Discussion:Lutte antiaérienne

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Historique[modifier le code]

Un historique sur les moyens de défense aérienne serait bienvenue.

Baboben5

Coordination de la défense sol air[modifier le code]

L'amateur d'aéroplanes (discuter) 29 août 2014 à 23:02 (CEST) Bizarre, je n'arrive pas avoir la page PDF normal de ce document - je ne mais qu'une partie de celui en ligne. On fera le tri plus tard :[répondre]

LA COORDINATION « ARMEE-FATAC » (Années 80)

1) Principes généraux L’action des forces aériennes nationales se situant en Centre Europe, s’inscrit dans le cadre de l’OTAN au sein de laquelle le Commandement des forces aériennes alliées en Centre Europe a autorité pour élaborer un ordre général de coordination. Le CAFDA diffuse un document analogue valable pour note territoire national et qui définit : - Le tracé de couloirs de circulation de routes aériennes et de zones prédéterminées, - Les consignes d’emploi de l’IFF, - Les procédures spéciales relatives à l’utilisation des zones et couloirs.

En 1983, la volonté de mettre en place des mesures communes et applicables par tous les intervenants dans l’espace aérien tactique commun conduisent le Commandant de la force aérienne tactique (COFATAC) et le Commandant de l’artillerie sol-air de la 1ère Armée (COMASA) à édicter une directive commune pour la coordination dans la troisième dimension, dans le cadre de l’adaptation de ces deux organismes . Il en résulte la fixation de règles compatibles des procédures alliées (OTAN) et qui s’appliquent dès l’engagement, au dessus de la zone des combats pour : - l’organisation et le contrôle de l’espace aérien, - le contrôle et le rattachement des unités d’ASA, d’ALAT et d’acquisition d’objectif, - l’identification des aéronefs et les consignes de tir, - l’établissement des mesures de coordination.

Dans le cadre national français, le CCO (centre combiné des opérations) est chargé d’arrêter (et d’activer) les mesures de coordination à mettre en vigueur dans la zone de responsabilité commune 1ère Armée - FATAC. Ces mesures font l’objet d’un ordre de coordination de l’espace (ACO : Airspace Coordination Order) qui est diffusé à tous les organismes Air, Terre, français et alliés concernés.


2) Organisation et contrôle de l’espace aérien

La coordination est assurée par un système de procédures reposant sur un découpage de l’espace aérien en « volumes » auxquels sont associés des critères d’identification et des consignes de tir. Ces procédures peuvent être assouplies et complétées pour les unités d’ASA rattachées à des moyens de contrôle de l’Armée de l’air tels que CDC, PDTA…

21) Définition des volumes de procédures Le découpage de l’espace en volumes repose sur la délimitation géographique d’aires au dessus desquelles sont fixés des niveaux de répartition des compétences et qui sont les :

2) Organisation et contrôle de l’espace aérien

La coordination est assurée par un système de procédures reposant sur un découpage de l’espace aérien en « volumes » auxquels sont associés des critères d’identification et des consignes de tir. Ces procédures peuvent être assouplies et complétées pour les unités d’ASA rattachées à des moyens de contrôle de l’Armée de l’air tels que CDC, PDTA…

21) Définition des volumes de procédures Le découpage de l’espace en volumes repose sur la délimitation géographique d’aires au dessus desquelles sont fixés des niveaux de répartition des compétences et qui sont les : - Niveau de transition qui répartit l’autorité entre les CDC (au dessus) et la FATAC (en dessous). Assez généralement il est fixé au niveau 100 mais il peut varier en fonction de la situation sur proposition du CCO.

- Niveau de coordination, d’une altitude inférieure au précédent, au dessus duquel s’exerce la responsabilité des organismes de contrôle tactique Air. Il est usuellement fixé à 150 pieds à l’est de la ligne où les aéronefs amis coupent leur IFF (Switch off line) et à 500 pieds à l’ouest de celle-ci .

22) Définition des zones

Dans la phraséologie en usage, le terme « Zone » correspond en fait à un volume géométrique.

Zones d’opérations réservées (ROZ : restricted operations zones) Il s’agit de volumes réservés temporairement pour permettre la satisfaction de besoins opérationnels particuliers (ravitaillement en vol, missions aéroportées, parachutages, défense sol-air dense loin des contacts,…). Leur accès est soumis à approbation ou autorisation, les aéronefs amis devant évoluer à plus de 2.000 pieds de leurs limites haute et basse.

Zones de défense de base aérienne (BDZ : Base defense zone) Leurs dimensions horizontales sont fonctions des moyens de défense sol-air présents ; elles vont du sol au niveau 100. Seuls les aéronefs partant de ou rentrant sur la base aérienne sont autorisés à y évoluer, en suivant des cheminements prédéfinis. L’action de la défense antiaérienne y est toujours dirigée par une autorité Air.

Zones de tir libre (WFZ : weapons free zones) Liées à des objectifs vitaux et en nombre limité, ces zones ont une empreinte au sol réduite. Leurs dimensions horizontales sont fonctions des moyens de défense sol-air présents, et elles vont du sol au niveau 100. Leur survol est autorisé sans coordination préalable aux altitudes supérieures de plus de 2.000 pieds à leur plafond.

Zones de combats intenses (HIDACZ : high density airspace control) Situées à l’avant de la zone des combats en cours ou prévus, leur tracé est coordonné avec celui des couloirs de circulation et suit des repères caractéristiques du terrain. Leur limite va du sol au niveau 100. Les aéronefs autres que ceux qui effectuent des misions d’appui à l’intérieur de ces zones doivent les éviter.

Zones d’engagement d’armes (WEZ : weapons engagement zones) L’autorité aérienne compétente peut définir des zones qui sont liées à des secteurs dans lesquels la défense est confiée plus particulièrement à un intervenant : intercepteur (FEZ), missiles sol-air agissant à haute et moyenne altitudes (HIMEZ ), missiles sol-air agissant à basse et très basse altitudes (LOMEZ).