Discussion:Robert Bellarmin

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Renommage ?[modifier le code]

Ne pourrait-on pas inverser la redirection ? Tous les bouquins que je connais parlent de Robert Bellarmin, le Robert 2 aussi. Les interwikis partagent également ce parti. Jastrow  20 mar 2005 à 13:38 (CET)

Clarification[modifier le code]

Je pense qu'il faudrait être plus précis dans le contenu du paragraphe suivant:

"En 1616, sous le pontificat de Paul V, c'est lui aussi qui demande à Galilée d'abjurer le système héliocentrique de Nicolas Copernic, qui devait rester, selon lui, une simple hypothèse mathématique et non une affirmation philosophique (ce qui était aussi la solution du théologien luthérien Andreas Osiander dans sa préface à Copernic)."

Voici mes remarques:

Le procès de Galilée devant le tribunal de l'Inquisition a eu lieu en 1633. C'est à la suite de ce procès que Galilée a dû formellement abjurer ses opinions coperniciennes. A cette époque, le cardinal Bellarmin était mort depuis 12 ans.

Ce qui s'est passé en 1616, c'est un édit de l'Eglise, pris à l'initiative du cardinal Bellarmin, interdisant à Galilée d'enseigner la théorie de Copernic autrement que comme une hypothèse. Dans le procès de 1633, il a été fait référence à cette interdiction comme élément à charge de Galilée, qui venait de publier son Dialogue concernant les deux grands Systèmes du Monde en 1632.

Je proposerais donc de modifier comme suit:

"En 1616, sous le pontificat de Paul V, c'est lui aussi qui ordonne à Galilée de cesser d'enseigner comme une vérité le système héliocentrique de Nicolas Copernic, qui devait rester, selon lui, une simple hypothèse mathématique et non une affirmation philosophique (ce qui était aussi la solution du théologien luthérien Andreas Osiander dans sa préface à Copernic). Cette interdiction de Bellarmin fut rappelée lors du procès de Galilée en 1633, qui devait conduire à l'abjuration de Galilée."

Roger Delit Bruxelles

Votre proposition est tout à fait raisonnable. J'effectue la modification. Jastrow| 12 janvier 2007 à 17:50 (CET)[répondre]

C'est le livre qui nous a perdu ![modifier le code]

J'ai lu avec intérêt que le livre de Bellarmin, Disputationes de controversiis fidei, adversus hereticos avait eu un très grand succès et connu vingt éditions de son vivant. Je ne discute les goûts de personne mais j'ai un peu tiqué en lisant : « Théodore de Bèze, un des leaders protestants de l'époque, dira : "C'est le livre qui nous a perdu ![1]" », citation introduite par Roucas (d · c · b) le 12 juillet 2007 à 19 heures 41. Il est probable qu'il l'avait prise dans WikiKto où elle figurait depuis le 15 novembre 2005, placée par un certain Y.E. Clément qui n'avait pas jugé utile de donner une source.

En continuant mes recherches (un traducteur est un détective), j'ai retrouvé la même phrase sur un autre site pieux, mais pour l'instant j'en suis là. Est-ce être trop exigeant que de souhaiter connaître où et quand Théodore de Bèze a laissé échapper un pareil aveu ? Merci d'avance. Gustave G. (d) 11 septembre 2009 à 20:05 (CEST)[répondre]

  1. J'écris perdu, comme dans l'original.
tu as raison, Gustave, je vais essayer de retrouver la source de la citation. Je ne connais pas le site que tu évoques, en revanche il est possible que ce soit l'encyclopédie catho, ed. 1911. A suivre pour le référencement. Sinon, à virer.--Roucas (d) 11 septembre 2009 à 23:55 (CEST)[répondre]
J'ai consulté la Catholic Encyclopedia, cette phrase apocryphe n'y figure évidemment pas. Comme je l'ai déjà dit ailleurs, cette encyclopédie était écrite aux États-Unis, sous le regard des méchants protestants et cela explique qu'elle ait dû se montrer relativement éclairée et modérée. En revanche on retrouve cette citation délirante sur un grand nombre de sites pieux qui ont tenu à conserver la faute d'orthographe comme marque de fabrique. Quand même, sur son site un certain samuelephrem a encore répété cette sottise, ce qui montre son manque de jugement. Gustave G. (d) 9 juin 2013 à 17:15 (CEST)[répondre]

Bien traité en prison ?[modifier le code]

"Au cours des sept années de ce procès qui devait aboutir à la mise à mort de l'accusé, brûlé vif en 1600, le cardinal Robert Bellarmin procéda à une vingtaine d'interrogatoires. Le visitant en prison,où il était bien traité, Bellarmin tenta, avec des succès éphémères, de le faire revenir à la foi"

Je ne suis pas spécialiste de la question :=), mais je croyais qu'il avait été un peu torturé. Hérésie ? --93.14.54.99 (discuter) 28 avril 2014 à 10:44 (CEST)[répondre]

Remarques diverses[modifier le code]

J'ai passé un long moment, sur "Giordano Bruno // document 1 : le procès" édité par "Les belles lettres". Je me permets les remarques suivantes :

1)Bellarmin fût nommé à la Congrégation du Saint office d'abord en tant que prêtre comme "consulteur" puis,à partir du 5 avril 1599, comme cardinal "membre", soit moins d'un an avant le bûcher. A ma connaissance, il n'en fût jamais "responsable". le titre du chapitre me parait donc erroné.

2) je ne trouve pas traces d'une vingtaine d'entretiens. Très peu sont effectivement notés dans les comptes rendus, souvent en présence d'autres religieux, comme le général des dominicains d'alors : Beccaria.

3) Le rôle (à mon avis, largement) surestimé de Bellarmin dans le procès de Giordano Bruno consista essentiellement à, ce que je me permettrai d'appeler, une erreur de débutant : alors qu'il venait d'être nommé "consulteur", et que Bruno était déjà prisonnier à Rome depuis plusieurs années, il eut l'idée de regrouper les quelques 250 attendus de l'acte d'accusation en 8 titres synthétiques pour faciliter les propositions d'abjurations. Il rencontra, probablement pour la première fois, Giordano Bruno en présence de Beccaria après la "réunion" de la congrégation du 12 janvier 1599.


4) une faute de frappe : 'C'est à lui que Clément VII confia l'instruction du procès de Giordano Bruno', il s'agit Clément VIII.--Did306 (discuter) 22 mars 2016 à 12:18 (CET)--Did306 (discuter) 22 mars 2016 à 12:18 (CET)[répondre]

Clarification[modifier le code]

Lorsqu'il s'agit de lieu de naissance ou de décès le repère doit être géographique, c'est-à-dire ville et état tels qu'ils existent aujourd'hui: Rome est en Italie. Au cours de l'article lorsqu'il s'agit d’événements touchant la vie de la personne dont il est question il est en effet important d’expliciter le régime politique d'alors: la Rome où vécut Bellarmin se trouvait dans les Etats pontificaux. --Zerged (discuter) 5 mai 2019 à 09:25 (CEST)[répondre]