Harmonies poétiques et religieuses (Lamartine)

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Les Harmonies poétiques et religieuses est un recueil poétique d'Alphonse de Lamartine, publié en 1830.

Lamartine retrouve, dans ce recueil, rédigé en grande partie en Italie entre 1826 et 1827, la "haute poésie"[1] des Méditations poétiques. Il les présentait lui-même comme des "hymnes" ou des « Psaumes modernes. »

Ces hymnes d'adoration et de joie ("Hymne de la nuit", "Hymne du matin", "Hymne de l'enfant à son réveil"...) révèlent l'enthousiasme d'un poète pour qui tout, dans la création, manifeste la présence divine. Parfois l'inspiration se fait plus personnelle et Lamartine chante avec bonheur les paysages de son cœur ("Poésie, ou Paysage dans le Golfe de Gênes", "Milly, ou la terre natale") ; parfois son lyrisme mélancolique se teinte de métaphysique ("L'Occident", "Jehova, ou l'idée de dieu", "Novissima verba, ou Mon âme est triste jusqu'à la mort.") En effet certains textes sont écrits dans le deuil, Lamartine étant cruellement touché par la mort de sa mère durant l'automne 1829[2].

« Nous avons là le recueil peut-être le plus travaillé de Lamartine. »[3]

Certaines pièces de ce recueil inspirèrent à Franz Liszt un cycle d'œuvres pour piano, portant le même titre Harmonies poétiques et religieuses (1834-1850.)

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Marius-François Guyard dans sa présentation du recueil, in Œuvres poétiques de Lamartine, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1963, p. 1840.
  2. Voir pour ce paragraphe la présentation de M.-F. Guyard, déjà citée, et l'article du dictionnaire Le Petit Robert des noms propres, édition de 2002.
  3. Marius-François Guyard dans sa présentation du recueil, in Œuvres poétiques de Lamartine, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1963, p. 1841.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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