Discussion:Tuyère

Hello les amis. Cet article souffre de problèmes de vocabulaire (et cela rejaillit dans beaucoup d'article de fuséologie).

Comme je l'écrivais dans la discussion de l'article "Moteur-fusée à ergols liquides" il y a une imprécision sur le sens du mot "tuyère". À ma connaissance, l'étymologie de ce mot, déjà en usage au Moyen Age, le rattache au mot "tuyau" : La tuyère était la partie convergente métallique qui conduisait le vent d'un soufflet (de forge) au foyer à ventiler. Si l'on admet cette étymologie, la tuyère d'origine était convergente et il ne peut être admis de spécialiser son sens actuel pour qualifier uniquement le divergent. S'il devait y avoir spécialisation du mot, se serait plutôt pour qualifier le convergent. Je crois qu'il serait préférable de toutes façons, de faire intervenir les termes de "convergent", "divergent" et "col" (de la tuyère) au lieu d'écrire, comme dans l'article simplement : "tuyère de Laval et tuyère".

Les spécialiste nous dirons d'ailleurs si le convergent peut être qualifié, en général, de Tuyère de Laval. Ce que j'en sais c'est que beaucoup de moteurs-fusées de moindre puissance (les verniers de contrôle d'attitude, par exemple) utilisent des divergents de Laval (coniques) pour des raisons de simplicité...

L'article présent écrit : "Une tuyère ou tuyère propulsive, dans le domaine de l'astronautique, est un conduit (appelé aussi divergent) de section conique (fusées de feu d'artifice) ou oblongue (tuyères de missiles, et lanceurs), placé à la sortie d'un propulseur et qui sert à transformer en énergie cinétique l'énergie des gaz de combustion."

Il faut définir une bonne fois ce qu'est la tuyère. Si c'est l'ensemble "convergent, col, divergent" on doit supprimer ci-dessus les mots "appelé aussi divergent". De fait, c'est bien tout l'ensemble "convergent, col, divergent" (que j'appellerais "tuyère") qui sert à transformer l'énergie de pression des gaz en énergie cinétique (ceci bien que ce ne soit pas l'énergie cinétique 1/2 q*v² des gaz qui soit le critère de valeur pour un moteur fusée, mais le produit q*V).

L'article poursuit : "Elle contribue à la force propulsive ou force de réaction (générée par la détente des gaz chauds la température et la pression diminuant au bénéfice de la vitesse des gaz)." Il faudrait écrire quelque chose comme : Le bon choix de la forme de la tuyère est essentiel dans la maximalisation de la force propulsive ou force de réaction. C'est cette forme qui assure la transformation de la pression et de la température régnant dans la chambre de combustion en une vitesse d'éjection la plus grande possible (à pression et température minimum).

Je suis surpris par la rédaction de ce qui suit : "Dans les fusées à poudre, la section du col régule la combustion du bloc de « carburant solide ». Le col de la tuyère doit être assez large pour que les gaz de combustion s'échappent en créant de la poussée mais suffisamment étroit pour que tout le matériau combustible (et explosif) ne se consume pas en une seule explosion." Il me semblait que l'étroitesse du col conduisait à une élévation de la pression, cette élévation encourageant la combustion de la poudre...

L'article poursuit : "Les gaz de combustion sont canalisés à leur sortie de la chambre de combustion dans le divergent de la tuyère." Les gaz sont d'abord canalisés dans le convergent (qui doit d'ailleurs être lui-même refroidi). C'est le convergent qui, ne l'oublions pas, crée le mouvement, au moins dans les calculs approchés de la "théorie de la tuyère"(on considère que la vitesse des gaz est nulle dans la chambre). Il faut ensuite, à mon sens, indiquer l'utilité du divergent, puisque cette utilité tient du paradoxe (la vitesse continue à augmenter dans ce divergent et l'information de la perturbation que constitue cette augmentation ne poeut remonter le flux).

L'article continue : "Dans le cas des tuyères de fusées, fonctionnant à de très hautes températures, ce divergent doit être refroidi à cause de la chaleur dégagée par les gaz incandescents. On utilise à cet effet du gaz liquéfié véhiculé dans de minces canalisations." Le début du libellé : "Dans le cas des tuyères de fusées, fonctionnant à de très hautes températures" est inutile ou imprécis : on parle toujours des fusées depuis le début. Sans doute l'auteur voulait-il dire : "Dans le cas des fusées à ergols liquides,"...

L'article continue : "Une tuyère orientable est une tuyère articulée autour d'un ou deux axes et permettant d'orienter l'axe de poussée. Le terme correspondant en anglais est swivelling nozzle." Je ne suis pas sûr qu'il existe beaucoup de tuyère orientable : n'est pas tout le moteur qui est orientable le plus souvent ?

Et pour rester dans le style interrogatif : N'est-ce pas le moteur complet d'un V2 qui illustre l'article et non simplement sa tuyère?

Amicalement, Bernard de Go Mars (d) 19 janvier 2010 à 22:16 (CET)

Masse molaire

Cet article est intéressant, notamment cette équation sur la vitesse d'éjection, mais si vous écrivez M en kg/kmol, ce n'est pas une masse moléculaire, mais une masse molaire, qui est d'ailleurs identique à la même valeur en g/mol.Klinfran (discuter) 23 juin 2019 à 10:48 (CEST)