Discussion:Adrénaline

Je suprime "en tant que sympatomimétique"; l'adrénaline ne mime pas l'effet du système nerveux sympatique, elle en est le médiateur. L'éphédrine ou le salbutamol dont des sympathomimétique...

66.129.130.89 24 décembre 2005 à 14:45 (CET)

L'oeuf ou la poule?

L'adrénaline est secreté en cas de stress oula sécretion d'adrenaline provoque un etat de stress? Je crois que le deuxieme version est plus juste que la première qui, bien que pleine de bon sens, mélange un peut cause et effet, bien que la définition du stress reste un chouilla trop intuitive pour que l'on puisse trancher.

On ne peut pas non plus assimiler stress et effet de l'adrenaline, mais j'intervient quant même pour donner l'impulsion qui permetra de trouver mieux.--;-) 23 juin 2006 à 12:24 (CEST)

L'adrénaline est sécrété en cas de stress et pas l'inverse. c'est ce qui provoque la vasoconstriction et une augmentation du débit cardiaque qui mene à l'hypertension artérielle et à la tachycardie. Une fois le stress passé, l'effet de l'adrénaline s'estompe au bout de 2 minutes : arrêt de la vasoconstriction, retour à un débit cardiaque normal et donc baisse de la pression artérielle.

Tout ça montre bien qu'il y'a un lien entre l'état psychique et le métabolisme.

Et ça explique pourquoi les personnes ayant des troubles du rythme cardiaque ou autres terrain cardio mais aussi vasculaire par évidence sont invitées à ne pas faire les manèges qui font peur...L'adrénaline risquant de créer un désamorçage de la pompe cardiaque pouvant mené à un choc cardiogenique voire l'arrêt cardio circulatoire.

Je ne possède pas de formation scientifique scolaire, mais j'ai la conviction que l'adrénaline crée le stress (ce qui ne veut pas dire que l'inverse n'est pas vrai ?). Tout d'abord je propose de régler le problème de la définition du mot "stress". Mon Larousse de 1993 donne "Ensemble de perturbations biologiques et psychiques provoquées par une agression quelconque sur un organisme". C'est une définition qui a des abords scientifiques mais je trouve l'expression "agression quelconque" un peu bancale, je dirais plus "perturbation quelconque". L'adrénaline est le résultat d'une excitation : elle est libérée pendant des expériences intenses (mais pas forcément extrêmes) comme les manèges, en grande vitesse comme en moto, en cas de conflit certes, mais aussi dans les relations sexuelles me semble-t-il (?).

Donc si on s'en réfère à la définition du Larousse, le flou reste au niveau de "l'agression". L'adrénaline a des effets stimulants et c'est pourquoi elle est assimilable a une drogue (cas des accros à la vitesse...?). Pour ma part je suis musicien compositeur et il me semble parvenir à sécréter de l'adrénaline lorsque je travaille sur un projet qui repousse mes limites...

En conclusion je pense que l'adrénaline est sécrétée afin que l'organisme surmonte une épreuve en quelque sorte, ou quand on est proche d'obtenir quelque chose de vraiment désiré ! C'est quelque chose de très animal qui se déclenche dans les moments forts, importants. Il y a un vide linguistique pour en parler... le contact physique peut être déjà considéré comme une agression mais bon. Je suis parfaitement d'accord avec la proposition "Tout ça montre bien qu'il y'a un lien entre l'état psychique et le métabolisme". Les deux s'influencent réciproquement. --88.187.123.124 (d) 23 juin 2011 à 01:28 (CEST)

Je viens d'aller voir l'article Wikipedia pour mieux cerner le mot "Stress", excellent article comme d'hab. Pourtant il y a un malaise, profond, qui est cette distinction inutile et vaniteuse entre l'homme et l'animal. Je suis vraiment désappointé par le manque d'acuité de la communauté scientifique sur le sujet. Le problème, plus que scientifique et philosophique, pourrait être d'ordre spirituel. Lisez plutôt cette citation de l'article, c'est éloquent : pourquoi faire cette distinction ? Tout est transposable !

Fonctionnement physiologique chez l'humain[modifier] Article détaillé : Stress chez l'humain. Un événement stressant provoque une réaction en chaîne qui débute dans le cerveau et aboutit à la production de cortisol par les glandes surrénales. Le cortisol active alors en retour deux zones du cerveau : le cortex cérébral pour qu'il réagisse au stimulus stressant (fuite, attaque, immobilisation...) et l'hippocampe, qui va apaiser la réaction. Si le stress est trop fort ou prolongé, l'hippocampe saturé de cortisol ne peut plus assurer la régulation. Le cortisol envahit le cerveau et installe une dépression. Les zones altérées sont l'hippocampe3, l'amygdale, le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal.

