Discussion:Bernard Faÿ

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autres discussions [liste]
  • Admissibilité
  • Neutralité
  • Droit d'auteur
  • Article de qualité
  • Bon article
  • Lumière sur
  • À faire
  • Archives
  • Commons

Rectification[modifier le code]

G. Stein ne peut être intervenue en faveur de B. Faÿ en 1951, puisqu'elle est décédée en juillet 1946. A. Toklas ne peut guère avoir aidé financièrement B. Faÿ, même si elle l'a souhaité, car elle a vécu dans une quasi-misère après la mort de G. S. La réalité de ce qu'elles lui doivent n'est plus très claire, de nos jours, selon les chercheurs américains. D'où ajout de quelques précisions dans l'article. Addacat 18 septembre 2007 à 19:00 (CEST)[répondre]

OK pour votre suppression. No problem ! Addacat 19 septembre 2007 à 19:11 (CEST)[répondre]
Idem Remi M : peu importe que Julien Cain ait été de gauche, s'il a été évincé c'est parce qu'il était juif. De même, si Julien Cain a quitté la France, ce n'est pas dû à une subite envie d'aller faire du tourisme en Afrique du Nord. Merci pour votre rigueur. Addacat (d) 21 décembre 2007 à 13:40 (CET)[répondre]
De toutes façon, Cain était rentré en France depuis plusieurs jours quand il a été démis de ses fonctions. Ce genre de modification qui n'est pas loin de légitimer des décisions racistes de Vichy sont vraiment limites (même sur un plan judiciaire). Merci d'au moins venir en parler sur la page de discussion. Remi Mathis (d · c). À Lyon, ce 21 décembre 2007 à 13:49 (CET)[répondre]
L'ouvrage d'Antoine Compagnon (p. 101) confirme que Julien Cain n'a pas été démis de ses fonctions en application du statut des juifs d'oct. 40 (qui n'avait pas encore été édicté à la date de sa révocation) : "À la BN, J. Cain venait d'être relevé de ses fonctions par le gvmt de Vichy dès juillet 1940, non pas en conséquence du premier statut des juifs (...) mais en raison de ses responsabiltés de secrétaire général du ministère de l'information à partir d'avril 1940 dans le cabinet de Paul Reynaud, avec lequel il se replia à Bordeaux, ainsi que de son départ pour Alger sur le Massilia (...)". Je rectifie en conséquence dans le corps de l'article.

"Révocation : JC a été révoqué parce que Juif de gauche (ne mélangeons pas travail d'historien et justification d'époque de Vichy). L'explicitation de sa vision politique n'est pas POV.)" Rémi Mathis

Il était le patron de la BN, donc -principalement chargé de sa conservation - surtout lorsqu'elle est menacée ce qui est toujours le cas en cas de guerre (incendie, pillages, etc..) - et lorsqu'il a vu que l'armée allemande était en train de vaincre l'armée française et d'envahir la zone nord et Paris, il a abandonné son poste pour se réfugier à Bordeaux, puis s'est exilé sur le Massilia pour l'Afrique du Nord (où l'organisation d'une hypothétique contre-offensive militaire n'avait aucun besoin des talents d'un directeur de bibliothèque). Il s'est donc lui-même destitué de son poste, c'est un fait, et c'est une règle de toute la fonction publique de l'État que celui qui abandonne son poste est révoqué.
Savoir ensuite si le nouveau gouvernement de Vichy était très content de s'en débarrasser parce qu'il était juif, et en plus de gauche, en ne le rétablissant pas dans ses fonctions mais en nommant quelqu'un d'autre relève des hypothèses plausibles, mais pas des faits. Il y a eu aussi beaucoup de fonctionnaires de gauche nommés par Vichy, comme René Bousquet.
Après son rapatriement à Marseilles, le gouvernement de Vichy ne l'a pas emprisonné, ni condamné, ni déporté en Allemagne, ni confisqué ses biens parce qu'il était juif, et lui-même ne se sentait pas menacé par le régime de Vichy puisqu'il s'est réinstallé (très imprudemment) à Paris où il a été arrêté plus tard par les Allemands.
D'autres fonctionnaires juifs qui effectuaient avec zèle leur service ont été révoqués en applications du statut des juifs, mais ce n'est pas son cas. Ce n'est parce qu'il était juif et de gauche qu'il était forcément un héro, comme Marc Bloch ou d'autres.
Toutes ses considérations n'enlèvent rien, par ailleurs, à sa valeur de scientifque et d'administrateur, que je trouve un peu trop superlative: il n'a pas été "le meilleur" patron de la BN.
Donc, je souhaiterais que vous remettiez ma version qui est moins partisane et plus proches des faits. --Heurtelions 21 décembre 2007 à 14:42 (CET)


Parution d'une monographie critique[modifier le code]

Je signale à toutes fins utiles la parution en octobre 2009 de l'ouvrage d'Antoine Compagnon intitulé : Le cas Bernard Faÿ (Gallimard) qui s'avèrera sans doute fort utile pour compléter cette notice qui reste assez approximative me semble-t-il. --Spiessens (d) 31 août 2009 à 18:05 (CEST)[répondre]

Merci bien ! Je le lirai et essayerai de compléter la page. Remi M. (d · c). À Paris, ce 1 septembre 2009 à 10:56 (CEST)[répondre]