Discussion:Résistance au séisme des installations nucléaires en France

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Dimensionnement[modifier le code]

Bonjour,

Tu écris dans l'article qu'on ne tolère pas d'endommagement. Or j'ai lu dans le "Science et Avenir" d'avril 2011, la chose suivante:

Si le plus important séisme connu a une intensité R (sur l'échelle de Richter), les centrales françaises sont concu pour:

- pouvoir redémarrer sans réparation après un séisme d'intensité R + 0.5

- pouvoir redémarrer avec réparations après un séisme d'intensité R + 1

- que l'enceinte de confinement résiste après un séisme d'intensité R + 1.5

Je conçoit que cette revue n'est qu'une revue de vulgarisation, mais qui a raison? Bonne continuation. Skiff (d) 9 juillet 2011 à 10:53 (CEST)[répondre]

Bonjour,
L’expression « sans dégâts majeurs » utilisée dans le résumé introductif est assurément trop lapidaire et nécessitera d’être reprise. Toutefois le texte que tu cites peut paraitre aussi approximatif. Outre le fait que l’on de parle pas d’intensité de Richter, mais de magnitude, une installation est en général calculée pour un spectre de dimensionnement (accélération nominale) caractérisant le séisme maximal de sécurité. Si R caractérise la magnitude du SMHV, R+0.5 peut à la limite caractériser le SMS. Mais ni dans le document de Pierre Labbé ni dans le guide de conception parasismique, on ne voit cette hiérarchisation donnée par Science et avenir. Ce qui ne veut pas dire néanmoins qu’elle n’existe pas.
D’après le guide, à la suite d'une analyse de sûreté effectuée en amont de la conception et du dimensionnement, on distingue les ouvrages de génie civil et les matériels devant faire l'objet d'un dimensionnement ou d'une qualification particulière à l'égard du risque sismique et ceux qui ne concourent pas à une problématique de sûreté. Pour les premiers on distingue ceux qui :
  • assurent ou concourent au maintien d'une fonction de sûreté requise,
  • assurent un rôle spécifique de limitation des rejets à l'égard du risque de dissémination de produits radioactifs vers l'environnement,
  • supportent ou protègent des matériels qui assurent ou concourent au maintien d'une fonction de sûreté requise,
  • sont susceptibles de constituer des agresseurs pour des matériels et des ouvrages de génie civil relevant de l'un des trois cas précédents;
Pour chaque composant participant aux fonctions de sûreté (arrêt de la réaction, évacuation de la puissance résiduelle, confinement des matières nucléaires), il convient d’identifier les exigences de sûreté : support (pour les bâtiments, les ancrages, etc), étanchéité (tuyauterie, cuve, etc), opérabilité (barres de commandes, armoire électrique, diesels, etc), puis identifier les modes de défaillance ou de ruine et enfin définir les paramètres pour s’en prémunir.
In fine c’est toute l’installation qui doit être calculée à un niveau de risque donné. L’EPR a ainsi été calculé pour résister à 0,35 g, avec une probabilité de défaillance qui doit être inférieure à 5% avec un niveau de confiance de 95%. Je doute donc qu'il y ait un régime particulier appliqué à l'enceinte de confinement. Mais c'est peut-être le cas!
Peut-être qu'un autre contributeur pourra apporter un éclairage sur le sujet.Roland45 (d) 9 juillet 2011 à 12:37 (CEST)[répondre]

Dans le titre, le mot « séisme » devrait être mis au pluriel, car la résistance des installations n'est certainement pas conçue pour un contrer seul séisme, mais les séismes en général, jusqu'à un certain niveau. ~~