Discussion:Une journée d'Ivan Denissovitch

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Un des passages que je trouve le plus fort dans ce témoignage, c'est lorsque Choukhov, le héros, décide de finir le mur qu'il a commencé. Malgré la faim, le froid, la nuit sibérienne qui tombe sur sa douzième heure de travail; malgré la soupe qui sonne au loin, avec le risque de voir sa ration lui passer sous le nez; malgré la satisfaction de son supérieur, le brigadier lui-même qui lui intime d'arrêter et de balancer le mortier restant par-dessus le mur, Ivan Denissovitch, en compagnie de Senka, un voisin de cellule, continue l'ouvrage!

"Floc, le mortier! flac, la brique! Ajustée, Vérifiée! Floc! Flac!Floc!Flac!

Je trouve que ce passage contient le bijou le plus précieux de la vie d'un Homme et qui, hélas, n'a plus trop la côte auprès du public: l'amour du travail des mains, la passion du travail bien fait.

Ch854 (d) 12 avril 2008 à 23:48 (CEST)[répondre]

Lecture très personnelle[modifier le code]

Tout le passage sur la mort éventuelle du personnage principal relève, si ce n'est d'un travail, au moins d'une lecture, originale de l'oeuvre. Le propos du récit est précisément de raconter une journée comme une autre, dans sa banale horreur, et certainement pas la mort d'un zek.