Guillaume l'Anglais

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Guillaume l'Anglais
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Guillaume l'Anglais (en latin Guillelmus Anglicus[1]) est un médecin anglais du XIIIe siècle établi à Marseille.

Il est principalement connu par son traité médico-astrologique De urina non visa[2],[3]. L'auteur y conseille l'emploi de l’horoscope du patient pour en déduire son état de santé si on n'a pas accès à son urine, comme il le fallait normalement[4], afin de procéder au diagnostic et au pronostic. On sait que cet ouvrage était toujours consulté à l'université de Bologne en 1405[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Astrologia[6]
  • Judicium de urina non visa (1219)[6]
    • (fr + la) Guillaume l'Anglais et Laurence Moulinier-Brogi (éd. et trad.), Guillaume l’Anglais, le frondeur de l’uroscopie médiévale (XIIIe siècle) (édition commentée et traduction du De urina non visa), Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (no 101), , 290 p. (ISBN 978-2-600-01363-5 et 2-600-01363-6).
  • Tabula de stellis fixis[6]
  • Tractatus de meteoris (vers 1230)[6]

Selon José María Millás Vallicrosa[7], Guillaume l'Anglais a écrit en 1231 un traité sur la saphea.

Lynn Thorndike a vu un manuscrit disant qu'il aurait aussi traduit de l'arabe au latin Le très grand secret de Catenus, roi des Perses, au sujet de la vertu de l'aigle[8].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ce nom désigne plusieurs lettrés du Moyen Âge, dont le plus connu est l'astrologue évoqué dans cet article : Guillelmus Anglicus Massiliensis : Guillaume l'Anglais de Marseille.
  2. Littéralement : De l'urine non vue ; c'est-à-dire : Pour les cas où on n'a pu voir l'urine.
  3. La Biographie universelle, ancienne et moderne de Michaud attribue cet ouvrage au médecin anglais William Grisaunt (mort après 1350).
  4. Laurence Moulinier, 2011.
  5. (it + la) Université de Bologne et Carlo Malagola (éd.), Statuti delle Università e dei Collegi dello Studio Bolognese, N. Zanichelli, , XXIV-524 p., p. 276.
  6. a b c et d Monumenta Germaniae Historica.
  7. José María Millás Vallicrosa, Estudios sobre historia de la ciencia española, vol. 1, p. 102.
  8. Traduction du titre : Wikipédia. D'après l'anglais.
  9. Première publication : Barcelone, 1949.