Elisabeth Meyer

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Elisabeth Meyer
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 67 ans)
CopenhagueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Parentèle
Catharine Simonsen (en) (grand-mère)
Sophus Simonsen (d) (grand-père)
Niels Juel Simonsen (oncle)
Erik Tuxen (neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître
Arthur Alling Wilson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Katharina Elisabeth Meyer née Tuxen le à Svendborg et morte le à Copenhague est une compositrice danoise.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle naît le 19 juillet 1859 à Svendborg, au Danemark[1],[2], de Anthonius Oluf Tuxen (1829-1909), directeur de l'école de navigation, et de Sophie Amalie Simonsen (1838-1909), professeure de chant[1]. Sa sœur est la chanteuse Marie English[1],[2].

La grand-mère d'Elisabeth Meyer est la chanteuse d'opéra Catharine Simonsen (en), son grand-père Sophus Simonsen (da) joue à la Chapelle Royale, son oncle est le chanteur d'opéra Niels Juel Simonsen et son neveu est le chef d'orchestre Erik Tuxen[1]. La mère et plusieurs frères et sœurs d'Elisabeth Meyer sont également des chanteurs ou des musiciens[1].

Elle étudie la musique avec sa mère, avec Arthur Allin (en)[1] et peut-être les compositeurs Hans Jørgen Malling et Ludwig Birkedal Barford[2].

Comme la plupart des autres compositrices de l'époque, Elisabeth Meyer doit utiliser le temps qui lui reste, après les travaux ménagers quotidiens, pour son travail musical[1]. La majorité de sa production date des années 1890[1]. Par conséquent, il n'est pas étonnant que la plupart de sa musique soit des chansons[1], souvent avec des paroles de Thor Lange ou J.P. Jacobsen, avec un simple accompagnement au piano[1].

Sa cantate a remporté un premier prix partagé lors d'un concours à l'Exposition féminine de 1895 à Copenhague[1]. Le texte de la cantate est de Jenny Blicher-Clausen et décrit la vie des femmes dans l'Antiquité et au Moyen Âge[1].

Ses œuvres ont bénéficié d'une certaine publicité car ses chansons étaient parfois chantées lors de concerts par sa sœur et par son oncle[1].

Elle demande en vain deux fois une bourse pour aller étudier la composition à Copenhague[1]. En 1899, elle déménage avec sa famille à Copenhague. à la suite de la promotion de son mari au poste de directeur des télégraphes et s'établit à Hellerup, mais à ce moment-là, Elisabeth Meyer a apparemment renoncé à poursuivre ses études et ne publiera par la suite qu'un seul ouvrage[1].

Elle épouse le directeur du télégraphe Niels Rasmussen avec qui elle a quatre enfants[1].

Elle meurt à Copenhague le 4 juillet 1927[1],[2].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Meyer a écrit une soixantaine de chansons et une cantate (perdue).

  • Le Lark
  • Berceuse pour violon et pianoforte
  • Naar Duggen falder pour pianoforte [3]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m n o p et q (da) Elisabeth Dahlerup, « Elisabeth Meyer », sur Dansk kvindebiografisk leksikon, (consulté le )
  2. a b c et d Julie Anne Sadie et Rhian Samuel, The Norton/Grove dictionary of women composers, , Digitized online by GoogleBooks (lire en ligne)
  3. The athenaeum,

Liens externes[modifier | modifier le code]