LCA 10 Topaze

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 décembre 2021 à 19:26 et modifiée en dernier par AméliorationsModestes (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

LCA 10 Topaze
Vue du planeur

Constructeur SLCA puis Loravia
Premier vol 1972
Équipage 1
Dimensions
Profil Wortmann Fx 61.184 à l'emplanture Fx 60.126 au saumon
Envergure 15 m
Longueur 7,05 m
Surface alaire 12,07 m2
Allongement 18.65
Masses et charge
Masse à vide 221 kg
Masse maximale 345 kg
Performances
Vitesse maximale 200 km/h
Finesse max. 34 à 80 km/h
Taux de chute minimal 0,65 m/s

Le LCA 10 Topaze est la version construite en France par SLCA en 1971 puis par Loravia après du planeur allemand Scheibe SF 27[1].

Contexte

En France, dès 1944, l'état s'est préoccupé de relancer le vol à voile dans le pays. Après une période ou il était acheteur et gestionnaire des planeurs par l'entremise d'un "service de sports aériens"[2], en 1956 une autonomie plus grande a été laissée aux clubs qui bénéficièrent de primes d'achat pour s'équiper[3]. Jusque dans les années 70[4] seuls les planeurs fabriqués dans le pays étaient éligibles aux primes d'achat[5]. La fabrication sous licence des planeurs étrangers permettait de contourner ce blocage protectionniste. A ce titre, de nombreux planeurs étrangers ont été construits en France. Entre autres les Avialsa A60 Fauconnet, Carman M200 Foehn, M100 Mésange et, bien sur, le Topaze.

Avialsa qui avait obtenu la licence de production du Scheibe SF-27 la revend à SLCA qui en produira 3 versions LCA10, LCA 11 et LCA 12[6] à partir d'octobre 1971.

Le planeur se vendra bien grâce à son prix abordable voire trop bas puisque SLCA déposera son bilan en 1974[7].

Construction

La construction est très proche de celle du Scheibe SF 27, la plus grosse différence visible étant le dessus de l'arrière du fuselage arrondi à la place des facettes provoquées par les lisses entoilées du planeur allemand. Le LCA10 se caractérisait par une roue principale fixe dépassant peu du fuselage et une petite roulette de queue encastrée. Pour les versions suivantes la roue principale sera abaissée pour augmenter la garde au sol.

L'aile du LCA 10 n'est que partiellement coffrée ce qui sera corrigé dès la version LCA 11 pour améliorer le respect du profil et le rendement du profil laminaire[8]. De la même façon, la verrière entièrement amovible sur le LCA 10 recevra à partir du LCA 11 deux charnières sur le côté droit de l'habitacle.

En 2019 restent inscrit au registre français de l'aviation civile : quatre LCA 10, neuf LCA 11 et un LCA 12[9]

Variantes

  • LCA 10 1971
  • LCA 11 1973
  • LCA 12 1974[8]

Notes et références

  1. « Loravia LCA-10 Topaze », sur j2mcl-planeurs.net
  2. R. Lacombe, Histoire du vol à voile, Paris, Paul Dupont, , 64 p., p. 43
  3. Jouhaud, Reginald. et Anne, Histoire du vol à voile français, Toulouse, Cépaduès, , 334 p. (ISBN 2-85428-274-4 et 978-2-85428-274-0, OCLC 37967179, lire en ligne), p. 148
  4. Il semble que ce soit le Ka-6 qui ait été le premier planeur étranger à être "primable" en 1969 juste avant l'ASK-13. Histoire du vol à voile français de Jouhaud pages 186-187-188
  5. « scheibe spatz/a60 fauconnet », sur richard.ferriere.free.fr (consulté le )
  6. Jouhaud, Reginald et Anne, Histoire du vol à voile français, Toulouse, Cépaduès, , 334 p. (ISBN 2-85428-274-4 et 978-2-85428-274-0, OCLC 37967179, lire en ligne), p. 199
  7. Jouhaud, Reginald et Anne, Histoire du vol à voile français, Toulouse, Cépaduès, , 334 p. (ISBN 2-85428-274-4 et 978-2-85428-274-0, OCLC 37967179, lire en ligne), p. 199
  8. a et b http://faucheurs.be/Datas/Les%20Cahiers/Revue2005-4.pdf
  9. « Direction Générale de l'Aviation Civile », sur immat.aviation-civile.gouv.fr (consulté le )