Discussion:Jean-Baptiste Rotondo

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Cet article s'arrête en 1795 en utilisant essentiellement la biographie de G. Roberti, « Un Septembriseur italien. Jean-Baptiste Rotondo » parue en 1898, mais ignore la monographie très complète faite par Henri Furgeot et insérée dans son livre Le marquis de Saint-Huruge, Perrin, Paris, 1908 (p. 179-245). Or celui-ci, qui s'est appuyé sur les archives de la Révolution conservées aux Archives nationales de Paris, va plus loin. Après trois années passées dans les prisons piémontaises, sans qu'un procès puisse être instruit, bénéficiant de l'article 8 du traité entre la République française et le Roi de Sardaigne, il est libéré au titre d'incarcéré politique. Immédiatement, il réclame 50 000 livres d'indemnisation, mais ce sera en vain. Il cherchera à obtenir le soutien de Bonaparte, mais sans succès. L'an V, il est employé comme agent secret du gouvernement français et le général Kilmaine, commandant de la Lombardie, lui délivre, le 4 messidor, un passeport valable pour toute l'Italie, comme "chargé d'affaires pour la République française et commissaire pour différentes missions". Sur un autre passeport délivré le 17 vendémiaire an VI, il est précisé qu'il doit " se rendre en diverses parties de l'Italie pour fraterniser avec les peuples libres". Le 27 prairial de cette même année, il est à Nice où il est signalé à l'administration du canton de Nice comme " Jean Baptiste Rotondo, professeur de Belles-Lettres" se rendant à Paris avec un passeport de l'Armée d'Italie". Il est décrit comme un homme de "grand caractère, entreprenant, exalté, apôtre et martyr de la liberté" mais peu favorable à Bonaparte. On insiste sur le fait qu'il a accompli en Italie des "missions épineuses". Il semble de rendre à Paris pour y régler certaines affaires, mais le 11 fructidor, il est recherché par le commissaire près le bureau central de Paris et on ne trouve qu'au bout d'un mois, dénoncé par sa logeuse. Arrêté le 12 thermidor sans qu'on ait de raison précise pour l'inculper sinon comme "ultra-révolutionnaire" voir "espion du cabinet anglais", le Directoire décide de l'expulser hors de la République (décision du 2 fructidor). Il tente d'obtenir l'aide de barras, mais c#est en vain et il est conduit à la frontière suisse le 2e jour complémentaire de l'an VI. En ventôse an X, le 1er Consul ordonne son arrestation (Monza est indiqué comme lieu de naissance) et son expulsion vers l'Italie, ce qui est exécuté le 17 ventôse. Dans un mémoire, il se désigne une fois de plus comme une victime et un martyr de la liberté (Archives Nationales F76155). En 1812, un bulletin de police (1ß0 octobre) le signale arrêté dans la Doire en 1811 pour vol à main armée sur une route. Il est décrit comme ancien Récollet et placé en résidence surveillée à Coni (Cuneo) (Archives nationales F7 3777).( La plupart des renseignements précédents sont tirés de la monographie de Furgeot.) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 79.242.225.215 (discuter), le 4 avril 2020 à 18:51 (CEST)[répondre]