L'Hirondelle du faubourg

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L'Hirondelle du faubourg

Chanson de Gaston Dona
Sortie 1912
Langue Français
Auteur Bénech et Dumont
Compositeur Bénech et Dumont
Édition Louis Bénech éditeur

L'Hirondelle du faubourg est une chanson populaire française[1] sur un rythme de valse, écrite et composée par Bénech et Dumont et publiée en 1912 par Bénech (cotage LBP178). C'est une chanson extrêmement mélodramatique[2]. Créée en 1912 au Casino Saint-Martin par Gaston Dona, elle n'a été mise sur disque pour la première fois qu'en 1947, sous forme parodique, par le Régisseur Albert et Francis Blanche[2].

Enregistrements[modifier | modifier le code]

Parodies[modifier | modifier le code]

La chanson a été beaucoup parodiée, dès sa création, et pendant une très longue période.

En , les militantes féministes du MLAC (Mouvement pour la liberté de l'avortement) écrivent collectivement une parodie de la chanson : « victime d'une morale périmée, elle est morte sacrifiée »[4].

Folklorisation[modifier | modifier le code]

La chanson est entrée au répertoire des chanteurs de tradition orale ; collectée auprès de ces chanteurs, elle est alors cataloguée comme « chanson traditionnelle »[5].

Commentaires[modifier | modifier le code]

Louis Bénech (1875-1925) était médecin[6].

Précisions[modifier | modifier le code]

Les interprètes successifs ayant enregistré la chanson ont souvent modifié les paroles (inversion ou changements des mots).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : sources utilisées pour la rédaction de cet article

  • Maria Spyropoulou Leclanche, Le refrain dans la chanson française de Bruant à Renaud, Limoges, Presses universitaires de Limoges, , 329 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-84287-096-4 et 978-2-84287-096-6, BNF 37028395, lire en ligne) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Claire Laubier, The Condition of Women in France : 1945 to the Present - A Documentary Anthology, Routledge, coll. « Twentieth Century Texts », , 200 p. (ISBN 0-415-03091-9 et 9780415030915) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Anne Simon, « « Tu m'as donné le grand frisson » : les mots pour le dire dans la chanson populaire française du début du XXe siècle », Clio, Presses universitaires du Mirail, vol. 1, no 31 « Érotiques »,‎ , p. 153-168 (ISSN 1252-7017 et 1777-5299, résumé) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Spyropoulou Leclanche 1998, p. 274.
  2. a et b Bertrand Dicale, La chanson française pour les nuls, Paris, First éditions, coll. « Pour les nuls », , XXIV-496 p., ill., couv. ill. en coul. ; 23 cm (ISBN 2-7540-0287-1 et 978-2-7540-0287-5), p. 57.
  3. « Patrick Bruelive - Rien ne s'efface... », discographie, sur Patrick Bruel ...2 faces.
  4. Texte publié in Bulletin no 2, cité par Laubier 1990, p. 81 ; page consultable sur Google books.
  5. Voir un exemple (incipit similaire) sur le catalogue de la Médiathèque Dastumedia, Dastum.
  6. Simon 2010, p. 153.