Guillaume Barberon

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Guillaume Barberon
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Guillaume Barberon est un musicien et compositeur mineur du début du XVIIe siècle, actif à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il n’est identifié qu’entre 1622 et 1630 : en 1622 il signe une donation mutuelle avec son épouse Marie Boittel ; il est alors maître de la musique de la maison de Monseigneur le duc de Guise[1]. Le , il est témoin au mariage de Pierre Bourgeois, maître joueur d’instruments, demeurant rue Beaubourg, avec Marine Barat. Il est dit alors maître de la musique du duc d’Épernon[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

L'air Je ne puis souffrir les espris... de 1626.

On n’a qu’une pièce de sa composition : l’air à boire Je ne puis souffrir les espris... dans le VIIe Livre d’airs de cour, et de différents auteurs (Paris : Pierre I Ballard, 1626. RISM 162611, Guillo 2003 n° 1626-B). Le volume est réédité en 1628 (RISM 16288, Guillo 2003 n° 1628-B) mais cette fois-ci l'air est anonyme.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Paris ANF : Y 163 f. 78, acte du 21 avril 1622 insinué au Châtelet le 13 août suivant, cité d'après Écorcheville 1907 p. 11.
  2. Paris ANF : MC IV, 64, à la date, cité d’après Jurgens 1967 p. 496.

Références[modifier | modifier le code]

  • Jules Écorcheville, Actes d'état civil de musiciens insinués au Châtelet de Paris. Paris : L. M. Fortin, 1907.
  • Laurent Guillo. Pierre I Ballard et Robert III Ballard, imprimeurs du roy pour la musique (1599-1673). Sprimont et Versailles : 2003. 2 vol.
  • Madeleine Jurgens. Documents du Minutier central concernant l’histoire de la musique (1600-1650). Tome premier [études I – X]. Paris : 1967.