Discussion:Cujus regio, ejus religio

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Pas un principe absolutiste[modifier le code]

Il y a une erreur. Ce principe est apparu pendant la Réforme en Allemagne, avec la paix d'Augsbourg. C'est la raison pour laquelle il vaut mieux traduire regio par prince, et non roi. Ce principe a sans doute été appliqué ensuite en France, mais son origine est bien la Réforme protestante. Pautard 10 février 2007 à 15:31 (CET)[répondre]

L'analyse grammaticale de l'expression indique clairement que regio est un nominatif. En aucun cas il ne s'agit d'une forme déclinée de rex, regis (roi, prince). Par contre le terme prince est bien sous-entendu dans cujus. Mot à mot, cela donne "auquel pays, la religion de celui-ci". C'est pourquoi je propose la traduction des pages roses du Petit Larousse: Telle la religion du prince, telle celle du pays. A noter que les anglophones optent pour une solution similaire: un cours en ligne de l'Université de Washington mentionne Whose realm, his religion (A tel royaume sa religion) [1] --Laotseuphilo (d) 3 mars 2009 à 22:09 (CET)[répondre]

En allemand: "Wes die Herrschaft, des der Glaube". Donc il ne s'agit pas du prince, mais de celui qui a le pouvoir. Dans l'Allemagne du seizième siècle ceci peut un prince, un prince-évêque ou abbé prince, ou aussi le conseil municipale, sénatorial d'une ville impériale.

--Ft (discuter) 1 mars 2018 à 14:09 (CET)[répondre]

J'interprète pour ma part cujus comme un relatif de liaison, placé en début de proposition. Il remplacerait un et ejus, que l'on trouve ensuite. Littéralement, je le comprends ainsi : "Et son royaume, sa religion". La coordination est de trop en français donc ça donne ça : "Son royaume, sa religion"--French Jo (discuter) 2 février 2021 à 20:00 (CET)[répondre]

Traduction du latin[modifier le code]

Je traduirais également « Jus Episcopale ex pacto Passaviensi ad principes Germaniae Status & Imperii translatum » plutôt ainsi « le droit épiscopal après son transfert, par la transaction de Passau, aux princes de l'Etat et de l’Empire d'Allemagne »

Quant à cette phrase : « Ideo hodie religionem regioni cohaerere dici potest, ut cujus sit regio, hoc est ducatus, principatus, territorium, seu jus territorii, ejus etiam sit religio, hoc est jus episcopale seu jurisdictio spiritualis », elle signifie littéralement ceci : "Pour cette raison, aujourd'hui, il peut être dit que sa religion est liée à son royaume comme et se trouve le royaume de celui-ci, c’est-à-dire un commandement militaire, l'exercice d'un pouvoir impérial/princier, un territoire ou le droit d'un territoire, la religion de celui se trouve aussi, c’est-à-dire un droit épiscopal ou une juridiction spirituelle." Soit en un bon français, plus proche du latin que votre version : "C'est pour cela qu'aujourd'hui, on peut dire que sa religion et son royaume sont liées car là où l'on trouve son royaume, c’est-à-dire un commandement militaire, l'exercice d'un pouvoir princier, un territoire et sa possession légitime, de même l'on trouve sa religion, c’est-à-dire un droit épiscopal ou une juridiction spirituelle."


Ensuite, cette phrase : « Reformatione Religionis jura Episcopalia,..., pleno et summo jure exercenda, Decreto Imperiali, in Passaviensi Conventu edito, ad Principes territoriorum ... tantum translata et deposita sunt, ut pro statu Ecclesiae optime haec administrent et gubernent », me semble davantage signifier ceci : "La réforme de la religion ayant été, les droits épiscopaux...furent transférés et mis en sûreté dans le si grand territoire des Princes, les exerçant par un plein et le plus haut droit, (octroyé) par la décision/le decret impérial(e), déclaré par le traité de Passau, pour que ceux-ci (ces droits) administrent (subjonctif présent alors que l'imparfait est attendu --> dû au latin moderne) et gouvernent pour/en faveur de la stabilité de l'Eglise." Soit, en bon français et avec le contexte historique : "Après/À la suite de la réforme de la religion, les droits épiscopaux...furent transférés et mis en sûreté dans le si vaste territoire des Princes, qui les exerçent avec une pleine et très grande légitimité, que leur a octroyée le decret impérial promulgué par/lors de la Paix de Passau, pour que ces droits administrent et gouvernent pour/en faveur de la stabilité de l'Eglise."--French Jo (discuter) 2 février 2021 à 21:31 (CET)[répondre]