Discussion:Premier lycée de Kragujevac

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Histire du lycée: " Il était une fois..."

Dans cette école, au cours de sa longue tradition, un grand nombre de personnes célèbres dans la science et de l'art ainsi que les hommes politiques, hommes d'État et stratèges étaient les élèves et les enseignants du Premier lycée de Kragujevac. Citons Radomir Putnik, Živojin Mišić, Đura Jakšić, Radoje Domanović, Svetozar Marković, Vojislav Ilić.

Depuis 1887, l'école se situe dans le bâtiment dans lequel elle est aujourd'hui. Le projet architectural a été fait à Vienne, et la construction a duré de 1884 à 1888. La menuiserie a été faite dans l'atelier d'un charpentier viennois et elle est encore sur le bâtiment aujourd’hui. Le bâtiment est inscrit au titre des monuments culturels et historiques d'une grande importance.

Pendant la deuxième guerre mondiale, le 21 Octobre 1941 une grande tragédie est arrivée lorsque les occupants allemands ont sorti de la classe les élèves du second et les enseignants du lycée et les brutalement fusillé dans le parc de Sumarice,  Ce jour est devenu un jour de commémoration et une grande manifestation  « Le grand cours d’école » a lieu chaque année près de monument construit  en l'honneur des élèves tués.  Un grand nombre de chansons, des poèmes, prose est dédié à cet evenement tragique, parmi aux  le plus célèbre poème ‘Le conte sanglant ’ dont l'auteur est Desanka Maksimović, notre poète éminente. Desanka Maksimović (1898 –1993) était l'aînée de sept enfants. Sa mère Draginja, issue d'une famille de prêtres
immigrés de Herzégovine, s'était installée avec son mari à Brankovina, village non loin de Valjevo. C'est dans ce
village qu’elle passera une grande partie de son enfance. Après son baccalauréat à Valjevo, elle s'inscrit à la faculté
des lettres à Belgrade, entre dans les milieux littéraires de la capitale et y rencontre des poètes. Encouragée par eux,
elle se met à écrire.

●Miloš Crnjanski l'aide à publier ses poèmes dans des anthologies, si bien que Desanka obtient une
place bien méritée parmi les grands poètes serbes et yougoslaves.

Elle obtient une bourse du gouvernement français pour l'année 1924/25 et la passe à Paris, où elle suit des cours à la Sorbonne, des cours de littérature et d’arts, tout en perfectionnant son français. A son retour de Paris elle est nommée professeur à Dubrovnik, puis à Belgrade.
Mariée à un Russe immigré, elle l'aide à traduire du russe, traduisant également des textes et poèmes français.

♡Elle se rend souvent en France, contente de retrouver le cœur et l'âme des Français.
Son lyrisme, personnel au début, devient de plus en plus engagé, mais pas au sens propre du mot. Toui en restant personnelle, sa poésie prend des accents impersonnels qui font penser à la poésie engagée. C'est que son talent avait mûri, elle ne pensait plus à ses propres peines mais à celles des autres.
 La misère de ceux qui l'entouraient l'avait touchée, son devoir était de de l’exprimer, sans pour autant vouloir changer le monde ni le système social.

■En tant que femme douce et tendre, en tant qu'être humain, elle ne pouvait pas ne pas réagir contre la misère des paysans,
l'orgueil des puissants et toutes les injustices de ce monde. Ses poèmes abondent d'accents patriotiques et d'arnour
pour son pays natal, elle est touchée par le malheur de son peuple et elle est indignée par la cruauté de I'ennemi.

Parmi ses nombreux recueils citons-en quelques-uns seulement : Le chevalier vert (1930), Le poète et son
pays (1950), L'odeur de la terre (1955), Parle à voix basse (1961), Je demande grâce (1964), Je n’ai plus le temps
(1973), Les poèmes de Norvège (1976), etc. Sa création poétique couvre une période de sept décennies, depuis sa
première jeunesse jusqu'à 1a fin de ses jours. Elle a écrit tout au long de sa vie. Elle est devenue membre de
l'Académie serbe des Sciences et des Arts en 1965. De nombreux prix littéraires lui ont été décemés.