Stress chez les animaux[modifier] Comme les humains, les animaux doivent pouvoir répondre aux agressions et aux émotions générées par leur environnement. Des changements trop fréquents ou trop importants peuvent être la cause d'un excès de stress qui leur est préjudiciable. En particulier chez les animaux d'élevage ou les animaux de compagnie qui dépendent entièrement du bon vouloir de leurs maîtres. Les causes en sont les suivantes4:

   la nouveauté : intrus, modifications alimentaires brusques...4
   la frustration : perte de territoire, destruction d'habitat, séparation d'avec le groupe...4
   les conflits : luttes hiérarchiques, période de vache en rut et du mal de la vaginite
   les traumatismes : capture, blessure, agression corporelle ..4

Le stress génère de la peur et des incertitudes qui influent sur le comportement et la physiologie de l'animal. L'organisme sécrète des hormones pour mobiliser le cerveau et les muscles. L'oxygénation augmente4.

Stress occasionnel : un animal apeuré va chercher à fuir, se mettre à pousser des cris ou à trembler. à un stade de peur extrême, un chat par exemple va saliver abondamment, ses pupilles vont se dilater et il peut uriner sous lui4.

Stress de longue durée : l'animal devient d'abord anxieux. Ses fonctions digestives sont perturbées. Il développe des comportements pathologiques de substitution, souvent répétitifs, comme chercher frénétiquement à marquer son territoire, manger ou boire trop, faire un toilettage excessif, développer de l'hyperactivité, renouveler des parcours en boucle, agresser son environnement, etc. Si la situation de stress se prolonge encore, l'animal devient dépressif ou bien régressif. Il va se replier sur lui-même pour échapper à la cause de ses problèmes. Il ne bouge plus, cesse de s'alimenter et reste indifférent aux sollicitations de son entourage ou bien fait au contraire « des bêtises » et cesse d'être propre, comme un petit. Il devient aussi beaucoup plus sensible aux maladies4.

Adrénaline ou épinéphrine ?

Bonjour !

En lisant l'article sur la wikipédia anglophone, il semblerait que « adrénaline » est une marque d'un type d'épinéphrine :

Epinephrine (INN) (pronounced /ˌɛpɪˈnɛfrɪn/) or adrenaline (European Pharmacopoeia and BAN) (...)

Quelqu'un aurait plus de précisions ?

Merci !

Vanheu (d) 28 janvier 2008 à 05:21 (CET)

Alors c'est une réponse très très tardive mais voila cet article y répond bien https://www.esanum.fr/today/posts/adrenaline-vs-epinephrine-faisons-tomber-la-pression. C'est la même chose mais l'éxistence des deux noms différents et du à l'histoire. Luantd972 (discuter) 3 mars 2022 à 15:14 (CET)

Sports "extrêmes"

Les pratiquants de "sports extrêmes", se disent "accros" à l'adrénaline. Je serais étonné s'ils aimaient se retrouver tout rouge, en chute de tension, et ayant fait leurs "besoins" dans leurs dessous.

La sensation de bien-être surgissant après, et seulement après, une forte peur ne serait-elle pas due à la présence d'endorphine plutôt que celle d'adrénaline?

Je pose la question aux spécialistes des hormones.

Il serait peut-être bon d'ajouter cette future réponse à l'article, car le rôle d'une encyclopédie est de lutter contre l'obscurantisme, surtout quand il est il généralisé, et rendre à notre langue française sa précision, la rendant propre à formuler des concepts scientifiques.

--Victor.libon (d) 10 février 2009 à 15:33 (CET)

C'est en effet une drogue dure. domsau2 (d) 25 avril 2010 à 17:51 (CEST)(non spécialiste)

Je t'invite à lire au début du post ma contribution sur "l'oeuf ou la poule". Non seulement on retombe sur tes critiques (bien que l'endorphine ne déclenche pas la peur mais le bien être), mais j'y soulève également une question d'obscurantisme scientifique majeure.--88.187.123.124 (d) 23 juin 2011 à 01:33 (CEST)

erreur ?

L'encadré a droite indique C9H13N03 mais ca ne serait pas C9H11NO3?