, American Chemical Society, coll. « Journal of Chemical Education », , 228 p. (DOI 10.1021/ed015p228, lire en ligne).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d (en) « MEMORIAL OF MARGARET D. FOSTER » [PDF], sur THE AMERICAN MINERALOGIST, (consulté le ).
  2. a b et c (en) Ruth H. Howes et Caroline L. Herzenberg, Their Day in the Sun : Women of the Manhattan Project, Temple University Press, (lire en ligne), p. 91-92
  3. (en) « Margaret D. Foster (1895-1970) », sur le site Smithsonian Institution Archives (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Source de la traduction[modifier | modifier le code]