Légion fidèle

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Légion fidèle
Création
Dissolution
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Allégeance Canton de Berne
Type volontaires
Effectif 620
Surnom Légion romande et Bataillon Rovéréa
Commandant historique Ferdinand de Rovéréa

Être fidèle au bataillon La Légion fidèle est un bataillon de volontaires vaudois fidèles à Berne créé le par le Conseil de guerre de Berne pour se battre contre les invasions françaises de la Suisse en 1792 et 1798. Il était aussi appelé Légion romande ou Bataillon Rovéréa, du nom de Ferdinand Isaac de Rovéréa qui en avait le commandement. Composé principalement de paysans et d'artisans, le bataillon compte jusqu'à 620 hommes répartis en cinq compagnies.

Le rassemblement des hommes se fait près de Kallnach. La formation est positionnée le aux avant-postes du Mont Vully[1],[2]. Ils engagent le combat à Sankt Niklaus le contre des unités du général français Schauenburg. La nouvelle de la reddition de Berne entraîne le retrait et, trois jours plus tard, la capitulation de la Légion fidèle.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Article Légion fidèle dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
  • Sébastien Rial, Vaincre ou périr : la Légion fidèle de Rovéréa, 1798, Lausanne, Bibliothèque histoire vaudoise, coll. « Bibliothèque historique vaudoise » (no 119), , 246 p. (ISBN 978-2884541190, ISSN 0067-8406)
  • (en) René Chartrand, Émigré & foreign troops in British service (1), Osprey, coll. « Men At Arms », .
  • Vicomte Robert Grouvel, Les Corps de troupe de l'émigration française. 1789-1815, t. I : Services de la Grande-Bretagne et des Pays-Bas., Paris, , p. 313-320
  • Jürg Stüssi-Lauterburg & Hans Luginbühl, Vivat das Bernerbiet bis an d'r Welt ihr End!, Merker Verlag im Effingerhof, Berne, 2000
  • Jean-Pierre Chuard, La Légion fidèle de Rovéréa face à la Révolution vaudoise de 1798, dans Bulletin de la Société des Amis du Château de La Sarraz, 1989, p. 13-26
  • Paul Maillefer, Histoire du canton de Vaud dès les origines, Lausanne, Payot, 1903, p. 400-406 [lire en ligne]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sébastien Rial, Vaincre ou périr, p. 187 lire sur Google Livres
  2. Auguste Bachelin, « Le château de Thièle (suite et fin) », Musée neuchâtelois, Société d'histoire et d'archéologie du canton de Neuchâtel, vol. 10,‎ , p. 48

Articles connexes[modifier | modifier le code]