Discussion:Musée de la mine de Saint-Étienne

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Petit commentaire, sans grande importance, je pensais que le terme "plâtre" désignait l'ensemble des installation du jour d'un puits ou d'un ensemble de puits!

"salle des pendus" ou "lavabo" ?[modifier le code]

Je suis étonné de lire ceci : "l'expression « salle des pendus » ne fut jamais employée dans la Loire, les mineurs parlaient plutôt du « lavabo »". Lors de ma visite, accompagné de mon grand-père stéphanois depuis toujours et ancien mineur, il a bel et bien mentionné la "salle des pendus".

Quelqu'un aurait une quelconque source permettant cette affirmation ?

REPONSE

Je suis en grande partie responsable de la rédaction de cet article donc je me permet de vous répondre, cette expression apparaît à l'ouverture de la salle au public vers 1994.

En ce qui concerne les sources :

- Je vous renvoi à l'ouvrage Couriot l'album (qui devrait être réédité sous peu),

- Si vous passez au musée consultez donc le panneau explicatif du grand lavabo il y est mentionné que c'est "une expression de journaliste".

- Vous pouvez également jetter un coup d'oeil aux cartes postales fin XXème début XXème exposées devant la boutique : on y trouve un cliché où des jeunes apprentis se douchent sous le regard d'un gouverneur intitulé "le lavabo de la Cie des Houillères de Saint-Etienne"(le Soleil, la plaine Achille).

- Sinon le musée a également un ensemble de témoignages de mineurs enregistrés il y a un dizaine d'années(non encore accessible au public) où des mineurs et des clapeuses (oui elles en avaient un aussi!!) parlent systématiquement du lavabo.

- Les archives de la Société des Mines de la Loire indiquent lors de la construction des bâtiments du futur puits Couriot la construction de "lavabo-bain douches".

Je parle régulièrement avec des anciens mineurs, ils sont d'accord là dessus.

La mémoire est trompeuse surtout quand elle touche à l'affectif ... c'est souvent la cas pour les stéphanois et la mine ;)

Enfin, à titre personnel, je trouve cette expression macabre et assez maladroite (ça n'engage que moi). Prenons garde à ne pas laisser de ces hommes que le souvenirs de morts-vivants, de condamné en sursis ... ça ne serait pas leur rendre hommage ... ni à eux ni à leurs luttes. C'est pour cela que je l'ai mentionné dans cet article, merci de me donner ainsi la possibilité de développer. --KidA42 10 décembre 2009 à 19:56 (CET)KidA42

A priori dans le Pas-de-Calais c'était aussi "le lavabo" au singulier. http://lepasdecalaislesmineurs.blog50.com/archive/2007/03/08/le-lavabo.html

"(...) François Faraut souligne, ailleurs, le processus de construction collectives locales, quasi mythique : on assisterait donc plus à une re-création et à l'invention d'une tradition, qu'au recueil de mémoire vives. La même remarque peut s'appliquer au musée de la mine de Saint-Etienne, à propos de la restauration de la salle qualifiée emphatiquement de "cathédrale industrielle", la "salle des pendus", dans laquelle les mineurs se changeaient avant de descendre au fond. Plusieurs anciens mineurs réfutent le terme employé en précisant que les mineurs stéphanois appelaient cette salle "le vestiaire" ou "le lavabo", mais que jamais aucun d'eux - à la différence des mineurs du Nord - n'employait le terme de "salle des pendus" : il y a donc contradiction entre le lieu de mémoire patrimonialisé et les mémoires des lieux exprimées par d'anciens mineurs ayant travaillé dans le puits restauré, qui est devenu musée de la mine à Saint-Etienne". J.-C. DAUMAS, La mémoire de l'industrie : de l'usine au patrimoine, Presse Univ. de Franche-Comté, 2006, p. 85. Lire en ligne--KidA42 (discuter) 9 février 2015 à 21:00 (CET)[répondre]